Donati Di Campli, l'agent de Marco Verratti, a voulu mettre les choses au clair concernant les rumeurs de départ de son milieu de terrain : il va rester au PSG !
Donati Di Campli ne pouvait pas être plus explicite. Agacé par les nombreuses rumeurs de transferts dont fait l'objet son prodige italien Marco Verratti, Di Campli a pris la parole dans Sky Italia pour rétablir la vérité. Il a surtout balayé la dernière rumeur faisant état d'une rencontre avec Toni Freixa, le candidat à la présidentielle du FC Barcelone, qui aurait fait de Verratti son cheval de bataille pour les élections présidentielles.
Mais selon Donati Di Campli, les choses sont simples. Marco Verratti ne quittera pas le Paris Saint-Germaincet été, ni pour le club blaugrana, ni pour un autre club : "Je n'ai pas vu Freixa comme cela a été rapporté dans les médias, mais je lui ai parlé au téléphone. Mais je parle avec beaucoup de personnes tous les jours et cela ne veut rien dire. Marco est absolument calme, il est heureux à Paris et à un contrat à long terme (jusqu'en juin 2019, NDLR). Peu importe qui le voudrait, il devrait contacter directement le Paris Saint-Germain, et pas nous. Je n'ai rien de plus à ajouter."
Une déclaration qui semble claire net et précise. Reste à savoir si elle écartera définitivement les rumeurs concernant le petit italien de 22 ans.
Mais selon Donati Di Campli, les choses sont simples. Marco Verratti ne quittera pas le Paris Saint-Germaincet été, ni pour le club blaugrana, ni pour un autre club : "Je n'ai pas vu Freixa comme cela a été rapporté dans les médias, mais je lui ai parlé au téléphone. Mais je parle avec beaucoup de personnes tous les jours et cela ne veut rien dire. Marco est absolument calme, il est heureux à Paris et à un contrat à long terme (jusqu'en juin 2019, NDLR). Peu importe qui le voudrait, il devrait contacter directement le Paris Saint-Germain, et pas nous. Je n'ai rien de plus à ajouter."
Une déclaration qui semble claire net et précise. Reste à savoir si elle écartera définitivement les rumeurs concernant le petit italien de 22 ans.
Analyse | Comment le Barça compte contourner l'interdiction de transferts
Tour d'horizon des différentes techniques que compte utiliser le Barça pour contourner l'interdiction de transfert dont il fait l'objet.
Interdit de recrutement jusqu'en janvier 2016, le Barça ne croise pas les bras et les baisse encore moins. Le club Blaugrana, autour duquel se livre actuellement une lutte acharnée sous forme de campagnes de différents candidats à la présidence, a développé tout un arsenal de techniques pour minimiser l'impact de la sanction et se renforcer malgré tout. Tour d'horizon.
Minimiser les départs
Le feuilleton Dani Alves a duré et s'est étiré en longueur telle une telenovela au goût douteux, presque amer sans cette conclusion à l'eau de rose frelatée. Frelatée, car le joueur n'est pas resté par fidélité au Barça, et le Barça ne l'a pas gardé par amour. Comme un vieux couple au sein duquel la passion s'est éteinte, les deux parties sont restées soudées par commodité, pour éviter les formalités gênantes d'un divorce. Et le Brésilien en a profité pour exiger le maximum de ce qu'il pouvait obtenir du club blaugrana : un contrat de deux ans plus une année en option. Plutôt pas mal pour un joueur de 32 ans et même surprenant pour un élément qui clamait, encore récemment, ses envies d'ailleurs, évoquant des offres italiennes ("j'aimerais bien jouer au Milan") et flirtant ouvertement avec le PSG. "Je suis avec l’équipe à 200%, mais à 10% avec la direction du club. J’ai un pied, la moitié de mon corps et quasiment tout mon esprit loin du club. Si c’est une question d’argent ? Je ne pense pas à l’argent. Tout ce que je demande, c’est du respect pour le travail que je fais, comme tout professionnel", tonnait-il avant de finalement faire volte-face et rester. Les dirigeants ont stoïquement accepté ses demandes. Il en aurait été autrement sans l'interdiction de recrutement.
