quarta-feira, 19 de outubro de 2016

PSG - FC Bâle : les notes du match

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L'important, c'est les trois points. Cette phrase, chère à nos amis footballeurs, résume bien le match qui a opposé ce mercredi soir le Paris Saint-Germain au FC Bâle. Car, à défaut de briller, le club de la capitale a assuré l'essentiel en remportant une victoire décisive face aux Suisses (3-0).


Suite et fin de la troisième journée de phase de poules de la Ligue des Champions. Ce mercredi soir, parmi les huit rencontres au programme, une affiche qui opposait le Paris Saint-Germain au FC Bâle. Alors que l’OL a perdu face à la Juventus Turin (0-1) et que l’AS Monaco a ramené le nul du CSKA Moscou (1-1), le club francilien avait pour mission de remporter la seule victoire tricolore dans cette semaine de C1. L’occasion aussi et surtout pour les Rouge-et-Bleu de faire une avancée décisive dans la course aux huitièmes de finale, eux qui pouvaient prendre six points d’avance sur leurs adversaires helvètes en cas de succès ce mercredi.
Mais ce sont bien les visiteurs qui se procuraient la première occasion franche dans cette partie, puisque sur un corner, Lang (5e) voyait sa tête s’écraser sur la barre transversale. Malmené, Paris était dans le dur, et Bâle s’en donnait à cœur joie. Il fallait d’ailleurs un grand Areola pour empêcher Steffen d’ouvrir la marque en un contre un, avant que Doumbia ne manque de peu de débloquer la situation (11e). En plein doute, la formation de la capitale ne parvenait pas à trouver les solutions, et Unai Emery devait donner de la voix pour transmettre ses consignes à Kurzawa et consorts, déboussolés sur le pré. Aveu d’impuissance, les champions de France forçaient, et Rabiot (28e) déclenchait une frappe de loin, sans danger pour le portier adverse.

