quinta-feira, 10 de setembro de 2015

L'OL a mal à ses joueurs

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Et un de plus. Nabil Fekir a rejoint la longue liste des grands blessés du côté de l'Olympique lyonnais. Un mal récurrent qui n'est peut-être pas terminé.
Fekir, Lacazette, Jallet, Fofana, Grenier. Pour l'OL, au rayon des éclopés, ce début de saison ressemble au précédent…De quoi alimenter l'idée qu'on s'y blesse davantage ? Qu'on y est mal soigné ? L'affirmer pourrait nous coûter un procès, mais ce serait injuste tant les cas sont tous différents. Ce qu'on peut argumenter sans souci, c'est que l'OL étant le principal fournisseur de jeunes joueurs de la Ligue 1, statistiquement, il y a plus de chances pour qu'on y comptabilise plus de blessés.

Lacazette et Grenier ont beaucoup donné aux sélections nationales de jeunes avant d'évoluer avec les pros. Pour peu qu'un gamin présente une petite faiblesse congénitale musculaire ou tendineuse, l'accumulation des matches peut la révéler soudainement quand les premières saisons professionnelles leur demandent d'être au taquet, en Championnat comme en Coupe d'Europe. Le cas de Fekir est toutefois quelque peu différent puisque la formation lyonnaise l'a "laissé tomber" durant quatre années avant de le récupérer en U19. À Vaulx-en-Velin puis à Saint-Priest, il n'a donc pas eu le suivi médical de ses contemporains du centre de formation. Ce qui est certain en revanche, c'est qu'on lui a beaucoup demandé depuis…

Grenier, l'interminable séjour à l'infirmerie

Si l'on excepte la problématique Gourcuff, qui n'est plus au club mais dont un trait de fracture à une cheville n'avait pas été "vu" par le staff médical lyonnais (l'épisode dit "de la promenade du chien" en mai 2014), celle de Clément Grenier est la plus "douloureuse". Terrassé par une pubalgie, il est allé de rechute en rechute depuis qu'il a ramassé un staphylocoque doré durant une infiltration (sur ce coup-là, le proche entourage médical n'est forcément pas exempt de reproche).

L'Ardéchois en a pourtant suivi, des protocoles pointus de remise en forme progressive. Notamment ceux qu'il s'est infusés à Saint-Raphaël en 2014 et en 2015, après sa rupture totale du quadriceps contre Arsenal en juillet. Il a été opéré depuis mais l'OL n'a pas beaucoup communiqué à ce sujet. Actuellement en rééducation/remusculation à Lyon, il ne devrait pas tarder à recourir. Si tout va bien, il pourrait bien pointer le bout de son quadriceps flambant neuf chez les pros dans deux mois. En avait-il trop fait la première fois ? La pression dans la cité des Gones est-elle si grande qu'il faille se requinquer trop vite ? Est-ce lui qui se la met ? Son club ? La guérison a d'étranges mystères de l'âme…

Tout le monde devra être encore plus patient. Quant à Gueïda Fofana, il avait choisi de confier sa cheville le 11 juillet 2014 non pas aux sommités lyonnaises mais au professeur néerlandais mondialement connu qui avait opéré CR7 en 2008 Cornelis Nicolaas Van Dijk. Un an après, les vis qu'on lui avaient posé le font tellement souffrir qu'il lui faut encore attendre leur ablation avant de songer à fréquenter des terrains qu'il retrouva fugitivement en juin dernier. Gueïda lui même se demande s'il n'en a pas trop fait pour revenir au plus vite…Rappelons qu'il n'est pas un produit maison mais qu'il a été formé au Havre.
Clément Grenier s'écroule face à Arsenal, le début d'une nouvelle galère. (L'Equipe)
Clément Grenier s'écroule face à Arsenal, le début d'une nouvelle galère. (L'Equipe)
Les trois plus gros blessés lyonnais, Fekir, Grenier et Fofana nous amènent à conclure avec l'anecdote suivante. Un jour d'été 1996, José Broissart, alors responsable de la formation lyonnaise avait l'oeil sur Florian Maurice, revenu des JO avec les Bleuets de Raymond Domenech. L'actuel recruteur en chef de l'OL avait alors disputé une cinquantaine de matches. Et Broissart d'imaginer le pire : "un jour ce sera un massacre", avait-il prédit. Le 3 septembre 1996, avec l'OL, à Nantes, Florian Maurice se rompait le tendon d'Achille droit. À 22 ans, jamais il ne redeviendra l'incroyable avantcentre qu'il était. Près de vingt ans plus tard, si la médecine a progressé, les athlètes, eux, sont plus sollicités que jamais. Un massacre ?
PARIS-SG

Les grands perdants de l'été

Si le PSG s'est bien renforcé cet été, il a finalement très peu dégraissé. Pour pas mal de joueurs, la saison à venir promet d'être longue.

