quarta-feira, 9 de setembro de 2015

Les 5 dernières infos à retenir - FRANCE

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Le PSG verse 1 million d'euros pour les réfugiés

Le PSG a annoncé ce mercredi dans un communiqué qu’il allait verser un million d’euros à deux associations venant en aide aux réfugiés, via sa fondation. Depuis la semaine dernière, de nombreux acteurs du football se mobilisent pour aider les réfugiés qui rallient l'Europe, à l’image des joueurs de l’équipe d’Allemagne, du Real Madrid ou de l’AS Rome. 

Le Prince Ali de nouveau candidat à la présidence de la FIFA

Comme prévu, le Prince Ali Bin Al Hussein de Jordanie a officialisé, ce mercredi, sa candidature à la présidence de la FIFA, dont l'élection aura lieu le 26 février prochain. Battu en mai dernier par Sepp Blatter, le Prince Ali est donc bien le troisième candidat officiel, après le président de l'UEFA Michel Platini et le vice-président de la confédération asiatique Chung Mong-joon.

Abriel quitte Valenciennes

Un an après son arrivée au club, Fabrice Abriel quitte Valenciennes. Le milieu de terrain de 36 ans et ses dirigeants ont décidé d'un commun accord de résilier le contrat qui les liait jusqu'en juin 2016. La saison dernière, le joueur a disputé 25 matches de Ligue 2 (0 but).

Le PSG présente son troisième maillot

Le Paris Saint-Germain a dévoilé ce mercredi après-midi le troisième maillot qu'il arborera «pour les matchs cruciaux de la saison 2015-2016», selon un communiqué de l'équipementier du club. Ce troisième maillot est noir.

Gerrard ne reviendra pas à Liverpool

Alors qu'un retour de Steven Gerrard, qui a rejoint le Los Angeles Galaxy cet été, était envisagé à l'issue de la saison de Major League Soccer, le Championnat nord-américain, en décembre, Don Garber, le directeur général de la Ligue a mis fin à tout suspense. «Je ne pense pas que cela arrivera. Et je ne crois pas que ce soit une chose qui soit envisagée», a déclaré le boss de la MLS, cité par le Telegraph.


Quel partant manque le plus à l'OM ?

L'Olympique de Marseille a vécu une véritable saignée lors du mercato estival. Au vu des quatre premières journées difficiles, le club phocéen a du mal à tourner la page et continue de panser ses plaies. Certains cadres manquent cruellement à l'effectif provençal.

André Ayew (25 ans, Swansea)

En seulement quatre petites rencontres, il a déjà conquis le cœur des supporters gallois et des observateurs de la Premier League. A la fête avec Bafétimbi Gomis, André Ayew a déjà scoré à trois reprises et porté les Swans à la quatrième place du classement. Le départ de l’international ghanéen est une plaie qui mettra du temps à cautériser. Formé au club, «Dédé» est parti gratuitement et laisse un vide immense dans le vestiaire et sur le front gauche de l’attaque olympienne. Cabella préfère l’axe du terrain, Alessandrini n’est pas à la hauteur de ses sorties fracassantes dans la presse, Ocampos est prometteur mais à des années de la volonté d’un Ayew. La rage de vaincre du fils d’Abedi Pelé manque cruellement à l’OM. Ainsi que ses passes décisives, son jeu de tête, ses débordements et ses buts très souvent décisifs. N’en jetez plus… Son absence pèse lourd. Très lourd.  

Dimitri Payet (28 ans, West Ham)

Adieu passes-lasers, chouquettes et caviar… Depuis le départ de l’ancien Lillois du côté de la Premier League, le jeu de l’OM s’est essoufflé. Essentiel dans la position de meneur de jeu, Dimitri Payet était un numéro 10 pur jus. Altruiste, le Réunionnais pouvait casser des lignes avec une transversale, une passe bien ciselée entre les défenseurs pour lancer l’attaquant à sa guise. Les clés du camion Olympique de Marseille sont désormais dans les mains d’Abdelaziz Barrada, prometteur lors des premières rencontres, mais encore très loin de ce qu’a pu montrer Payet la saison passée avec ses 16 passes décisives et une influence prépondérante dans le 4-2-3-1 taillé pour lui. Ses chevauchées balle au pied et tête haute hantent encore le Vélodrome.

