FOOTBALL FRANÇAIS - NEWS

   

Anne Hidalgo veut augmenter la capacité du Parc des Princes

Anne Hidalgo soutient Nasser Al-Khelaïfi dans son souhait de voir le Parc des Princes passer à 60 000 personnes. La Maire de Paris devrait présenter le projet d'ici fin 2016 ou début 2017.

Anne Hidalgo et Nasser Al-Khelaïfi, au-delà d’être amis (« Nous avons une relation professionnelle mais aussi amicale »), présentent un autre point commun : tous deux rêvent de l’agrandissement du Parc des Princes. Au même titre que le président du Paris Saint-Germain, la Maire de Paris voit en effet les choses en grand pour le stade parisien. Et espère que le Parc puisse accueillir au plus vite 60 000 personnes.

« Trop restreint pour les grands matchs européens »

« Je pense que c’est indispensable, avoue Anne Hidalgo dans Le Parisien ce vendredi. L’ambiance du Parc des Princes est formidable. Il y a un effet chaudron mais il faut l’agrandir. La jauge du Parc des Princes est trop restreinte pour les grands matchs européens. Il faut un Parc à 60 000 places. Et on sera encore en dessous du Camp Nou à Barcelone ou de Santiago-Bernabeu à Madrid. A une époque, on avait évoqué l’idée de creuser mais on est très vite sur le périphérique. Aujourd’hui, toutes les hypothèses sont travaillées avec le club. »

Pour fin 2016 ou début 2017

A en croire Anne Hidalgo, l’agrandissement du Parc des Princes pourrait débuter à l’issue de l’Euro, fin 2016 ou début 2017. Le temps d’abord de convaincre les Parisiens puis de présenter le projet au conseil de Paris. « Il faut le temps de la concertation avec les riverains et tous les Parisiens. Par le passé, les riverains n’ont pas beaucoup accompagné les projets comme Roland Garros ou le stade Jean-Bouin mais je ne désespère pas. Je souhaite qu’ils puissent considérer qu’un Parc rénové est un plus pour la valorisation de leur patrimoine. » Et un plus pour ce PSG qui rêve toujours plus grand.

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Le titre, Gourcuff, Aulas, le Mercato... Fournier se livre

Le championnat tout juste terminé, Hubert Fournier est revenu sur les moments les plus marquants de sa première saison à l'OL. Il évoque notamment le cas Gourcuff et le Mercato.

Le titre et Yoann Gourcuff. Hubert Fournier retient deux déceptions majeures de sa première saison avec l’Olympique Lyonnais. L’entraîneur de l’OL regrette en premier lieu de ne pas avoir tenu la distance jusqu’au bout avec le PSG dans le sprint pour le titre. Mais il sait pourquoi son équipe a fini par lâcher après avoir longtemps eu les cartes en main. « Pour être champion, il aurait fallu que le PSG se qualifie contre Barcelone et il aurait fallu que l’on soit plus performant contre les équipes du bas de classement, avoue le technicien français de 47 ans dans L’Equipe. On ne peut pas être champion en perdant contre Lens, Nice, Metz et Toulouse. Le championnat, on l’a perdu là. » Fournier ne le reconnaît pas ouvertement mais les états d’âme de Yoann Gourcuff et ses blessures à répétition ont également coûté très cher aux Lyonnais. « Cela restera une déception mais cette déception existe des deux côtés,. Quand il joue, il est bon donc c’est terriblement frustrant. »

« Les autres ont compris que Gourcuff ne faisait pas exprès »

Frustrant pour les uns et très agaçant pour ses coéquipiers, lassés de voir un joueur aussi bien payé jouer les divas ou les malades imaginaires. Car longtemps, les partenaires de Gourcuff ont cru qu’il en rajoutait énormément. « Quand il jouait, ça se passait bien. Après, il y avait son contrat démesuré, notamment dans les dernières années, dans un vestiaire rajeuni, c’est surtout ça… Sinon, il passait bien dans le vestiaire. La tension est venue aussi de la sensation qu’avaient les autres qu’il pouvait jouer alors que lui estimait qu’il avait trop mal. Mais je crois qu’ils ont quand même compris qu’il ne faisait pas exprès. » Jean-Michel Aulas n’en pouvait plus lui non plus de l’attitude de son meneur de jeu international. Hubert Fournier, qui n’a toujours pas digéré la sortie de Gourcuff face à Nice à Gerland, se met facilement à la place de son président mais est surtout triste pour le joueur. « Ce n’est pas le club qui a fait une croix sur lui, c’est Yoann qui a fait une croix sur sa saison. »

