sexta-feira, 24 de abril de 2015

Un twittos mis en demeure par le PSG


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Pour avoir publié un montage du président Nasser Al-Khelaifi afin de dénoncer le paradoxe entre la politique du PSG et la liberté d’expression, un twittos a été mis en demeure par le club de la capitale. Il s’en émeut et reproche aux dirigeants parisiens leur interprétation "honteusement erronée."
Au PSG, on savait déjà que la liberté d’expression s’arrêtait aux portes du Parc des Princes. Mais, même en dehors de l’enceinte de la Porte de Saint-Cloud, le club de la capitale ne laisse plus rien passer. Et n’a visiblement pas peur du ridicule, et encore moins du qu’en-dira-t-on.
On se souvient notamment, entre autres exemples, de l’interdiction d’une banderole de soutien à Antoine Kombouaré et de chants en l’honneur de l’ancien entraîneur parisien en novembre 2011 ou, plus récemment, de l’expulsion de Yoann Seddik lors du dernier PSG-Monaco en Coupe de France, un abonné de la tribune Boulogne qui avait lancé un chant contre la politique tarifaire du club ("Abonnements trop chers, supporters en colère"), alors que le PSG l’accusait d’avoir insulté son président Nasser Al-Khelaifi.
Et c’est de cette scène qu’est née une nouvelle affaire qui risque de faire du bruit. Guillaume Blanc, dont l’alias sur Twitter est "Yomecito" (plus de 41 000 abonnés), a assisté à ce qu’il décrit comme "une scène surréaliste. Je décide, comme souvent, d'interpeller sur Twitter l'état-major du PSG, écrit-il dans un blog pour MediapartJe décide alors de détourner une campagne « Prédateurs de l'information » réalisée par BETC Paris pour le compte de Reporters Sans Frontières en 2013 en m'emparant de l'affiche de Vladimir Poutine où il adresse un doigt d'honneur en toute sobriété pour lui greffer la tête de Nasser Al-Khelaïfi. Dans ce tweet, je me demande si le PSG de QSI, par l'intermédiaire de son représentant, est bel et bien Charlie. Je me contente de faire une allusion au sinistrement célèbre « Je suis Charlie » pour reprocher l'absence de liberté d'expression autour du PSG, que ce soit dans une enceinte sportive ou derrière un écran d'ordinateur."
Un tweet qui n’a vraiment pas plu aux dirigeants parisiens, qui l’ont mis en demeure pour qu’il retire, sous huit jours, le message et la photo de son compte. "Dans un premier temps, on me reproche des actes de contrefaçons et d'atteinte aux marques de renommée du PSG. Mais n'est-ce pas tout le principe même de la satire d'utiliser tous les codes afin de détourner le message initial et le tourner en ridicule ?", poursuit-il. Parmi les autres griefs qui lui sont reprochés, l’utilisation du hashtag #HonteAuPSG, et le fait de "présenter Nasser Al-Khelaïfi au travers un geste obscène, sans même prendre en compte qu'il s'agisse d'un détournement de la campagne RSF, et que je laisserais entendre son indifférence aux attentats terroristes. Je conduirais les internautes à croire que Nasser Al-Khelaïfi rejoindrait dans une certaine mesure le point de vue des terroristes ayant perpétrés des attentats meurtriers. Cette interprétation de leur part sur la portée de mon message est bien évidement honteusement erronée : je revendique tout simplement que l'on ne peut plus s'exprimer librement quand il s'agit d'évoquer le PSG dans une enceinte sportive ou sur Internet." Le PSG, qui communique généralement très peu sur ce genre de dossiers, n’a pas encore réagi.

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