André-Pierre Gignac (29 ans, Tigres)

A la pointe de l’attaque marseillaise, Michy Batshuayi promet énormément. Son utilisation singulière de la semelle dans les contrôles et les crochets, sa faculté à jouer dos au but et sa précision en font un atout majeur de l’escouade olympienne 2015-16. Pourtant, toutes ses promesses ne sont pas encore parvenues à faire oublier André-Pierre Gignac. Michy va marquer, c’est sûr. Mais il lui manque encore ce brin de gnaque, cette gouaille que portait l’international français en lui. En voyant l’effectif ciel et blanc, on se rend vite compte qu’il manque un attaquant de poids aux côtés du jeune Belge. Gignac n’aurait certainement pas été de trop… Auteur de 21 buts en Ligue 1 la saison passée, «APG» se régale au Mexique avec les Tigres de Monterrey. A des kilomètres d’un OM fantomatique offensivement sur trois de ses quatre derniers matches. Lui savait parfois aller chercher au plus profond dans les moments difficiles.
Gignac fait aujourd'hui les beaux jours des Tigres de Monterrey. (Reuters)
Gignac fait aujourd'hui les beaux jours des Tigres de Monterrey. (Reuters)

Florian Thauvin (22 ans, Newcastle)

Bien sûr, ses deux saisons sous le maillot de l’OM ont un arrière-goût de déception. Florian Thauvin n’est jamais parvenu à franchir le palier nécessaire pour devenir un homme fort de l’Olympique de Marseille. Ses tentatives de dribbles désespérées et quelques prises de bec avec ses coéquipiers l’avaient rendu imbuvable pour certains coéquipiers et fans marseillais. Pourtant, à la lueur de ses matches de pré-saison, en juillet dernier, le natif d’Orléans avait suscité un bien bel espoir. Combatif, altruiste et volontaire, l’ancien Bastiais se plaisait drôlement bien sur le front gauche de l’attaque marseillaise ou en meneur de jeu. Avec le départ de Marcelo Bielsa et de ses principes (3-3-3-1, marquage individuel…), Thauvin aurait été libéré de quelques chaînes qui le forçaient bien souvent à se replier défensivement et à ne pas jouir de toutes ses capacités balle au pied. Tout cela promettait beaucoup et puis patatatras… Newcastle est arrivé avec 17 millions d’euros. Un beau gâchis…

Rod Fanni (33 ans, Al-Arabi SC) et Jérémy Morel (31 ans, Lyon)

Pas les plus brillants, ni les plus techniques, mais les deux défenseurs avaient pour eux une belle mentalité. Fanni, revenu de nulle part la saison passée alors qu’il était promis aux affres du loft, n’a jamais pipé mot et toujours assuré au sein de l’arrière-garde phocéenne. Morel, si souvent décrié à gauche, s’était refait la cerise dans l’axe central. Depuis le début de saison, Karim Rekik, malgré une technique largement au-dessus de la moyenne, a parfois bu la tasse en contre-attaque et erré dans son placement (comme sur le but de Privat à Guingamp). Nicolas Nkoulou semble quelquefois plus intéressé par son futur transfert qu’impliqué dans ses tâches défensives. Sans parler du gros bémol Rolando, arrivé à la rescousse le 31 août après le départ en prêt de Doria. L’international lusitanien (19 capes) a très peu joué à Anderlecht la saison passée, et il semble que ses plus belles années soient derrière lui. Avec Morel et Fanni, les Marseillais savaient au moins ce qu’ils avaient dans l’effectif.

Giannelli Imbula (22 ans, Porto)

Arrivé à Porto pour plus de 20 millions d’euros, Imbula est une belle affaire financière pour l’OM. Il en fallait bien une tout de même… Brillant sur de courtes périodes, l’ancien Guingampais n’a jamais fait dans la stabilité. Sa nonchalance et ses excès d’individualisme ont trop souvent pris le dessus. Son départ n’a pas créé tant de vagues que cela et a été bien comblé par le staff provençal. Les arrivées d’un vrai numéro 6, Lassana Diarra, d’Abou Diaby et de Lucas Silva sont des jolis coups qui devraient permettre au milieu de terrain d’être l’un des points forts de cet OM 2015-16. Imbula est déjà un lointain souvenir.
Giannelli Imbula a rejoint Porto. (Reuters)
Giannelli Imbula a rejoint Porto. (Reuters)

Mario Lemina (22 ans, Juventus)

Tout fraîchement arrivé à la Juventus Turin, il est encore difficile d’évaluer le poids de son absence. Son talent est indéniable. Tout le monde le sait. Mais ses sautes de concentration et ses gestes techniques parfois inutiles ont quelques fois pénalisé l’OM.

