Fanni: "Ibrahimovic est imprévisible"

  

Alors qu’il prépare son dernier Clasico, Rod Fanni se projette sur la réception des Parisiens dimanche au Vélodrome. En y allant de son petit mot sur Zlatan Ibrahimovic.

A Marseille depuis quatre ans et demi, il y avait posé ses valises l’été 2010, Rod Fanni quittera la cité phocéenne à l’issue de la saison. En fin de contrat, l’international français ne sera pas conservé. Il s’apprête donc à livrer ce qui sera certainement son dernier OM-PSG. "Dans mon esprit, c’est mon dernier Clasico, clame-t-il dans une interview publiée sur le site officiel de l’équipe marseillaise. Je veux finir en beauté, sortir par la grande porte, laisser une belle empreinte. J’aime l’OM, j’ai ce club dans mon cœur. Je veux offrir quelque chose de beau à Marseille dimanche soir. Si je peux partir sur cette note là, ce serait merveilleux."

Bien que rôdé à ce genre de grands rendez-vous, Fanni, 33 ans, piaffe d’impatience comme un minot. "Je suis un enfant de la région, précise le Martégal.C’est un match très particulier pour moi. Peut-être encore plus cette saison compte tenu du classement. Tout est réuni pour assister à un grand spectacle." A seulement deux longueurs du Paris Saint-Germain, leader, avant cette 31e journée, l’Olympique de Marseille sait l’importance de ce choc majuscule. Son défenseur résume les intentions phocéennes. "C’est une première finale face à un adversaire direct. En l’emportant, on peut se positionner et avoir notre destin entre nos mains. Il est très important de bien négocier ce match. On s’interdit la défaite."

Il faut tirer le meilleur de l’engouement, de l’environnement, mais ne pas s’en préoccuper outre mesure.

La pression sera clairement sur les épaules des Olympiens, également devancés par Lyon qui jouera samedi à Guingamp. "Plus jeune, c’était difficile à gérer, admet Fanni. Aujourd’hui, je le vis différemment. J’ai la bonne pression. J’ai hâte de jouer, d’affronter Paris, tout donner. (…) Il faudra se sublimer. C’est un match très important. Il y aura énormément de pression. On doit se concentrer sur le jeu, faire ce qu’on a à faire, être prêt au moment d’entrer sur le terrain. A nous de nous préparer comme il se doit, se mettre dans les meilleures dispositions. Il faut tirer le meilleur de l’engouement, de l’environnement, mais ne pas s’en préoccuper outre mesure."

Ne pas trop se préoccuper des individualités non plus, même si l’ancien Rennais, interrogé sur son duel à venir face à Zlatan Ibrahimovic, a bien conscience de la rude soirée qui l’attend. "Ibrahimovic est imprévisible. C’est toute la difficulté de jouer face à Zlatan, prévient l’intéressé. On connaît son talent, il n’est plus à démontrer. Pour autant, ce n’est pas le joueur le plus difficile à jouer. Il en est d’autres qui sont plus durs à maîtriser en termes de courses, de duels, de combat. Par contre, en termes d’attention, il faut être vigilant de la première à la dernière seconde. Il peut faire basculer la rencontre sur un coup d’éclat. Mais attention, il n’est pas le seul joueur dangereux côté parisien." C'est bien là la difficulté.

Dybala, le PSG a de la concurrence

Révélation de la saison à Palerme, Paulo Dybala est dans le viseur du PSG pour le prochain mercato. Mais le club parisien doit faire face à la concurrence, et notamment celle d’Arsenal et de la Juventus Turin.

Arrivé à Palerme à l’été 2012, Paulo Dybala, 21 ans, réalise une excellente saison, avec 10 buts et 6 passes. De quoi faire de lui l’une des révélations de l’exercice 2014/2015 en Serie A, et d’attirer le regard des grosses écuries européennes, notamment celui du PSG, intéressé par le profil du jeune Argentin.

Néanmoins, le club parisien pourrait bien se faire doubler sur cette affaire, puisque Maurizio Zamparini, le président palermitain, a d’ores et déjà affirmé qu’il disposait de deux offres sur son bureau. "J'ai reçu deux offres de 30 millions d'euros pour Dybala, a expliqué le patron sicilien sur Radio Rai. Mais j'en demande 40 millions d'euros." Désireux de faire monter les enchères, le dirigeant semble en tout cas décidé à lâcher son jeune prodige.

Et les deux offrants, Arsenal et la Juventus Turin selon la presse italienne, devrait ne pas rechigner à augmenter leur offre. De son côté, le joueur a une préférence pour les Gunners. "Il aimerait rester en Italie, mais Arsenal a la préférence du garçon, pour la façon dont joue l’équipe d’Arsène Wenger ", souffle son président, dans des propos rapportés par Tuttosport.com. Au PSG de désormais bousculer ses certitudes…