Demander de la patience aux recrues
Tout en négociant avec Alves, le Barça préparait sa succession et a trouvé son digne héritier en la personne d'Aleix Vidal. Débarqué de Séville, formation avec laquelle il a brillé et notamment remporté la Ligue Europa 2015, Aleix Vidal a profité de sa présentation à Barcelone pour faire couler la traditionnelle logorrhée des recrues de par le monde, évoquant un "rêve" et une opportunité unique. Sauf que pour lui, la phase de sommeil, pour ne pas dire d'hibernation, risque de durer, puisqu'il devra hiberner au moins jusqu'en janvier 2016, date à laquelle il sera éligible pour jouer, voire jusqu'à la prochaine saison, lui qui se heurtera à la concurrence d'un Dani Alves qui a bien œuvré pour pérenniser sa présence au club . "Ce n'est pas un inconvénient. J'en tire des choses positives, je pourrai travailler et améliorer des choses pendant ce temps-là", a dit Vidal lors de sa présentation."Dani Alves ? Pour moi, c'est le meilleur latéral droit du monde. S'il reste, il y aura une concurrence saine. On verra ce qu'il se passera, mais il n'y aura pas de pression parce que, au final, c'est l'entraîneur qui prendra la décision." Toutes les recrues, notamment les plus huppées, ne feront pas preuve d'autant de patience. Vidal n'a pas été le seul joueur à accepter le pari blaugrana malgré l'impossibilité de joueur jusqu'au janvier. Arda Turan vient de faire le même choix. Le milieu offensif de l'Atletico Madrid a été recruté pour une somme de 34M€ (plus 7M€) de bonus.
Recruter pour janvier
Subtile variante de la technique précédente, cette dernière consister à parvenir à un accord avec les recrues potentielles dès cet été afin qu'elles rejoignent le Barça en janvier 2016. Une technique qui permet au joueur de rester dans son club actuel jusqu'au début de l'année prochaine et qui modifie légèrement le contrat classique traditionnellement signé en été en le décalant de six mois. Ce qui sied à toutes les parties prenantes. Justement, la Juve viendrait, selon des sources concordantes en Italie, de refuser une offre du Barça pour Paul Pogba qui culminait à 80 millions d'euros. Le Barça a encore tout l'été pour convaincre les dirigeants piémontais, et en cas de succès, tout l'hiver pour préparer une estrade de présentation au Nou Camp .
Préparer le terrain pour l'été 2016
153 000 socios du Barça se déplaceront aux élections présidentielles anticipées, programmées pour le 18 juillet prochain. Les différents candidats s'époumonent déjà en programmes divers et variés promettant tous des recrues et autres accords avec de grands joueurs, certains pour cet été, d'autres pour cet hiver, d'autres encore pour la saison prochaine. En effet, le Barça vient de remporter un nouveau triplé historique, et sans en venir à dépoussiérer l'adage galvaudé de l'équipe qui gagne et qui ne gagne pas à être altérée, on peut tout de même admettre que l'effectif est assez complet et que le Barça peut voir venir. Les négociations avec les autres grands clubs sont souvent un combat de longue haleine et d'ici l'été 2016, beaucoup de choses peuvent changer. Certaines vedettes seront en fin de bail tandis qu'à d'autres, il ne restera qu'une année de contrat, ce qui peut faire mollir des volontés et faire naitre des vocations. Bref, recruter pour l'été 2016 reste une solution tout à fait viable, notamment avec le boost de budget et autres cadeaux du nouveau président élu qui fait lieu de tradition en Espagne et dont le Barça pourra disposer dès cet été.
Faire revenir des joueurs de prêt
C'est encore une botte que le Barça peut exécuter. En plus de faire monter des jeunes pousses du centre de formation (même s'il est préférable de leur éviter la lumière trop crue des projecteurs et les laisser grandir à leur rythme à l'ombre de La Masia), Barcelone peut faire appel à ses canteranos prêtés pour venir renforcer la maison mère. Ce ne sera bien sûr pas le cas de Gerard Deulofeu, qui a été cédé à Everton et qui de toute façon ne s'entendait pas bien avec Luis Enrique, qui lui reprochait de ne pas suffisamment défendre. Ce n'est pas le cas de Denis Suarez qui, à 21 ans, a singulièrement brillé avec le FC Séville lors de la saison écoulée. Ni même le cas de Cristian Tello, qui s'est lui aussi fait remarquer à Porto au terme d'une excellente campagne. L'avantage des canteranos c'est qu'ils ne sont pas chers (Barcelone devra tout de même s'acquitter de menues clauses de rachats) et qu'il pourront jouer dès le début de la saison au lieu de se morfondre jusqu'à janvier.
Confronté à ce fléau interdisant le recrutement, le Barça a été très peu affecté jusqu'ici et est en passe de démontrer qu'avec un peu d'organisation, même une sanction aussi terrible peut être contournée.
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