TRANSFERTS

Quand les petits clubs touchent le gros lot

Le transfert d'Anthony Martial a fait plusieurs heureux : Monaco, bien sûr, Lyon, qui avait négocié un intéressement à la revente, mais aussi Les Ulis, le premier club du néo-Mancunien, qui devrait toucher entre 300 et 600 000 euros. L'occasion d'aller voir comment ces rentrées d'argent sont utilisées par les clubs amateurs.
C’est ce qu’on appelle recevoir un cadeau de Noël bien avant l’heure. Un cadeau qu’espèrent tous les clubs amateurs lors des différentes périodes de mercato : toucher une indemnité de formation dans le cadre d’un transfert. Car oui, dès lors qu’un joueur a été licencié dans un club à douze ans ou plus, ce dernier peut prétendre recevoir une contribution de solidarité au(x) club(s) formateur.
C’est le cas des Ulis (Essonne), qui font parler d’eux en ce moment depuis le transfert retentissant d’Anthony Martial à Manchester United pour cinquante millions d’euros, plus trente de bonus éventuels. Ainsi, le petit club d’Ile-de-France devrait toucher entre 300 et 600 000 euros. «C’était de la folie, résume Jean-Baptiste Leroy, président des Ulis depuis deux ans, le lundi 31, mon coach m’appelle et me dit qu’Anthony est à Manchester. Les médias arrivent petit à petit, d’abord RTL, puis L’Equipe. Et le lendemain matin, j’allume mon portable à 8h30 : ma messagerie était saturée.» Après avoir envoyé le courrier à Manchester dimanche dernier pour toucher l’indemnité, Jean-Baptiste Leroy reste prudent sur le montant qui va lui être reversé. «On parlait de 600 000 euros au début, ensuite 300 000, puis 275 000 : on va attendre.» Ce qui est sûr, c’est que c’est plus d’une année de budget qui va entrer directement dans les caisses du club. Et encore, le montant pourra grimper si Anthony Martial débloque les bonus contenus dans le contrat. Un vrai plus donc pour le club des Ulis dont le budget annuel est de 200 000 euros et qui est habitué à ces indemnités. Il a par exemple déjà touché 42 000 euros lors des différents transferts de Patrice Evra entre Monaco, Manchester et la Juventus Turin.

«On mérite ce qui nous arrive»

Mais, après l’encaissement du chèque, arrive la question cruciale : comment l’utilise-t-on ? Pour Les Ulis, c’est clair, un coup de pouce va être donné à la formation et à l’équipement. «On va pouvoir faire des choses qu’on n’aurait pas pu accomplir. Puisque tous nos jeunes se déplacent dans toute la région, on a un poste très important aux transports. Du coup, on va acheter quatre minibus. Mais on ne veut pas faire n’importe quoi, on sait où on va. La formation, c’est notre image de marque. Le transfert d’Anthony, c’est un aboutissement de ce qu’on fait au quotidien. Entre guillemets, on mérite ce qui nous arrive
Si cette rentrée d'argent n’était pas une question de survie, pour d’autres, cela a pu être déjà le cas. Exemple avec l’US Tourcoing, qui, il y a onze ans, a été sorti du pétrin grâce au transfert de Didier Drogba de Marseille et Chelsea (37 millions d’euros). L’Ivoirien, qui avait fait ses classes là-bas lors de son enfance, a permis au club Ch’ti de toucher 100 000 euros. L’utilisation était toute trouvée ! «On avait un trou de 100 000 euros à l’époque, se souvient Fabien Desmet, président, c’est vraiment tombé à point
Yohan Cabaye, passé cet été du PSG à Crystal Palace. (L'Equipe)
Yohan Cabaye, passé cet été du PSG à Crystal Palace. (L'Equipe)