« Le président voulait montrer qu’il savait gérer la crise »

« Humainement, je peux le comprendre, poursuit Fournier. Je serais président, j’aurais plus de mal vu ses conditions salariales et l’importance de la fin de saison. Sa sortie contre Nice a été la goutte d’eau qu’il n’a pas pu assumer. Je lui en veux par rapport à ses coéquipiers et à l’image qu’il a laissée. Mais la victime sur cette sortie, c’est lui. » L’ancien coach de Reims et Aulas n’ont pourtant pas toujours été d’accord cette saison. Notamment en début de saison lorsque l’OL flirtait avec les dernières places. Avec du recul, Fournier apprécie que son président, qu’il ne considère pas « comme un grand interventionniste sur le plan sportif », ait appuyé sur la sonnette d’alarme. « Le président avait très envie de communiquer, de montrer qu’il savait gérer la crise et que rien ne bougerait. J’étais plutôt ravi de le voir s’afficher de cette manière, c’était un point très positif. » Quant à la prise de becs entre les deux hommes en mars dernier à la veille d’un match contre Montpellier, l’ancien joueur de Guingamp avoue qu’elle n’avait pas été préméditée. « Ce n’était pas une stratégie, juste un ressenti du moment. »

Un Mercato agité ?

En revanche, il est bien question de stratégie lorsqu’Hubert Fournier lance un appel du pied à ses dirigeants avant le coup d’envoi du Mercato. « Pour Nabil (Fekir), Sam (Umtiti) ou Antho (Lopes), il ne faudra pas trop ouvrir la porte non plus », prévient l’entraîneur lyonnais, qui espère convaincre Alexandre Lacazette de rester. « C’est la Ligue des Champions qui sera un marqueur de sa progression, pas la L1. Il peut faire mieux en marquant moins en championnat. C’est vers cette réflexion que l’on va essayer de l’amener dans les prochains jours. » Il sera temps ensuite de parler du recrutement. Conscient qu’il ne pourra pas conserver tout le monde (« Certains joueurs vont partir »), Fournier compte s’appuyer une fois de plus sur les jeunes (« Une large partie des finalistes de la Gambardella partira en stage avec nous »), miser sur de grands espoirs du club comme Grenier, Ferri et Tolisso, et les encadrer avec des recrues de qualité. Avec des besoins bien spécifiques. « Un défenseur central, un latéral, voire deux, et au milieu de terrain aussi. » Fournier ne parle pas de l’arrivée d’un nouvel attaquant mais l’OL rêve toujours secrètement d’attirer André-Pierre Gignac. Le recrutement lyonnais pourrait d’ailleurs être fortement estampillé OM dans la mesure où Jérémy Morel et Nicolas Nkoulou figurent eux aussi dans le viseur du vice-champion de France. 

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Montpellier : Nicollin rêve toujours de Gignac

Loulou Nicollin a fait un point sur le Mercato de Montpellier. Le président montpelliérain rêve toujours d'attirer André-Pierre Gignac, désormais libre, et ne compte pas prolonger tout de suite Rolland Courbis.

Loulou Nicollin n’a jamais caché son admiration pour André-Pierre Gignac. Alors que ce dernier est désormais libre de s’engager où il le souhaite après avoir annoncé son départ de Marseille, le président montpelliérain le verrait bien à la Mosson la saison prochaine, comme il l’a confié sur RMC mercredi soir : « Je ne sais pas encore, on va voir dans les quinze jours qui viennent. Si trois-quatre gars partent, pourquoi ne pas se positionner. Si on fait le calcul, ça le paye. » Un rêve qui passera donc pas des départs pour proposer un salaire digne de ce nom au deuxième meilleur buteur de cette saison en L1 (21 buts). Dont celui d’Anthony Mounier, qui n’a plus qu’un an de contrat avec le MHSC : « A mon avis, on peut le vendre 2 ou 3 millions d’euros, Mon fils (Laurent) a traité avec un ou deux clubs. Il y a l’Olympiacos dessus, les Glasgow Rangers et un autre club écossais. Ça ne m’intéresse pas d’ailleurs. Qu’il parte, ça m’embête parce que c’est un bon joueur. Mais Montpellier a besoin de vendre pour recruter. Je n’aime pas démarrer une saison avec quatre ou cinq millions de déficit. »

