Logiques vainqueurs du FC Kairat Almaty ce jeudi (1-0) grâce à un bijou de Wahbi Khazri, les Girondins auraient pu se mettre à l'abri avant le match retour au Kazakhstan. Les trois leçons du match.
Les Girondins ne sont pas à l'abri
S'ils ont globalement su gérer leurs temps faibles face à une équipe limitée, malgré l'expérience d'Anatoliy Tymoshchuk et le talent d'Isael, les hommes de Willy Sagnol auraient clairement pu mieux exploiter leurs temps forts. Manquant tantôt de tranchant, tantôt de réalisme dans les derniers mètres, les Bordelais s'en sont remis à une (nouvelle) merveille de Wahbi Khazri pour faire la différence. La frappe enroulée de l'international tunisien (27e) suffit donc au bonheur du club aquitain, mais avant de faire 6 000 kilomètres pour rejoindre le Kazakhstan dans une semaine, la marge n'est pas énorme.
Rolan monte en puissance
Titulaire pour la première fois de la saison, Diego Rolan a démontré en 84 minutes qu'il avait (pour l'instant) la tête à Bordeaux. Malgré une superbe occasion (37e), l'attaquant uruguayen n'est pas parvenu à marquer, mais il a su se montrer précieux dans le jeu offensif des Girondins. Une prestation d'autant plus appréciable qu'à ses côtés, Isaac Kiese-Thelin a encore rendu une copie très neutre. Clairement, il vaudrait mieux pour Bordeaux que Rolan soit encore présent dans l'effectif le 1er septembre.
Contento, encore un blessé...
Comme si l'infirmerie girondine n'était pas suffisamment remplie (Sané, Diabaté, Sertic, Plasil...), Diego Contento a dû céder sa place dès la 14e minute de jeu en raison d'une blessure musculaire à une cuisse. Un nouveau coup dur pour Willy Sagnol, qui ne compte donc plus qu'un latéral gauche de métier (Maxime Poundjé) après le départ en prêt de Théo Pellenard au Paris FC. Pas la situation la plus confortable avant de négocier deux déplacements, à Lille dimanche en Ligue 1 puis à Almaty, non loin de la frontière chinoise, jeudi pour un match retour qui aurait pu être mieux préparé.
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