Sirigu à la Trapp

Di Maria, Trapp, Kurzawa, Stambouli… Le PSG avait à cœur cet été de renforcer un effectif déjà bien fourni, en qualité comme en quantité, histoire de viser un peu plus loin sur la scène européenne. Seul problème, aucun joueur majeur n’est parti, et la concurrence s’annonce donc encore plus rude que lors de l’exercice précédent. La première victime se nomme évidemment Salvatore Sirigu, titulaire indiscutable depuis son arrivée au club, à l’été 2011 (145 matches de Ligue 1 en quatre saisons), mais relégué à un rôle de doublure depuis l’arrivée de Kevin Trapp. Le gardien italien paye une dernière saison plus que moyenne, au cours de laquelle il aura fait gagner très peu de points à son équipe, et où il aura montré ses limites au plus haut niveau, notamment face au Barça en Ligue des champions. Plus globalement, Sirigu donne l’impression de ne pas avoir progressé depuis son arrivée. Ses points forts sont toujours les mêmes. Ses points faibles (jeu aérien, sorties, jeu au pied, tendance à boxer beaucoup de ballons) aussi. A moins que Trapp ne se troue sur la durée, le gardien de 28 ans va certainement devoir se contenter des Coupes nationales. Une bien maigre consolation pour le n°2 de la sélection italienne…

Pastore et Lucas jokers de luxe

Devant, l’arrivée de Di Maria change également considérablement la donne. Au moins au niveau de l’équipe type. On ne voit pas trop comment Laurent Blanc pourrait ne pas titulariser l’ancien de Manchester en attaque aux côtés de Cavani et Ibra dans son inamovible 4-3-3. Ce qui relèguerait donc Lucas, qui tarde toujours à décoller, sur le banc, mais aussi Javier Pastore, qui sort pourtant d’une saison aboutie, sa meilleure sous le maillot parisien. S’il peut aussi évoluer dans le milieu à trois, «El Flaco» semble là aussi barré par le trio Motta-Verratti-Matuidi. Pastore devrait alors se contenter des matches de seconde zone. Quand on sait qu’il fonctionne avant tout à l’affect, ça pourrait bien impacter ses performances quand le coach parisien décidera de faire appel à ses services.
Pastore aura du mal à se faire une place dans les gros matches. (L'Equipe)
Pastore aura du mal à se faire une place dans les gros matches. (L'Equipe)

Des miettes pour Douchez, Van der Wiel et Lavezzi

L’arrivée de Trapp a fait glisser Nicolas Douchez au rang de troisième gardien du club. Autant dire que, sauf blessures, le portier de 35 ans n’a que très peu de chances de jouer. Même chose pour Grégory Van der Wiel, qui fait les frais depuis le début de saison de la montée en puissance de Serge Aurier sur le flanc droit de la défense. Un poste que Laurent Blanc devrait confier de temps à autre à un Marquinhos qu’il tient en haute estime, mais qui manque cruellement de temps de jeu dans l’axe, où il est barré par Thiago Silva et David Luiz. Avec un effectif au complet, Ezequiel Lavezzi a lui aussi de grandes chances d’être relégué en bout de banc tout au long de la saison. Cavani, Di Maria, Pastore ou encore Lucas semblent avoir plusieurs longueurs d’avance sur «El Pocho» pour occuper les couloirs. Comme le n°22 parisien, plusieurs joueurs vont donc devoir s’armer de patience et profiter de chaque minute offerte par leur coach pour prouver qu’ils méritent mieux qu’un simple rôle de faire-valoir. En cas d’échec, il leur restera alors le mercato d’hiver pour essayer de rebondir. Mais ailleurs.
LIGUE 2