Paris bousculé, mais Paris gagnant

Il fallait même attendre une contre-attaque pour que le PSG obtienne sa première véritable occasion mais, servi par Lucas, Di Maria (30e) n’arrivait pas à cadrer sa reprise acrobatique. L’intensité montait d’un cran, et les deux équipes se répondaient du tac-o-tac, Doumbia (35e) trouvant tout d’abord le poteau sur une tête, avant que Rabiot (36e) ne fasse lui briller le portier suisse d’une frappe puissante. Mais c’est finalement le PSG qui avait le dernier mot. Rabiot lançait magnifiquement Matuidi, dont le centre était en fin de compte récupéré par Di Maria (39e), lequel ne se faisait pas prier pour catapulter le cuir au fond des filets. 1-0, bien qu’à la peine, Paris virait en tête juste avant la pause.
À la reprise, Cavani (47e) faisait sa spéciale, coupant au premier poteau la trajectoire d’un centre de Di Maria, mais sa tête s’écrasait sur le poteau. Cavani (62e) qui retombait d’ailleurs dans ses travers puisque, profitant d’une erreur de Balanta, El Matador se présentait seul face au dernier rempart pour ce qui devait être le but du break, mais se heurtait au portier adverse. Qu’importe, dans la foulée, Lucas (62e) héritait du ballon suite à une mauvaise intervention de la défense, et s’offrait lui un but. 2-0, le break était fait. Bâle, de son côté, continuait de se heurter aux montants d’Areola, et Suchy (66e) trouvait le poteau droit sur une tête. Dépités, les Suisses concédaient même un pénalty dans le temps additionnel. Une aubaine pour Cavani (90e+3) qui ajoutait une treizième réalisation à son compteur cette saison. Score final 3-0.
L’homme du match : Adrien Rabiot (7,5) : sans contestation possible le meilleur joueur du Paris Saint-Germain ce mercredi soir. Tout d’abord aligné en qualité de relayeur sur le côté droit du milieu à trois, celui qui fut convoqué parmi les réservistes pour le dernier Euro a ensuite pris place devant la défense, permutant avec Verratti. Toujours juste, il a su dicter le rythme des débats, lançant tout d’abord les hostilités d’une frappe lointaine (36e) avant d’adresser un caviar dans la course de Matuidi sur l’ouverture du score œuvre de Di Maria (39e). Du tout bon. Averti cependant (64e).
PSG :
- Areola (6) : déjà décisif face à Ludogorets en stoppant un pénalty des Bulgares, le portier revenu cet été d’un prêt à Villarreal a de nouveau été décisif ce mercredi soir, s’interposant d’entrée face à Steffen (11e) dans un face à face. En revanche, l’ancien joueur du Sporting Club de Bastia s’est montré en difficulté sur les sorties aériennes, hésitant à plusieurs reprises notamment sur corners. Sauvé trois fois par ses poteaux.
- Aurier (6,5) : nommé parmi les 30 joueurs en lice pour le trophée de meilleur joueur africain de l’année 2016, Serge Aurier a rappelé qu’il pouvait être un très bon joueur à ceux qui ne pensent qu’à lui que par le prisme des faits divers. Très disponible d’un point de vue offensif, l’Ivoirien n’a eu de cesse d’arpenter son couloir avec envie, distillant des bons centres (12e), et obtenant des fautes utiles dans le camp adverse (46e). Le Aurier que l’on aime.
- Marquinhos (6) : s’il n’a pas livré la prestation la plus dingue de sa carrière dans la cité francilienne, l’ancien joueur de l’AS Roma a tout de même été meilleur que Thiago Silva dans cette rencontre. Sérieux et appliqué, le Brésilien s’est avéré utile lorsque son équipe était malmenée, présent dans le combat lorsque certains de ses partenaires décevaient. Précieux aussi dans les airs.
- Thiago Silva (4,5) : malmené d’entrée, O Monstro a eu bien du mal à entrer dans son match, dominé par exemple par Doumbia sur l’une des premières actions franches de Bâle (11e). Pas vraiment dans le coup dans un premier temps, au point même de permuter quelques minutes avec Marquinhos, le capitaine du club de la capitale a cependant réussi à réhausser son niveau au final des minutes, peut-être rassuré par son jeune partenaire, plus à l’aise à ses côtés.
- Kurzawa (4,5) : moins en vue que Serge Aurier, son pendant côté droit, celui qui s’est imposé naturellement comme titulaire dans le couloir gauche de l’arrière-garde parisienne n’a pas été exempt de tous reproches dans ce match. Régulièrement pris dans son dos et dans les duels aériens (35e), l’ancien Monégasque a éprouvé quelques difficultés à se situer et à contrôler ses vis-à-vis, tandis que, en parallèle, il fut plutôt bien muselé offensivement.
- Rabiot (7,5) : voir ci-dessus.
- Verratti (4,5) : pas le plus grand match du petit virtuose du Paris Saint-Germain, loin de là même. Positionné dans un premier temps devant la défense, l’international transalpin n’a jamais trouvé le rythme, se trompant régulièrement dans ses choix de passes, lui qui est d’ordinaire si précis dans ses transmissions. Le phénomène passé par Pescara a ensuite permuté avec Rabiot, se retrouvant plus haut sur le rectangle vert, avec plus de réussite tout de même.
- Matuidi (6) : un peu comme toute son équipe, le numéro 14 francilien a eu du mal à entrer dans son match, pas vraiment en jambes. Mais le marathonien a profité de ses trois poumons pour, au fur et à mesure, lâcher les chevaux lorsque les autres joueurs peinaient à trouver un second souffle, et a ainsi su se montrer décisif. C’est tout d’abord lui qui centre sur l’ouverture du score de Di Maria (39e), avant de décaler Aurier sur le but du 2-0 signé Lucas (62e). Propre et efficace. Remplacé par Krychowiak (83e).
- Lucas (7) : ses détracteurs lui reprochent souvent de ne pas être assez décisif. Cette fois, le Brésilien a endossé le costume de buteur, profitant d’une intervention complètement loupée de la défense suisse pour inscrire le but du break (2-0, 62e) Au-delà de cette réalisation, l’ancien espoir de São Paulo a aussi et surtout été l’élément offensif le plus constant côté francilien, à l’origine notamment des premières occasions parisiennes, passeur sur les frappes de Di Maria et Rabiot à la demi-heure de jeu. Remplacé par Ben Arfa (81e) qui n’a pas toujours fait les bons choix, surjouant un peu trop.