«Le PSG nous doit 15 000 euros»

Un autre joueur a permis à l’US Tourcoing de recevoir des chèques cadeaux formation : Yohan Cabaye. Et ce n’est pas une mais trois fois que le milieu de terrain de l’équipe de France a permis aux Tourquennois de toucher une indemnité. Entre Lille et Newcastle, Newcastle et le PSG, et, enfin, entre le PSG et Crystal Palace cet été. «En tout, ça fait 100 000 euros également», poursuit Fabien Desmet, qui fait face à une situation plutôt cocasse : «Le PSG nous doit encore 15 000 euros sur les 50 000 de départ. En parallèle, on attend le virement de Crystal Palace (35 000 euros) qui devrait arriver en une seule fois. Je ne sais pas s’ils vont nous payer en livres, en euros», rigole-t-il. Et en 2015, l’US Tourcoing n’est plus du tout au bord du gouffre. Après six montées, l’UST, actuellement en CFA 2, aspire même à accéder au National dans un futur proche. Ces différentes indemnisations aident le club à grandir. «On ne peut pas tout dépenser d’un coup évidemment, elles sont étalées sur trois ou quatre budgets. Ça permet aussi d’avoir des capitaux propres un peu plus importants.» Une situation indispensable dans le foot amateur, où des dizaines et des dizaines de clubs cherchent chaque année comment boucler leur budget.

Vieira met son club formateur dans la lumière

La formation a également été renforcée par le FC Drouais (Eure-et-Loir), lorsque Patrick Vieira est passé d’Arsenal à la Juventus Turin pour quelque vingt millions d’euros en 2005. «C’était une surprise parce que le dispositif d’indemnités pour la formation venait d’être mis en place, se souvient Stéphane Le Barbey, directeur sportif. On savait que Vieira était un des meilleurs de sa génération et qu’il pouvait éventuellement être transféré pour que ça rapporte au club.» À l’époque, Vieira, qui a fait ses classes à Dreux entre 1986 et 1991, choisit la Juve plutôt que le Real Madrid. «Je crois que la manne financière aurait été plus importante s’il avait signé à Madrid. On avait touché 200 000 euros sur trois ans. A l’époque, on venait juste de reprendre le club. On avait intégré ça au budget et ça nous avait permis de recruter plusieurs éducateurs pour travailler avec nos jeunes. Puisque notre projet tourne autour des jeunes, on a réussi à améliorer nos conditions d’accueil
Patrick Vieira sous le maillot de l'Inter. (L'Equipe)
Patrick Vieira sous le maillot de l'Inter. (L'Equipe)
Et une fois qu’on a goûté à ces indemnités de formation, on regarde toujours si le train ne peut pas repasser une seconde fois. «Quand Vieira a été transféré de la Juve à l’Inter (en 2006), on aurait préféré qu’il retourne en Angleterre ou dans un autre pays parce que lorsque c’est un transfert dans un même pays, il n’y a pas de subvention». Outre l’argent, il s'agit aussi, à l’instar des Ulis, d'une opportunité de faire connaître son club dans la France entière et de mettre en avant la formation à la française. «Tout le pays a appris que Patrick Vieira avait fait ses classes à Dreux, constate Le Barbey,ça nous avait mis dans la lumière tout en sachant qu’on n’a pas toujours eu une image très positive. Donc oui, en termes d’image, ça joue.» Et si la plupart des clubs injectent de l’argent dans leur formation, c’est pour avoir régulièrement de belles histoires comme celles de Raphaël Varane, dont le club formateur de Hellemmes (Nord) avait touché 25 000 euros lors de son transfert de Lens au Real Madrid, Anthony Martial, Patrick Vieira, Didier Drogba ou Yohan Cabaye. «Il nous reste Larsen Touré(actuellement à Ipswich, en D2 anglaise), et après on n'aura plus personne, détaille Fabien Desmet de Tourcoing. Ça nous incite surtout à former des pépites et à essayer de les garder jusqu’à douze ans ou plus.» L’US Tourcoing sait donc ce qui lui reste à faire. Même si, après tout, la carrière de Yohan Cabaye (29 ans) est loin d’être terminée.

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