sábado, 12 de setembro de 2015

L'intégrale de la soirée de Ligue 1

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Montpellier 1-2 Saint-Etienne

Les Héraultais n'y arrivent décidément pas... Quatre défaites en cinq matches qui pourraient coûter cher à Rolland Courbis. Nolan Roux s'est enfin réveillé. Ce qu'il faut retenir de la rencontre.
Le gagnant : Nolan Roux
Décrié à raison pour ses nombreuses occasions loupées et son imprécision devant la cage depuis le début de saison, Nolan Roux s’est enfin réveillé et ça fait du bien pour un attaquant ! L’ancien Brestois a débloqué son compteur en inscrivant son premier but sous les couleurs des Verts. Lancé dans la profondeur, Roux se place sur son pied droit et ouvre dans le soupirail opposé. Soulagement. L’arrivée de Robert Beric semble lui avoir mis un coup de fouet.

Le perdant : Montpellier n'y est plus
L’ouverture du score de Bayal Sall est symptomatique. Sur un coup franc d’Eysseric, Ligali attend trop et se laisse surprendre par un rebond pourtant prévisible. Le portier montpelliérain boxe péniblement sur le côté et Monnet-Paquet peut tranquillement remettre en retrait pour l’international sénégalais libre de tout marquage. Une apathie incroyable qui laisse augurer de biens mauvais jours dans l’Hérault. Le siège de Rolland Courbis est sur un ressort prêt à sauter à tout moment. Dans le jeu, les Pailladins ont été inquiétants. Alignement défensif hasardeux, difficulté dans la construction au milieu de terrain et transparence en attaque. Ca ne sent pas bon tout ça…  

La stat : 452
Montpellier aura attendu 452 minutes pour marquer un but cette saison en Ligue 1. Que c'était long ! Combien de temps leur faudra-t-il pour obtenir une première victoire ?
Les Verts enfoncent Montpellier. (L'Equipe)
Les Verts enfoncent Montpellier. (L'Equipe)

Toulouse 2-2 Reims

Grâce à deux buts en trois minutes à la demi-heure de jeu, Toulouse reste invaincu à domicile et refait son apparition dans la première moitié du classement.
Le gagnant : Olivier Guégan
Cela a dû souffler très fort dans les vestiaires à la mi-temps. Quasi inexistant pendant les 45 premières minutes, le Stade de Reims était logiquement mené 2-0 par des Toulousains très efficaces. Dès la reprise, l’entraîneur champenois Olivier Guégan faisait entrer le jeune Jordan Siébatcheu en lieu et place d’Alexi Peuget puis Frédéric Bulot pour Nicolas De Préville. Les deux entrants ont permis aux Rémois de ramener le nul du Sud-ouest. Siébatcheu a d’abord été opportuniste en réduisant la marque après un coup franc de Turan qui atterrissait dans les pieds du jeune rémois qui a inscrit là son deuxième but de la saison après sa réalisation à Bordeaux (1ère journée). Siébatcheu n’était alors sur le terrain que depuis sept petites minutes. Derrière, après avoir plutôt maîtrisé la possession tout au long de la seconde période, Reims a fini par égaliser, et de quelle manière ! Frédéric Bulot a envoyé un formidable pétard dans les cages de Goicoechea grâce à une reprise exceptionnelle du pied gauche. 2-2, Olivier Guégan peut se féliciter : son coaching a été gagnant. Et ce n’est pas la première fois cette saison.

