Monaco - Juventus : les notes
Retour sur les notes des acteurs ce quart de finale retour de Ligue des Champions qui opposait l'AS Monaco et la Juventus au Louis II.
Monaco
Subasic 5.5 : Peu de travail à faire. Belle interception sur une lumineuse ouverture de Pirlo à la 26e. Sérieux comme toujours, serein et même chanceux sur le coup-franc de Maître Andrea qui touche sa barre transversale à la 90e.
Fabinho 6.5 : De nouveau précieux durant les 90 minutes. Après avoir joué milieu de terrain la semaine dernière, le Brésilien démontre encore tout son talent sur son côté gauche. Technique, bon centreur, intelligent. Véritable marathonien. L’un des meilleurs Munegu.
Raggi 6 : Double-confrontation spéciale pour lui, l’Italien. Relativement propre dans l’ensemble, toujours costaud dans les duels, Morata pourra le confirmer. Meilleur que Carvalho lors du match aller.
Abdennour 7 : Tout simplement monstrueux, ce soir-là, comme lors de l’aller, comme sur l’ensemble de la compétition. Géant physique, bonne anticipation, joue juste. Le Roc aurait même pu inscrire le but de la libération suite à une sortie un petit peu confuse de Buffon au retour des vestiaires.
Kurzawa 5.5 : Toujours intéressant dans son couloir même s’il aurait pu mieux négocier certaines actions à cause de certaines erreurs techniques (centres ou passes). Costaud dans les duels aériens, il aura bien gêné Lichtsteiner sur le plan défensif, là où le Suisse l’aura bloqué sur ses phases offensives.
Toulalan 5.5 : Influent au milieu de terrain même si diminué à cause de sa blessure qui l’a d’ailleurs obligé à sortir à la mi-temps. 45 minutes où on n’aura pas grand-chose à lui reprocher, finalement.
Kondogbia 7.5 : Le Pogba Monégasque ? Sans la frappe de balle dira-t-on. Deux tirs dans les 20 premières minutes pour donner le ton. Immense physiquement, méticuleux techniquement. Peut-être le plus motivé sur la pelouse, un peu trop quand il pète un peu les plombs en fin de match face à l’arbitre. L’un des meilleurs avec Abdennour.
Bernardo 6.5 : Bien plus utile que Dirar mardi dernier. Fin et rapide, il aurait pu offrir le but à son équipe lors d’un très beau mouvement sur son aile droite au quart d’heure de jeu. Peu dangereux sur une timide frappe à la 62e. Malgré qu’il ne soit pas décisif ce mercredi, il passe un cap en passant titulaire dans un match décisif de l’ASM.
Moutinho 5 : Trop transparent sur l’aller-retour, préjudiciable pour celui qui était censé être le meneur de jeu de la formation Asémiste malgré un bon travail de l’ombre au milieu de terrain, là où il est meilleur. Inoffensif offensivement, il sera replacé plus bas en seconde période. Flop.
Carrasco 4.5 : Que de mauvais choix et ce, depuis bien trop de matchs. Le petit phénomène Belge aura eu bien du mal à faire valoir son jeu, s’entêtant constamment à vouloir faire les différences seules et à vouloir dribbler l’équipe adverse. Bien maladroit sur les coups de pied arrêtés. Remplacé désespérément à la 86e.
Martial 5.5 : Désigné comme la pointe Monégasque après son match au Juventus Stadium plein de promesses, Toto aura eu davantage de difficultés face aux trois défenseurs centraux Italiens alignés d’entrée. Volontaire comme l’atteste son début de partie, il s’essoufflera au fil des minutes. S’il franchit un cap cette saison en championnat, la marche en C1 est encore trop haute. Logique à 19 ans.
Rentré à la 45e – Berbatov 5 : Un souffle nouveau en début de seconde période grâce à lui. Trop court devant Buffon pour profiter d’un ballon hasardeux de la défense de la Juve à la 55e, pas assez rapide encore une fois quelques instants plus tard après une ouverture en profondeur. Et puis c’est tout, le pari de Jardim avec la paire qu’il formait avec Martial n’aura pas vraiment fonctionné.
Germain non-noté
Matheus non-noté
Matheus non-noté
Juventus
Buffon 6.5 : une sortie ratée, une sortie réussie et un arrêt facile sur une frappe de Kondogbia. Voilà à quoi se résume la soirée de Buffon.
Lichtsteiner 6: Un match ordinaire pour le suisse : trés solide défensivement, il a aussi contesté les decisions de l'arbitre et perdu du temps.
Barzagli 7 : match impériale du n°15, depuis son retour sur les terrains la Juve n'a toujours pas encaissé de buts.
Bonucci 6.5 : meme s'il a trouvé des difficultés pour relancer à cause du pressing des monegasques, Leonardo a rendu une copie propre défensivement.
