quinta-feira, 19 de maio de 2016

Ligue 1 : PSG, cinq questions pour un champion


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FF profite de la fin de saison pour tirer le bilan de l'opus 2015-16 des différents champions en Europe. Place à l'incontestable champion de France : le Paris Saint-Germain.

Ibrahimovic sera-t-il dignement remplacé ?

Plus qu’un joueur, c’est une star avec 113 buts en 122 matches de Ligue 1 qui s’en va du Paris Saint-Germain à l’issue de cette saison. Zlatan Ibrahimovic dit adieu au club de la capitale qui va donc se retrouver orphelin de sa "légende". Un attaquant de classe mondiale qui va devoir être dignement remplacé dans le système classique de Laurent Blanc en 4-3-3. Car pour que le PSG fasse encore mieux, c’est-à-dire atteindre au moins une demi-finale de C1 en plus de tous les trophées nationaux, le numéro 9 en chef devra être à la hauteur. Reste à savoir son identité. Il n’y a qu’à ce moment-là qu’on pourra se faire une idée.

Marco Verratti sera-t-il à 100% ?

C’est peut-être l’une des raisons du crash du PSG face à Manchester City : le club de la capitale n’a pu en effet compter sur Marco Verratti pendant le quart de finale de la Ligue des champions en avril dernier. "Petit Hibou" a en effet raté l’aller et le retour. Le problème : sa pubalgie qui l’a enquiquiné pendant la deuxième partie de la saison. Et ce n’est pas fini puisque l’Italien est forfait pour l’Euro et a été opéré dernièrement au Qatar. Il devrait être indisponible deux mois avant de pouvoir reprendre avec le PSG. Mais sera-t-il rapidement de retour à 100% ? Rien n’est moins sûr après une telle blessure. Et un Verratti amoindri voire absent n’est jamais très bon pour ce PSG-là.

Combien de boulettes pour Kevin Trapp ?

Cela a été une sorte de running gag pendant la première partie de la saison 2015/16. À chacune de ses sorties, de ses interventions, Kevin Trapp était scruté. Ses trous d’air face à Lyon, Bordeaux, Reims ou le Real Madrid ont fait grincer des dents. Certains estiment même que c’est de la faute de l’Allemand si le club parisien n’a pas terminé premier de sa poule en Ligue des champions devant les Madrilènes. Qu’importe, la première saison de Trapp au PSG n’a pas été si parfaite que ça même si sa seconde partie de saison a été quasiment sans-faute. En 2016/17, il sera attendu, très attendu même. En C1, en plus d’être plus sécurisant, il devra se montrer davantage décisif sous peine d’être rapidement mis sur la touche ensuite.
Kevin Trapp, ici face au Real Madrid, sera surveillé de près. (MANTEY STEPHANE/L'Equipe)
Kevin Trapp, ici face au Real Madrid, sera surveillé de près. (MANTEY STEPHANE/L'Equipe)

N'y aura-t-il pas une forme de lassitude sur la scène nationale ?

Le discours d’avant-saison sera le même et devrait ressembler à celui-là : «On veut continuer à gagner sur la scène nationale et aller plus loin en Ligue des champions.» Un discours similaire à celui de la saison dernière. Les joueurs du PSG, bien que compétiteurs, ne vont-ils pas finir par se lasser de dominer autant un Championnat finalement bien faiblard ? Car si ce n’est Lyon (et encore), on ne voit pas comment les hommes d’Al-Khelaïfi ne pourraient pas encore terminer avec 31 points d’avance en mai 2017...

Le banc sera-t-il mieux fourni ?

Ou autrement dit, Laurent Blanc aura-t-il des armes meilleures à sa disposition pour pallier les absences de joueurs majeurs ? Car si on se souvient du match retour face à Manchester City, ce sont bien les suspensions et blessures qui avaient quasiment obligé le coach parisien d’opter pour son fameux 3-5-2 catastrophe. Et à laisser les Stambouli, Kurzawa ou Lucas sur le banc. Reste à voir si le PSG portera une attention particulière sur la qualité de son banc pendant le mercato...

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