Le perdant : Toulouse peut s'en mordre les doigts
Braithwaite avait pourtant tout fait pour mettre le TFC à l’abri. Cinq matches, trois buts : si Wissam Ben Yedder est moins bien dans sa tête, pour Martin Braithwaite, son compère de l’attaque toulousaine, tout va bien ! C’est lui qui a fait le break à la 31e minute en se jetant parfaitement entre les Rémois Weber, dont le marquage laissait à désirer, et Signorino pour crucifier Agassa. Le Danois permettait au TFC d’inscrire un deuxième but en trois minutes puisque c’est Jean-Armel Kana-Biyik qui a ouvert le score sur corner : après une sortie plutôt ratée de Kossi Agassa, le Camerounais contrôlait avant d’armer. Sa frappe passait devant Hamari Traoré et prenait Agassa à contre-pied. Mais ensuite, on a presque eu l’impression que Toulouse s’est reposé sur son avance et sur sa victoire ‘‘quasi’’ acquise. C’était sans compter sur le sursaut rémois. Les hommes de Dominique Arribagé enchaînent un quatrième match sans victoire. Et ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes.

La stat : 108
Après 108 minutes passées sur le terrain en 2015-16, Jordan Siébatcheu en est déjà à deux buts et une passe décisive. La jeunesse rémoise, à l’image de Siébatcheu et Kyei, a le vent en poupe en ce début de saison.
Le coaching de Guégan a été parfait ! (L'Equipe)
Le coaching de Guégan a été parfait ! (L'Equipe)

Nice 0-1 Guingamp

Le match le plus terne de cette soirée aura tardé pour assister à un but. A la 76e minute, Sankharé trompe la défense niçoise pour crucifier Hassen. De quoi donner de l'air aux Bretons, qui dépassent désormais leurs adversaires de ce samedi au classement.
Le gagnant : Marcus Coco, la bonne surprise
Personne, ou presque, ne l’attendait vraiment. Ce soir, Marcus Coco a été l’un des meilleurs joueurs de Guingamp. Le milieu de 19 ans a été percutant sur son côté droit. Il s’est d’abord montré technique, auteur d’une superbe roulette (24e), puis dur sur l’homme, notamment dans tous ses duels face au latéral niçois Pereira. Sous la menace d’un second carton jaune, Coco a été sorti par Gourvennec à la 54e minute, preuve d’un enthousiasme débordant à canaliser. Peu importe. A l’aube de sa carrière professionnelle, il tient là l’un de ses matches de référence.

Le perdant : Hatem Ben Arfa, l'homme invisible
Dans une rencontre d’une inquiétante indolence, la lumière ne pouvait venir que de lui. C’est raté. Hatem Ben Arfa a traversé la rencontre sans vraiment l’avoir commencée. Héros d’une attaque niçoise stérile, l’ancien Marseillais n’aura pas pesé sur son adversaire. Peu de ballons touchés, une inefficacité criante dans les trente derniers mètres, des corners mal tirés… Ce soir, Ben Arfa était à contre-courant de son début de saison. Symbole de son impuissance, son coup franc tiré à la 88e minute. Il piétine, sa frappe enroulée fuit le cadre. Ce n’était pas son soir.

La stat : 11
La malédiction continue pour les Aiglons. Lors des onze derniers matches, Nice a toujours encaissé un but. Aujourd’hui encore, les hommes de Claude Puel n’ont pas réussi à garder leur cage inviolée. Superbement servi par Jimmy Briand, Younousse Sankharé a profité d’une passivité alarmante de la défense azuréenne pour achever Hassen (77e).
Sankharé a crucifié le Gym. (L'Equipe)
Sankharé a crucifié le Gym. (L'Equipe)

Troyes 1-3 Caen

Grâce à un Julien Féret des grands soirs, la solide équipe caennaise s'impose largement à 10 contre 11 à Troyes (3-1). Jean-Marc Furlan aura encore des maux de tête à cause de sa défense. Ce qu'il faut retenir de la rencontre.
Le gagnant : Julien Féret
Balle au pied, il enchante toujours autant les observateurs. Le cuir colle à ses crampons comme jamais et ses éclairs de génie font un bien fou au Stade Malherbe de Caen. Dès la 22e minute, Julien Féret a montré la voie à ses coéquipiers en ouvrant la marque au Stade de l’Aube. Appiah déborde sur le côté droit et trouve la recrue Rodelin plein axe. L’ancien du Losc sert Féret sur le côté droit. Et la magie opère. Un petit temps d’arrêt et le meneur de jeu à l’ancienne décide de subtilement lober Denis Petric du plat du pied. Un véritable bijou. Sans compter que le bonhomme est altruiste. Après le second but caennais de Ben Youssef, Féret profite d’une belle récupération de Seube sur Pi. Le natif de Saint-Brieuc remonte la balle, le port altier, et décale Bessat à la perfection pour le troisième but normand.

