Archi-dominateur, le PSG s'est logiquement imposé face à Malmö, mardi soir pour son entrée en lice en Ligue des champions (2-0). Le match au coup par coup.
Le coup parfait
Dominateur d’entrée de jeu, le PSG, qui arbore son tout nouveau maillot noir, ne met que quatre petites minutes à ouvrir le score. Bien lancé par Verratti dans la profondeur, Di Maria s’enfonce sur le côté droit et trompe Wiland d’une frappe du gauche dans la lucarne opposée. Le premier but de l’Argentin sous ses nouvelles couleurs. Paris est bien parti...
Le coup de pression
Face à son club formateur, Zlatan Ibrahimovic a forcément envie de bien faire. Trop, peut-être. Souvent signalé hors-jeu, l’attaquant suédois se procure tout de même quatre situations en cinq minutes. Bien servi par Van der Wiel, il envoie d’abord sa tête au-dessus (15e). Sur un service de Di Maria, il file au but mais écrase trop sa frappe (17e). Dans la foulée, il tente une volée à l’entrée de la surface qui s’envole dans les nuages. Enfin, sur un nouveau caviar de Di Maria, il amortit de la poitrine et enchaîne avec une petite reprise déviée par le gardien adverse (20e). Alors, tendu le Zlatan ? Visiblement, puisqu'il en manquera une autre en temporisant trop alors qu'il pouvait frapper du gauche (50e)... Le géant réussira tout de même la déviation sur le deuxième but, signé Cavani (62e). Une maigre consolation pour le joueur, qui sera remplacé par Pastore à la 75e minute...
Le coup de force
Alors que le PSG domine largement les débats et se procure nombre de situations, il tarde à faire le break. La délivrance vient finalement de l'inévitable Cavani, qui conclut de la tête un centre de Maxwell intelligemment dévié par Ibra, d'une petite aile de pigeon (61e). Paris respire mieux.
Le coup de main
Paris pousse pour aggraver le score. Verratti, seul face au but au point de penalty, préfère décaler Cavani sur la gauche. L'attaquant place une lourde frappe du droit repoussée par Wiland (63e). Le gardien suédois se montrera encore décisif cinq minutes plus tard en sortant d'une main ferme une tête puissante et à bout portant de David Luiz, consécutive à un corner. Solide...
Le coup de coeur
Auteur d'un match très moyen face à Bordeaux, vendredi, pour ses grands débuts au Parc des Princes, Angel Di Maria s'est bien rattrappé ce mardi soir. En plus de son superbe but, l'ancien de Manchester a été dans tous les bons coups offensifs de son équipe. Très en jambes, le gaucher a été partout, et a délivré nombre de caviars qui aurient mérité mieux. En plus des offrandes faites à Ibra, et énumérées plus haut, il a également servi Cavani sur un plateau. Mais la frappe enroulée de l'Uruguayen s'est elle aussi perdue dans les tribunes du Parc (47e). Il a alors tenté sa chance en solo, d'une jolie frappe enroulée du gauche boxée par Wiland (52e). De quoi mériter une belle ovation lors de sa sortie du terrain (85e).
Le coup sûr
Paris a affiché une possession de 75.2% face à Malmö, son meilleur total en Ligue des champions depuis 2003/04.
Edinson Cavani a marqué 5 buts lors de ses 3 derniers matches toutes compétitions confondues avec le PSG. (Avec Opta)
Le coup d'oeil de René Girard : «Paris a joué à sa main mais attention...»
«On a vu une équipe parisienne vraiment au-dessus de Malmö, qui a un football assez stéréotypé et beaucoup moins de talent et de facilité technique. Le PSG a déroulé mais on n’a pas vu un grand match. Ce n’est pas une critique mais ça n’a jamais atteint des sommets. Bien aidé par une équipe suédoise qui avait assez bizarrement choisi un système avec seulement trois milieux, qui les privait de ballon, Paris a joué à sa main et, avec des garçons comme Di Maria et Cavani, a fait la différence quand il fallait, notamment avec une superbe entame de match.
Le PSG a tendance à tomber dans la facilité. Pour l'instant, ils n'ont pas cet esprit tueur.
Le PSG a tendance à tomber dans la facilité. C’est bien la maîtrise technique, la possession du ballon et contre des équipes comme ça, ça passe. Mais face à des adversaires qui évoluent à un niveau un cran au-dessus, ça peut être dangereux. Aujourd’hui, Paris n’est pas au top et petit à petit, avec le temps, ils vont monter en puissance. Mais, pour l’instant, c’est vrai qu’ils n’ont pas cet esprit tueur. Ils sont en mode gestion, ils jouent à leur main. Mais attention, ça peut se retourner contre eux face à des adversaires d’un niveau supérieur. Il faut qu’ils soient vigilants là-dessus.»
PSG-Malmö (2-0) : revivez le match
Le PSG s'est imposé, a inscrit deux buts et n'en a pas encaissé. Comme le souhaitait Laurent Blanc, ses joueurs démarrent de la meilleure des manières cette nouvelle édition de la Ligue des champions.
Même si l'addition aurait pu être bien plus corsée pour les joueurs de Malmö (2-0, score final), on retiendra le bon match d'Angel Di Maria.
L'Argentin a ouvert son compteur but sous ses nouvelles couleurs mais a surtout semblé très à l'aise dans le collectif parisien. Déjà, a-t-on envie de dire après seulement deux matchs et demi disputés. Il a redoublé de combinaisons avec, notamment, le milieu de terrain du PSG composé par le trio habituel, Verratti, Motta et Matuidi. Di Maria a également multiplié les passes vers Ibrahimovic, qui aurait pu mieux en exploiter certaines. Mais le Suédois revient de blessure, ne l'oublions pas. Et ce match face à son club formateur était sans aucun doute spécial pour lui.
Sur le plan comptable, le PSG encaisse donc les trois points de la victoire mais doit se contenter de la deuxième place du groupe A. La faute à un Real Madrid plus efficace face au Shaktar Donetsk (4-0). Preuve que la première place de ce groupe devrait bien se jouer entre ces deux monstres du football européen. Mais avant cela, Paris devra bien gérer un déplacement en Ukraine, dans quinze jours.
L'Argentin a ouvert son compteur but sous ses nouvelles couleurs mais a surtout semblé très à l'aise dans le collectif parisien. Déjà, a-t-on envie de dire après seulement deux matchs et demi disputés. Il a redoublé de combinaisons avec, notamment, le milieu de terrain du PSG composé par le trio habituel, Verratti, Motta et Matuidi. Di Maria a également multiplié les passes vers Ibrahimovic, qui aurait pu mieux en exploiter certaines. Mais le Suédois revient de blessure, ne l'oublions pas. Et ce match face à son club formateur était sans aucun doute spécial pour lui.
Sur le plan comptable, le PSG encaisse donc les trois points de la victoire mais doit se contenter de la deuxième place du groupe A. La faute à un Real Madrid plus efficace face au Shaktar Donetsk (4-0). Preuve que la première place de ce groupe devrait bien se jouer entre ces deux monstres du football européen. Mais avant cela, Paris devra bien gérer un déplacement en Ukraine, dans quinze jours.
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