Pas de prolongation imminente pour Courbis

En revanche, pas question de laisser partir Morgan Sanson qui s’est blessé gravement en fin de saison : « On ne pense pas qu’on soit prêt à s’en séparer. Il est blessé, je pense qu’il faut qu’il fasse sa rééducation correctement, qu’il soit conforté dans l’optique qu’on veut le garder. Un ou deux ans de plus à Montpellier, ça ne gênera pas sa carrière qui s’annonce brillante. » D’autant que l’expérience des deux grands espoirs de la Paillade qui sont partis il y a un an - Rémy Cabella (Newcastle) et Benjamin Stambouli (Tottenham) - n’a clairement pas été une réussite. Et Rolland Courbis dans tout ça ? Encore là pour de nombreuses années ? Rien n’est moins sûr, toujours selon Nicollin : « On ne va pas le prolonger tout de suite. Il lui reste un an de contrat, on verra au Mercato. S’il gagnait le SMIC, je dirais qu’il faut le faire resigner mais ce n’est pas le cas. J’attends aussi que le club soit bien stabilisé au point de vue financier. Le titre (de 2012) nous a coûté cher. » Dur dans ces conditions d'imaginer le volubile dirigeant montpelliérain investir dans le salaire d’un Gignac qui devrait, en plus, avoir l’embarras du choix…

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Bielsa et Labrune partis pour faire une longue ensemble

Marcelo Bielsa serait sur le point de prolonger son contrat à Marseille jusqu'en 2017. L'issue de négociations apaisées entre l'entraîneur argentin et Vincent Labrune, les deux parties ayant accepté de faire des concessions.

Un temps, la tendance fut à un départ en fin de saison. Puis depuis quelques jours, tout s’est inversé et c’est de stabilité dont il est question sur le banc marseillais. Après une première saison correcte mais frustrante au niveau des résultats, Marcelo Bielsa serait bien sur le point de prolonger son aventure sur la Canebière. C’est ce que croit savoir RMC, qui révèle ce mercredi que l’entraîneur argentin envisagerait de signer un nouveau contrat jusqu’en 2017. La conclusion d’un long feuilleton qui devrait ravir les supporters marseillais, sous le charme d’El Loco depuis son arrivée, et ce malgré un échec dans la course à la Ligue des Champions.

Labrune et Bielsa ont mis de l’eau dans leur vin

Cette semaine, l’heure est donc aux négociations à Marseille. Avant de partir en vacances, Marcelo Bielsa et Vincent Labrune négocient les contours du nouveau contrat de l’entraîneur olympien. L’été dernier, celui-ci s’était engagé pour une année plus une en option. Non seulement le président de l’OM devrait lever cette option mais il devrait donc y ajouter une année supplémentaire pour faire courir le nouveau contrat de l’Argentin jusqu’en juin 2017. D’abord tendues, les relations entre les deux hommes se sont apaisées. Chacun a mis de l’eau dans son vin et fait des concessions pour arriver à un accord. Labrune, tout d’abord, qui a consenti à prendre un risque financier en prolongeant le contrat de son coach sur la durée. Dans un club marseillais à la santé économique rendue incertaine par l’absence de Ligue des Champions la saison prochaine, s’engager pour deux années de plus constitue un vrai risque.

Une clause de séparation en juin 2016 ?

Marcelo Bielsa l’a bien compris. L’accord entre les deux hommes pourrait donc inclure une clause de séparation à l’amiable dès la fin de saison prochaine en cas de saison ratée. L’ancien entraîneur de Bilbao serait également prêt à accepter de réduire son staff. Son fidèle adjoint Javier Torrente a déjà officialisé son départ. Pour le remplacer, Bielsa devrait donc faire confiance aux hommes en place (Passi et Cassard notamment). En un mot : stabilité. Un mot que l’OM avait pris la mauvaise habitude d’enterrer depuis plusieurs années. Mais le club phocéen prend peut-être un risque car cette stabilité recherchée par Marcelo Bielsa l’a toujours fui pendant sa carrière d’entraîneur. Comme dans son club précédent, l’Athletico Bilbao, où après une première saison conclue par une qualification européenne, le club basque avait connu un exercice très moyen sous la coupe d’El Loco.

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Drogba à l'OM, c'est l'année ou jamais

Le conseiller de Didier Drogba a évoqué la piste Marseille pour l'attaquant ivoirien de 37 ans, libre de s'engager où il le souhaite. Le champion d'Angleterre de retour à l'OM ? C'est l'année ou jamais et Football365 vous dit pourquoi.

