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Les 5 dernières infos à retenir

PSG : Marquinhos, Cavani et Pastore absents

Déjà privé de David Luiz (genou), Presnel Kimpembe (cheville droite) et Javier Pastore (conjonctivite), le PSG devra faire sans Marquinhos ni Edinson Cavani lors de son déplacement à Rennes, vendredi (20h30). Du coup, Serge Aurier jouera en défense centrale et Grégory Van der Wiel sera aligné à droite.

Di Maria ne voulait pas quitter le Real

A quelques jours du match de Ligue des champions entre le Real Madrid et le PSG, Angel Di Maria, le milieu argentin du club parisien, a fait savoir qu'il n'avait jamais souhaité partir du Real. «Mon intention a toujours été de rester, mais ce sont des choses qui arrivent dans le football et je suis parti de Madrid», a déclaré le joueur dans une interview à Marca jeudi. «Si je suis sifflé mardi, ce sera dur pour moi», a-t-il assuré, avant de prévenir que, s'il marquait, il ne fêterait pas son but. «J’ai passé des années formidables à Madrid. Je ne célèbrerais pas mon but par respect pour les fans et mes anciens coéquipiers».

Aulas soutient toujours Platini

Jean-Michel Aulas a réaffirmé jeudi sur RTL son soutien à Michel Platini. «C'est vrai que sa candidature est dans une passe difficile. Je pense qu'il faut faire confiance aux gens qui l'entourent, et puis à Michel lui-même. Je reste convaincu que sur le plan de l'intégrité il n'y a absolument aucune raison de l'empêcher d'aller vers la FIFA», a dit le président de l’OL. «Il faut rester derrière lui (…) J'espère qu'il n'est pas tombé dans un piège immense qui ferait qu'il n'aurait pas le temps de montrer sa bonne foi et de montrer qu’en fait tout ce qui lui a été reproché n'existe pas.»

Mandat d'arrêt contre Lucas Piazon (Chelsea)

Prêté par Chelsea à Reading, le Brésilien Lucas Domingues Piazon (21 ans) est poursuivi au Canada pour agressions sexuelles, a annoncé jeudi la police de Toronto. A l'instar d'un international brésilien de water-polo avec qui il se trouvait, il est visé par un mandat d'arrêt. Ils sont soupçonnés d'avoir agressé sexuellement une jeune femme de 22 ans chez elle le matin du 16 juillet.

L'info qui ne sert (presque) à rien : le PSG 8e franchise du monde sur les réseaux sociaux

Avec désormais plus de 21 millions de fans sur Facebook, le PSG est devenu la huitième franchise de sport dans le monde en la matière. La marque parisienne a connu une croissance de 51% sur l’année, soit la plus forte du top 100.

Gourcuff, ce grand malentendu

Depuis hier, les gazettes n’en finissent pas de bruisser de l’imminent retour de Yoann Gourcuff sur une pelouse d’entraînement parmi un effectif pro. Les dézingueurs zélés des ondes peuvent s’amuser de la perspective. Le footballeur de vair s’apprête à rechausser les crampons ? Le milieu inoffensif qui repart à l’attaque ? Tu parles d’une aubaine : v’là le p’tit Breton qui se rapproche à coup sûr d’une énième blessure. Du pain béni pour les Daniel Rigolo de la bande FM (Féroces Matraqueurs ?) qui n’hésitent pas à faire rouler leur car rosse jusque devant la bête curieuse.

«Cette véritable «tête de l'art» n'a sans doute jamais rêvé de devenir professionnel. Car il aime trop le foot pour ça»

Voilà donc deux cent vingt-deux jours -c’estL’Equipe qui les a comptés- que le milieu de terrain n’est plus réapparu sur un terrain de Ligue 1. Et alors ? En fait, Yoann Gourcuff est un énorme malentendu. Un terrible anachronisme. Une grosse méprise. Un gigantesque quiproquo. Cette véritable «tête de l’art» n’a sans doute jamais rêvé de devenir professionnel. Car il aime trop le foot pour ça. On veut bien parier -euh, on peut miser en fonction du niveau de salaire ?- que son trip n’a jamais été de devenir un jour le joueur le mieux payé de la Ligue 1. Gourcuff, c’est une vision et une approche plus romantiques du ballon rond qui l’habitent. Moins pragmatiques. Forcément moins machiavéliques, également. Il s’est retrouvé emprisonné, à l’insu de son plein gré, dans une tenue avec des paillettes alors que lui n’aspirait qu’à enfiler des maillots crottés pour jouer au foot avec des potes. À l’ancienne.

«Amoureux du jeu, il n'est pas à sa place dans ce milieu amoureux du "je"»

L’élégant a cru -c’est certainement là sa faute- que l’on pouvait exercer le métier de footballeur comme on dispute une partie au grand air avec des copains du côté de Ploemeur ou Ploufragan. En écoutant ses sensations plutôt qu’en la créant. Amoureux du jeu, il n’est pas à sa place dans ce milieu amoureux du «je» qui lui fait parfois perdre ses moyens et sa faim. Tellement dommage.