Malonga, un retour bien préparé

À 28 ans et après des expériences en Suisse et au Portugal, Chris Malonga revient en France. En Ligue 2, à Laval... et en toute humilité. Son discours s'accompagne de belles promesses.
On l’avait un peu perdu de vue. Exilé à l’étranger depuis 2010 (Lausanne Sports, Guimaraes), Chris Malonga a effectué son retour en France début août. Celui qui avait éclaté à Nancy en 2007-08 et signé des débuts convaincants en Ligue 1 (32 matches, 5 buts) a rejoint Laval et la Ligue 2 pour deux ans.

Un come-back dans l’Hexagone trois ans et demi après son dernier match, disputé avec l’AS Monaco, alors en L2. «J’ai eu cette opportunité de rallier la France avec un staff qui me voulait vraiment et m’a témoigné sa confiance, explique le milieu offensif, de sa voix calme et posée. Les dirigeants lavallois s’étaient déjà intéressés à moi l’été dernier, mais ça ne s’était pas fait car j’avais déjà donné mon accord à Lausanne. Cet été, ils sont revenus vers moi et j’ai eu le temps de discuter plusieurs fois avec l’entraîneur (Denis Zanko). J’ai pris contact également avec deux, trois amis qui ont connu Laval, un club sain qui arrive à assurer son maintien assez aisément chaque saison depuis plusieurs années. Ça s’est fait naturellement.»
Le joueur de 28 ans (1,83 m, 76 kg) refoule les terrains français à son grand enchantement : «Je suis ravi de revenir, et Laval est une bonne étape pour retrouver la France. Mais je n’avais pas quitté le pays en mauvais termes. J’avais été prêté par Monaco et entre-temps, il n’y avait pas eu d’autres possibilités pour rester en France. Ou du moins ceux qui s’étaient manifestés l’avaient fait trop tard. Alors, je suis parti. Aujourd’hui, c’est avec beaucoup de plaisir que je rentre». Un plaisir qui ne s’est pourtant jamais évaporé. «Je ne l’avais pas perdu, au contraire. À Lausanne (en 2012-13 puis 2014-15, 56 matches de Championnat, 13 buts), j’étais dans un club que je connaissais car j’y avais été prêté par Monaco la première fois. Même si la saison dernière s’est avérée compliquée, je n’ai jamais perdu cette notion de plaisir. Et au Portugal (à Guimaraes en 2013-14, 17 matches de Primeira Liga, 4 de Ligue Europa), c’était vraiment le top. Là, j’ai vraiment apprécié. Le Championnat, mes coéquipiers, l’atmosphère autour du club, les supporters… Je connaissais très peu le Championnat portugais et j’ai pu voir qu’il y avait de bons joueurs. C’est une compétition sous-médiatisée à mon sens. Ça m’a permis de m’ouvrir à d’autres horizons, d’apprendre une nouvelle langue. J’ai clairement mûri avec ces expériences. Je ne regrette rien, et si c’était à refaire, je le referais.»

«Beaucoup de joueurs sont passés par cette étape-là et ça ne me fait pas peur»

Voici donc le virevoltant gaucher de retour en Ligue 2, qu’il qualifie lui-même de «Ligue 1 bis». « Elle accueille des éléments de qualité. Je sais que beaucoup de joueurs ont emprunté le même parcours que le mien. Ça ne me fait pas peur, relève le joueur franco-congolais (18 sélections, 3 buts avec le Congo). À chacun son chemin, son timing et sa chance. J’essaie de m’occuper de moi-même et c’est déjà pas mal (rires). Je ne m’inspire pas d’exemples précis, mais je reste attaché à Nancy, mon club formateur, et je parle souvent avec Michaël Chrétien ainsi qu’avec Youssouf Hadji, qui sont «rentrés» en Ligue 2. «Yous» a fait une saison énorme l’année dernière et ça ne l’a pas empêché d’en faire une supplémentaire en L2, même si c’est Nancy. C’est le football…»

