quarta-feira, 19 de agosto de 2015

Monaco, trop fragile défensivement, voit la qualification s'éloigner

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Sur la pelouse de Valence, Monaco a été très fragile défensivement et n'a pu éviter la défaite (3-1). Son but marqué à l'extérieur lui laisse de l'espoir pour le match retour, mais la qualification s'est éloignée... Le match au coup par coup.

Le coup de pression

On a rarement vu mieux pour se mettre dans l'ambiance. Une foule immense de supporters valencians attendait les bus des joueurs aux abords du stade Mestalla, à plus de deux heures du coup d'envoi de la rencontre. Une effervescence extraordinaire. De quoi surmotiver les joueurs espagnols... Et peut-être aussi de quoi mettre un sacré coup de pression sur la jeune escouade monégasque.

Le coup de froid

Le début de la rencontre est maladroit de la part des Monégasques. Dès la 1ère minute, Bernardo Silva écope d’un carton jaune pour un pied qui traîne. Le pire arrive trois minutes plus tard. De Paul provoque balle au pied Raggi sur l’aile gauche de l’attaque espagnole et centre au deuxième poteau. Echiejile défend très mal et laisse passer Feghouli dans son dos. Même en déséquilibre, l’international algérien remet de la tête dans l’axe. Rodrigo n’a plus qu’à pousser l’offrande. Subasic, complètement délaissé, est battu (1-0, 4e). Une défense du Rocher vraiment élastique…

Le coup de collier

Etouffés par une belle machine de Valence depuis l’ouverture du score, les Monégasques ne voient plus le jour. Pasalic perd ballons sur ballons et le milieu de terrain de l’ASM prend l’eau. Il faudra attendre la demi-heure de jeu et une action bien construite pour redonner du jus à Monaco. Anthony Martial décale Bernardo Silva sur la droite qui patiente jusqu’au dernier moment pour placer une frappe du droit. Ryan détourne le ballon sur le poteau. Le vent change alors de direction. Les ouailles de Leonardo Jardim remettent le pied sur le ballon et contrôlent les débats. Sacré revirement de situation. 

Le coup pour rien

Trente-neuvième minute. Fabinho déborde sur la droite et ajuste un centre à ras-de-terre à destination d'Anthony Martial, qui bute sur Ryan d'une madjer. L'ancien Lyonnais reprend le ballon victorieusement du pied droit et égalise. Il s'en va fêter son but mais sa joie est de courte durée : l'arbitre assistant a levé son drapeaux. Martial était hors-jeu, de peu. Mais hors-jeu quand même. Un coup pour rien pour l'ASM.

Le coup de rein

Après avoir bien fini le premier acte, les Monégasques reviennent sur la pelouse gonflés à bloc et mettent la pression sur la défense espagnole dès l'entame de la seconde période. Anthony Martial, décidemment très en jambes, sonne la charge : servi à 35 mètres complétement excentré à gauche, l'attaquant de l'ASM humilie Barragan puis dépose Mustafi d'un débordement dévastateur. Vezo renvoie mal le ballon et Pasalic, en embuscade, égalise d'un plat du pied droit impeccable.

Le coup de la panne

Sur un centre long et bien lisible pour la défense monégasque, Andrea Raggi surprend. Au lieu de piquer un sprint pour couvrir son aile droite et éviter un centre en retrait meurtrier, le latéral italien se met à trottiner…  et laisse passer dans son dos Pablo Piatti. L’international argentin se faufile et centre en une touche pour Dani Parejo qui fusille Subasic. Le coup du gars qui grille la politesse dans le dos, ça va une fois, mais deux fois...

Le coup de poignard

La fin du match approchait, Monaco continuait de tenir la possession de la balle et de se montrer dangereux sur certaines banderilles. Un penalty est même oublié sur Anthony Martial à la 73e minute à la suite d’un rush personnel, où l’ancien lyonnais s’est baladé dans la défense des Murcielagos. A cinq minutes du terme, sur une énième approximation de la défense monégasque, Wallace loupe son dégagement de la tête. Une partie de flipper se déroule dans la défense et le ballon revient sur Sofiane Feghouli. L’ailier valencian ne se fait pas prier et fusille Subasic à l’entrée de la surface. Coup dur (3-1). 

Le coup sûr

Le Valence CF s'est à chaque fois qualifié lors des quatre dernières fois qu'il a disputé le tour préliminaire de la Ligue des Champions (1999, 2000, 2006 et 2007). Cela s'annonce compliqué pour l'ASM.

Le coup d'oeil : Laurent Viaud (champion de France 1997 avec l'ASM)

Il y a une énorme erreur d'arbitrage

"C’est un résultat vraiment rageant… Pour moi, à 2-1 il y a une énorme erreur d’arbitrage qui coûte vraiment cher. Après, bien sûr, il y a eu quelques largesses défensives qui à ce niveau-là, ne pardonnent absolument pas. Mais bon, moi je veux bien. Ils peuvent mettre la vidéo, pas la vidéo. Mais quand vous avez un arbitre qui n’a pas... (il temporise) Allez ! On va rester poli ! Qui n’a pas le courage de signaler un penalty à trente centimètres de lui. Que voulez-vous faire ?  C’est une honte franchement. Quand on sait ce que ça coûte aux clubs. J’ai parfois l’impression qu’ils ne se rendent pas compte du travail effectué pour en arriver là."

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