Chiellini 6 : King Kong la glissade, désormais c'est devenu une habitude en Ligue des Champions.
Evra 6 : ponctuel et appliqué en défense, un peu brouillon en phase offensive.
Vidal 5.5 : match très compliqué pour Arturo, d'abord parcequ'il était fièvreux 2 jours avant le match et ensuite parce qu'il a souffert l'intensité du milieu monégasque.
Pirlo 5.5 : beaucoup de ballons perdus mais une ouverture lumineuse pour Morata comme au match aller et un coup franc sur l'equerre dont seul lui en a le secret.
Marchisio 6.5 : il se sacrifie et fait le sale boulot comme d'habitude, lui aussi étouffé par le milieu de Monaco.
Morata 5 : match difficile pour l'Espagnol, il rate une occasion en or alors qu'il est parfaitement lancé en profondeur par Pirlo.
Tevez 6 : un match en dessous de ces standards, mais il reste quand meme le joueur le plus dangereux de la Juve sur l'ensemble du match.
Rentré à la 68e - Llorente 6 : quand Allegri le fait rentrer c'est pas pour marquer mais pour remonter le bloc équipe dans le moment le plus difficile du match, mission plus qu'accomplie pour le Basque.
Pereyra non-noté
Padoin non-noté
Padoin non-noté
AS Monaco-Juventus (0-0) : Monaco va longtemps ruminer l’arbitrage européen
Si l’ASM voudra retenir qu’elle a tenu tête à la Juventus en quart de finale de la Ligue des champions, pas sûr que l’arbitrage soit un sujet à aborder avec le groupe asémiste, au lendemain d’une double confrontation dont il restera de gros regrets. Sur les deux rencontres, Monaco a de quoi nourrir le débat de l’arbitrage sur, au moins, quatre situations. Deux penalties oubliés en sa faveur, un à l’aller, l’autre au retour. Un autre accordé à la Juventus de manière litigieuse et une main plus que volontaire de Giorgio Chiellini en début de rencontre, mercredi. Le défenseur de la Squadra Azzura a pris un carton jaune, il aurait pu être rouge que cela n’aurait rien eu de scandaleux.
Les Monégasques ont bien essayé de cacher leur colère, après le match nul au Stade Louis-II (0-0), mais les langues se sont vite déliées. Leonardo Jardim a été le premier à s’en prendre indirectement à William Collum, le coupable du soir. "L'arbitrage? Je ne vais pas en parler. Je laisse les médias le faire. Mais qu'un quart de finale de la Ligue des champions ne se joue pas sur la qualité des joueurs, ça me rend triste. Je suis certain que l'UEFA n'est pas contente de ça non plus." Sans s’emporter, l’entraîneur portugais a ainsi fait allusion au penalty "oublié" pour une faute sur Geoffrey Kondogbia (36e), pris en sandwich entre Giorgio Chiellini et Arturo Vidal.
"Le rouge pour Chiellini, il est clair "
Pas question de prendre des pincettes cependant lorsqu’il a fallu évoquer l’indulgence de l’arbitre écossais envers Giorgio Chiellini, encore lui, coupable d’une main volontaire dès la première minute de jeu. "Qu'est-ce qu'il lui fallait à l'arbitre ? Le rouge pour Chiellini est clair, le penalty aussi, s’est exclamé Andrea Raggi en zone mixte. Sortir comme ça, ça fait vraiment mal ". L’Italien n’est pas connu pour être l’un des maillons les plus calmes de l’effectif monégasque. Mais sa pensée résumait l’état d’esprit qui animait les joueurs au moment de quitter le Stade Louis-II. Tous ont eu le sentiment d’être "plus forts que la Juventus", comme l’a expliqué Aymen Abdennour au micro de BeInSports. Comme souvent dans ce genre de situation, les fameux "détails" ressurgissent. Sauf que pour les hommes de Jardim, ils étaient incontrôlables.
Un discours appuyé par Vadim Vasilyev, le vice-président du club de la Principauté. "Quand je vois les deux matchs, ils se sont peut-être joués sur les décisions d’arbitrages. Je parle au nom des joueurs, surtout des plus jeunes, qui ont disputé la Ligue des champions pour la première fois et qui sont très déçus". Avant que le Russe ne tente de donner une idée à l’UEFA. "Je suis convaincu que le temps est venu pour l’aide vidéo dans l’arbitrage. Les moyens existent. Vus tous les efforts et tous les enjeux, ça ne peut pas se jouer sur quelques décisions". Le débat est sans fin. Mais la réalité est là. C’est la Juventus qui jouera les demi-finales de la Ligue des champions. Pas Monaco.