Malonga retrouve les terrains français en toute modestie et se fixe l’objectif raisonnable «à moyen terme de rejouer, et d’être titulaire, déjà.» «Après, le reste viendra tout seul, finalement, ajoute-t-il. Si l’équipe est performante et si je suis performant, ce qui devra arriver arrivera. Ce serait présomptueux de dire que j’arrive ici pour repartir là-bas. Aujourd’hui, j’arrive en toute humilité, j’essaie d’apporter ma pierre à l’édifice. Et après… Seul Dieu sait ce qu’il se passera. Je viens d’avoir 28 ans (le 11 juillet), j’ai encore plusieurs années devant moi. J’entends dire que 27-28 ans c’est la force de l’âge… J’espère le prouver. Pour être honnête, si j’avais voulu m’exiler cet été dans des pays lointains et exotiques, j’aurais pu le faire, mais j’ai préféré signer à Laval. Chacun interprète ce choix comme il le veut, mais parfois il faut savoir reculer pour mieux sauter.» Et après, pourquoi ne pas «sauter» en L1, où il a déjà disputé 85 rencontres (10 réalisations) ? «L’avenir nous le dira, mais mon objectif est d’apporter quelque chose de plus et rendre la confiance que le club m’a témoignée en me faisant signer deux ans, et en étant vraiment derrière moi avant que je m’engage.» Le gaucher est loin d’être blasé et tient un discours rafraîchissant qui n’est pas si courant : «J’ai évidemment encore des rêves. Je fais du foot depuis tout petit. Certains le voient comme un métier, d’autres comme une passion. Pour moi, certes, c’est mon métier car c’est mon gagne-pain, mais c’est une vraie passion et ça l’a toujours été, même s’il y a eu des moments difficiles. À aucun moment, je n’ai douté de cette passion.»

Des débuts fracassants

Malonga s’est entretenu seul avant sa signature et a repris la compétition plus vite que prévu. «Le préparateur physique était surpris de me retrouver dans un tel état, ça fait plaisir. On sait que le travail fourni à côté n’a pas servi à rien», confie-t-il. D’autant plus encourageant qu’il a vécu avec Laval un début de saison ensoleillé. Après cinq journées, les Tango sont quatrièmes (trois victoires, un nul, une défaite) et restent sur cinq succès de rang entre L2 et Coupe de la Ligue (1er et 2e tour). «C’est un groupe qui se connaît bien et qui a vécu pas mal de choses ensemble depuis plusieurs années maintenant. Quelques nouveaux sont venus se greffer, dont je fais partie. On s’est simplement mis dans la roue du groupe. Il y a un beau mélange. L’amalgame a pris, maintenant il faut que ça dure.» Titulaire en Coupe de la Ligue, Malonga (36 minutes en L2 depuis son arrivée le 5 août) a surtout frappé fort quand il a refoulé les pelouses du Championnat, le 21 août, puisque, seulement treize minutes après son entrée en jeu, il a marqué et offert la victoire face au Red Star (2-1) d’un lob subtil du pied gauche.«Évidemment que ça fait plaisir, mais ça reste anecdotique que ce soit moi ou un autre qui ait marqué. L’important était de s’imposer à domicile, ce qu’on n’avait pas su faire depuis le début de la saison», commente-t-il avec discrétion, fidèle à son caractère.
Laval va tenter de confirmer cette belle tenue vendredi contre Metz. Un redoutable client pour s’étalonner. Malonga ne dispose pas encore d’indices pour savoir s’il débutera -Zanko ne dévoile son onze de départ qu’au dernier moment- mais, quoi qu’il en soit, son objectif est d’offrir à sa nouvelle équipe un plus dans le secteur offensif. «Je suis venu ici car le discours du coach m’a beaucoup plu. Il cherchait des joueurs de couloir capables d’animer offensivement», ce que le Franco-Congolais a souvent fait à gauche, et ce qu’il a fait aussi à droite face au Red Star. «Les joueurs de couloir sont libres, on a le droit de permuter. Comme tout entraîneur, Zanko veut un équilibre. Je suis entré pour jouer à gauche et j’ai finalement évolué à droite la plupart du temps. C’est de ce côté droit que j’ai pu marquer le but. Il n’y a pas de poste arrêté.» Qu’on se le dise, Malonga est bourré de bonnes intentions, paré pour réussir son retour et maître de son destin. «Tous les feux sont au vert, je suis bien mentalement et physiquement. Après… la balle est dans mes pieds.»

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