- Di Maria (6) : libéré, délivré, Angel Di Maria a enfin marqué ! Muet avec le Paris SG en match officiel depuis le 23 avril dernier, Fideo a délivré le Parc des Princes en ouvrant le score d’une frappe du droit. L’ancien ailier du Real Madrid laissait d’ailleurs apparaître un certain soulagement au moment de marquer, comme libéré d’un poids. Et s’il n’a pas toujours eu le rendement escompté, l’Albiceleste a tout de même été précieux en fin de partie, sa justesse technique et ses bons choix s’avérant utiles. Remplacé par Jesé (85e), qui a eu le temps d’inquiéter Vaclik (90e+1).
- Cavani (5) : il est une fois de plus passé proche d’une immense frustration. Même si ses soucis de réalisme sont moins criants cette saison, l’Uruguayen retombe parfois dans ses travers. Ce soir, El Matador a longtemps déçu, à l’image de cette action sur laquelle il avait tout le temps de s’organiser, mais l’ancien Palermitain cogitait peut-être trop, pour au final se heurter à Vaclik (62e). Passeur décisif, avec de la chance, sur le but de Di Maria (39e), il finit néanmoins par marquer sur pénalty dans le temps additionnel (90e+3).
FC Bâle :
- Vaclik (6) : très peu inquiété en début de match, il était bien placé sur la frappe lointaine de Rabiot (28e), venue lécher son poteau gauche, tout comme sur la jolie reprise de volée de Di Maria quelques minutes plus tard (30e). Sa parade sur la frappe de Rabiot est superbe (36e). En revanche, il est abandonné sur l’ouverture du score de Di Maria (39e). Alors qu’il est bien resté sur ses appuis sur la frappe de Cavani, il est battu pas Lucas dans la continuité de l’action (62e). Une ultime parade sur une frappe de Jesé (90e+1), avant de s’incliner sur le pénalty de Cavani (90e+3).
- Lang (4,5) : c’est lui qui offre la première grosse occasion suisse avec sa tête qui frappe la barre transversale (5e). Par la suite, il a plutôt bien bloqué son couloir droit. Avant de se montrer lâche sur l’ouverture du score de Di Maria (39e). Son centre dangereux aurait pu trouver preneur (57e), illustrant une jolie capacité à également se projeter. Il a écopé d’un avertissement pour une vilaine semelle sur Marquinhos (75e). Dans les dernières secondes, il provoque le pénalty transformé par Cavani (90e+3).
- Balanta (6)  : son physique colossal lui a permis de gagner de nombreux duels, aussi bien dans le jeu que sur coups de pied arrêtés. On ne peut rien lui reprocher sur la réalisation de Di Maria (39e). Son intervention sur Cavani en début de seconde période est virile mais surtout salvatrice (48e). Un bon match malgré le score lourd.
- Suchy (4,5) : aux côtés du Colombien Balanta, il a formé une charnière centrale solide et bien en place. Du moins en première mi-temps. Balle au pied en revanche, il a montré certaines fragilités dans ses relances. C’est lui qui dévie involontairement le centre de Matuidi sur le but de Di Maria (39e), et qui se troue littéralement sur le but de Lucas (62e). Il se reprend bien avec une jolie tête sur le montant gauche d’Areola (66e).
- Traoré (4,5) : le latéral gauche de Bâle a tenté d’utiliser sa vitesse pour apporter le danger sur son côté. Il s’est toutefois montré un peu brouillon dans certaines de ses combinaisons. Discret par la suite, mais jamais fautif.
- Xhaka (6) : au marquage de Lucas, il s’est montré plutôt efficace au milieu de terrain. Mais il perd un ballon chaud qui débouche sur la première grosse occasion du PSG (31e). Le frère de Granit (Arsenal), s’est montré précis sur ses passes en première mi-temps, réussissant 21 transmissions sur 23. Mais c’est lui qui lâche le marquage de Di Maria sur le but de l’Argentin (39e). Un bon match tout de même.
- Dié (5,5) : le poignet droit bandé et la crête blonde, il s’est appliqué à bien quadriller le milieu de terrain et à bloquer les transmissions parisiennes. Il a peut-être manqué un peu d’impact en première période, ne gagnant que deux duels sur cinq. Plus sobre lors du deuxième acte, il s’est montré moins omniprésent dans le jeu. Remplacé par Janko (78e), pas assez tranchant pour inquiéter la défense parisienne.
- Steffen (5) : d’entrée de match, il perd son face à face avec Areola en n’excentrant pas assez sa frappe (11e). Actif sur son aile gauche, il décoche par la suite un centre dangereux (20e). Son pied gauche s’est souvent montré précis et menaçant. Il a toutefois disparu en seconde période, récoltant même un carton jaune (66e).
- Delgado (5,5) : il a eu du mal à faire la différence en début de match, or, c’est embêtant quand on est meneur de jeu. Il a su régler la mire et la précision de ses passes au fur et à mesure. En témoignent ses coups de pied arrêtés souvent bien tirés. Il manque d’inspiration sur coup-franc (54e), avant d’être remplacé par Zuffi (70e).
- Bjarnason (5) : aligné sur l’aile, l’Islandais s’est manifesté une première fois avec un remise parfaite pour Lang qui voit finalement sa tête être repoussée par la barre transversale (5e). Toutefois, il gâche une belle occasion en dévissant complètement sa frappe (28e). Une jolie intervention sur Aurier (53e), avant de s’éteindre petit à petit.
- Doumbia (5) : isolé à la pointe de l’attaque du FC Bâle, il a eu du mal à se situer en début de match, avant de manquer un but presque immanquable (11e). Il a su ensuite régler la mire, en témoigne sa tête dans un angle fermé qui frappe le poteau d’Areola (35e). Auteur d’un match intéressant, il est remplacé par le Slovène Sporar (61e), qui n’a pas apporté grand-chose.

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