Ligue des champions - "Qu’est-ce qu’il lfallait à l’arbitre ?" : Monaco va longtemps ruminer l’arbitrage européen
LIGUE DES CHAMPIONS - Défaite par la Juventus en quart de finale de la C1 mercredi (1-0, 0-0), l’ASM est ressortie de sa double confrontation face au leader de la Serie A avec une frustration énorme. En grande partie à cause de décisions arbitrales contestées et contestables.
Si l’ASM voudra retenir qu’elle a tenu tête à la Juventus en quart de finale de la Ligue des champions, pas sûr que l’arbitrage soit un sujet à aborder avec le groupe asémiste, au lendemain d’une double confrontation dont il restera de gros regrets. Sur les deux rencontres, Monaco a de quoi nourrir le débat de l’arbitrage sur, au moins, quatre situations. Deux penalties oubliés en sa faveur, un à l’aller, l’autre au retour. Un autre accordé à la Juventus de manière litigieuse et une main plus que volontaire de Giorgio Chiellini en début de rencontre, mercredi. Le défenseur de la Squadra Azzura a pris un carton jaune, il aurait pu être rouge que cela n’aurait rien eu de scandaleux.
Les Monégasques ont bien essayé de cacher leur colère, après le match nul au Stade Louis-II (0-0), mais les langues se sont vite déliées. Leonardo Jardim a été le premier à s’en prendre indirectement à William Collum, le coupable du soir. "L'arbitrage? Je ne vais pas en parler. Je laisse les médias le faire. Mais qu'un quart de finale de la Ligue des champions ne se joue pas sur la qualité des joueurs, ça me rend triste. Je suis certain que l'UEFA n'est pas contente de ça non plus." Sans s’emporter, l’entraîneur portugais a ainsi fait allusion au penalty "oublié" pour une faute sur Geoffrey Kondogbia (36e), pris en sandwich entre Giorgio Chiellini et Arturo Vidal.
"Le rouge pour Chiellini, il est clair "
Pas question de prendre des pincettes cependant lorsqu’il a fallu évoquer l’indulgence de l’arbitre écossais envers Giorgio Chiellini, encore lui, coupable d’une main volontaire dès la première minute de jeu. "Qu'est-ce qu'il lui fallait à l'arbitre ? Le rouge pour Chiellini est clair, le penalty aussi, s’est exclamé Andrea Raggi en zone mixte. Sortir comme ça, ça fait vraiment mal ". L’Italien n’est pas connu pour être l’un des maillons les plus calmes de l’effectif monégasque. Mais sa pensée résumait l’état d’esprit qui animait les joueurs au moment de quitter le Stade Louis-II. Tous ont eu le sentiment d’être "plus forts que la Juventus", comme l’a expliqué Aymen Abdennour au micro de BeInSports. Comme souvent dans ce genre de situation, les fameux "détails" ressurgissent. Sauf que pour les hommes de Jardim, ils étaient incontrôlables.
Un discours appuyé par Vadim Vasilyev, le vice-président du club de la Principauté. "Quand je vois les deux matchs, ils se sont peut-être joués sur les décisions d’arbitrages. Je parle au nom des joueurs, surtout des plus jeunes, qui ont disputé la Ligue des champions pour la première fois et qui sont très déçus". Avant que le Russe ne tente de donner une idée à l’UEFA. "Je suis convaincu que le temps est venu pour l’aide vidéo dans l’arbitrage. Les moyens existent. Vus tous les efforts et tous les enjeux, ça ne peut pas se jouer sur quelques décisions". Le débat est sans fin. Mais la réalité est là. C’est la Juventus qui jouera les demi-finales de la Ligue des champions. Pas Monaco.
Ligue des champions: Le PSG va toucher 51 millions, Monaco 47,5
FOOTBALL - Les deux clubs français vont bientôt passer à la caisse...
Passée la déception de l'élimination, il va être l'heure de passer à la caisse pour le PSG et Monaco. Le site News Tank Football a calculé les revenus que vont toucher les deux clubs français pour leur parcours jusqu'en quarts de finale. Voilà ce que ça donne.
Ligue des champions 2014-15 : 50,8 M€ pour @PSG_inside 47,4 M€ pour l'@AS_Monaco http://t.co/8jNsRXJyot @UEFAcom @ChampionsLeague
— News Tank Football (@NewsTankFoot) 23 Avril 2015
Pour arriver à ces sommes, ce site spécialisé dans l'économie du sport s'est basé sur le barème de l'UEFA et les gains des éditions précédentes. La différence de revenus entre le PSG et l'ASM s'explique en partie par le fait que les Parisiens ont gagné cinq matchs dans cette campagne 2014-2015, contre quatre pour les Monégasques.
Le barème établi par l'UEFA pour la répartition des revenus en Ligue des champions. - Capture d'écran 20 Minutes
Nenhum comentário:
Postar um comentário