On connaît la sardine qui bloque le Vieux Port. Mais également le serpent de mer Didier Drogba. Comme tous les ans ou presque, la rumeur d’un retour de l’attaquant ivoirien à l’OM a refait son apparition en marge du Mercato. Seulement quelques jours après l’annonce de son départ de Chelsea mais pas celle de la fin de sa carrière… En quête d’un nouveau défi à 37 ans, Drogba a seulement annoncé qu’il ne jouerait plus en Angleterre. « Je vais prendre un peu de temps pour réfléchir à ce qui est bon pour moi mais tout ce que je veux, c’est jouer », a confié l’ancien Manceau à la presse anglaise.

Un retour à l’OM, où il n’a évolué qu’une saison (2003-04), a ainsi été évoqué par un conseiller proche. « Didier est-il prêt à revenir à Marseille ? Je m’en tiens à ses propos qui ont toujours gardé la porte ouverte, explique Thierno Seydi dans les colonnes de la Provence. Depuis dimanche, énormément de clubs nous ont déclaré leur intérêt. Nous prendrons le temps de la réflexion. Marseille n’entre pas dans ce processus, vu que le club ne semble pas intéressé. » Pourtant, un retour sur la Canebière dès cet été serait une très bonne idée ! Pour plusieurs raisons…

> A force d’attendre, Drogba sera trop vieux pour revenir

« Je reviendrai à l’OM », avait juré Didier Drogba lors de son départ il y a onze ans. A désormais 37 ans, l’ancien n°11 de Chelsea a une occasion en or d’honorer sa promesse et de rendre ivre de joie bon nombre de supporters marseillais, qui n’ont pas oublié son unique saison avec le maillot olympien. Malgré son âge élevé, le natif d’Abidjan a encore soif de matchs et son départ des Blues est justifié par cette raison. Cette saison, il n’a débuté que huit matchs de Premier League pour vingt entrées en jeu et quatre buts à la clé. En Ligue des Champions, deux autres titularisations en cinq rencontres et deux buts. Troisième choix derrière Diego Costa et Loïc Rémy, Drogba pourrait avoir un rôle très important s’il décidait d’effectuer une dernière pige à l’OM. C’est l’occasion ou jamais si l’OM ne veut pas ensuite recruter un retraité.

> L’OM a besoin de cadres

Avec les départs déjà actés d’André Ayew et d’André-Pierre Gignac, arrivés en fin de contrat, la formation entraînée par Marcelo Bielsa a un besoin urgent de joueurs cadres. D’autant que Nicolas Nkoulou et Steve Mandanda sont loin d’être assurés de rester cet été. Qui d’autres que Drogba pour encadrer au mieux les jeunes Marseillais ? Arrivé l’été dernier chez les Blues, Kurt Zouma, le jeune défenseur français, a notamment bénéficié des conseils éclairés de sa part tout au long de l’année. Michy Batshuayi, amené à devenir enfin l’option n°1 en attaque avec le départ de Gignac, pourrait être le principal bénéficiaire d’un tel apport. « Il pourrait y apporter son expérience, avoir plus de temps de jeu et endosser ce rôle de leader du vestiaire qu’il avait déjà à Chelsea », a résumé Thierno Seydi.

> L’OM peut le faire financièrement

« Des opportunités se sont déjà présentées par le passé mais ça n’avait pas pu se faire pour diverses raisons », a également rappelé son conseiller. Les finances marseillaises ne permettaient pas à l’époque de faire revenir l’ancien pensionnaire de Guingamp, désormais libre de tout contrat et donc gratuit (sans compter bien sûr la prime à la signature). Les salaires de Gignac et d’Ayew vont en plus permettre au club du président Vincent Labrune de bénéficier d’une masse salariale beaucoup plus malléable. La question sera désormais de savoir si l’ancien international ivoirien serait prêt à baisser ses prétentions salariales, lui qui pourrait bénéficier d’émoluments très intéressants dans les pays du Golfe ou en MLS (Amérique du Nord).

> Le challenge sportif est intéressant

Il n’y aura pas de Ligue des Champions la saison prochaine au Vélodrome mais bien la Ligue Europa. Une compétition qui avait plutôt réussi à Drogba avec une qualification en finale (perdue face au FC Valence en 2004). La perspective de disputer la Coupe d’Europe, même si ce n’est pas la plus prestigieuse, pourrait être intéressante pour le buteur de 37 ans, qui aura là l’occasion de jouer régulièrement lors de toutes les rencontres. Les valeurs de combativité mises en avant toute la saison par Marcelo Bielsa, dont l’avenir à Marseille est cependant incertain, pourraient d’ailleurs bien lui plaire. Autant de raisons qui pourraient le pousser à un come-back dont les supporters de l’OM rêvent depuis une décennie.