La perdante : la défense troyenne
Trois buts face à Nice, six à Marseille, trois face à Caen… Quand la défense troyenne prend l’eau, elle ne le fait pas à moitié. Plusieurs raisons à cela : Chris Mavinga ne fait pas l’affaire sur le côté gauche, la blessure de Martins Pereira coûte cher sur le flanc droit, Saunier ne s’est pas encore acclimaté à la Ligue 1, la nouvelle recrue prêtée par le TFC, Dusan Veskovac n’a pas su saisir sa chance, Mory Koné sur le carreau... L’addition est lourde pour un secteur troyen beaucoup trop tendre. Peu agressive, l’arrière-garde auboise devra serrer la vis et gommer ses erreurs souvent dues à de la naïveté. Rapidement. Ça commence à urger…

La stat : 55
En 55 minutes sur le terrain, Syam Ben Youssef aura tout vu. Une belle prestation défensive aux côtés d’Alaeddine Yahia, un but rempli d’opportunisme de la tête (38e) et enfin, pour clore le spectacle, un rouge mérité après deux biscottes jaunes, pour notamment, un coup de pied involontaire dans le visage d’un joueur de l’Estac. Le rouge passe quand même mieux avec un large succès 3-1.
Féret a éclairé le SM Caen. (L'Equipe)
Féret a éclairé le SM Caen. (L'Equipe)

Lorient 3-1 Angers

Menés en première période, les Merlus ont réussi à inverser la tendance grâce à un Yann Jouffre au four et au moulin et un Waris enfin buteur. C'est le premier succès lorientais de la saison, tandis que les Angevins concèdent là leur premier revers.
Le gagnant : On a retrouvé Yann Jouffre
On était resté sur notre faim depuis sa superbe saison 2013-14 où il avait combiné six buts et sept passes décisives. Depuis, Yann Jouffre avait connu plusieurs blessures et il n’avait jamais pu revenir à ce niveau-là. Face à Angers, le milieu de 31 ans a offert l’égalisation dès la 43e seconde de la deuxième période lorsque dans une action en solo, il se mettait sur son pied gauche, entrait dans la surface et trompait Butelle au premier poteau (1-1, 46e). C’est ensuite lui qui lançait parfaitement Waris à un quart d’heure de la fin pour le but d’une victoire méritée tant les Merlus se sont réveillés en seconde période. Waris marquait là, d’ailleurs, son premier but depuis son retour en France. Le jeu de Lorient avait besoin des quelques éclairs de Yann Jouffre qui jouait ce soir son premier match de la saison. Et ça s’est donc tout de suite vu.

Le perdant : Ludovic Butelle
Ce ne sont pas de grosses erreurs, mais le portier du SCO d’Angers a été battu par deux fois à son premier poteau. Jouffre et Waris se sont régalés et il n’a pas su protéger correctement ce premier poteau pour éviter la première défaite de la saison de son équipe. Une défaite loin d’être alarmante pour un promu qui reste séduisant dans le jeu malgré un mercato low cost. Mais les Mangani, Saiss ou Ketkeophomphone font souffler un vent de fraîcheur sur la Ligue 1. Et on aime ça.

La stat : 20
Cela faisait vingt mois que Yann Jouffre n’avait pas marqué en Ligue 1. La dernière fois, c’était le 18 janvier 2014, face à Guingamp (2-0), au Moustoir.
Yann Jouffre est de retour. (L'Equipe)
Yann Jouffre est de retour. (L'Equipe)

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