Le PSG et l'OM n'ont pu se départager au terme d'une rencontre fade dimanche soir au Parc des Princes en clôture de la 10e journée de Ligue 1 (0-0).
Le Parc des Princes, un peu plus bruyant à chaque match depuis le retour des Ultras, n'aura pas assisté au plus grand "Classique" de son histoire. La faute à des Marseillais très défensifs et à des Parisiens en manque d'imagination dimanche en clôture de la 10e journée de Ligue 1.
Les deux équipes ne se sont pas procurées beaucoup d'occasions franches. Edinson Cavani a eu quelques situations dangereuses. Ses deux têtes, sur deux coups francs tirés par Di Maria, puis Lucas, n'ont pas trouvé le cadre (34e, 68e). C'est également l'Uruguayen qui a été au terme d'une action litigieuse où M. Turpin a décidé de ne pas siffler penalty après un contact entre l'attaquant et Rolando. En fin de match, Edinson Cavani avait le ballon de la victoire au bout des crampons, mais sa reprise face au but vide, après un centre de Blaise Matuidi, n'a pas trouvé le cadre (82e).
Rudi Garcia et ses hommes pourront se satisfaire de ce point pour entamer l'an 1 du projet McCourt. Alors que Paris ne montre pas de progrès significatif lorsque son adversaire joue de cette manière. Avec la victoire de l'OGC Nice, le PSG, troisième, se retrouve à 6 points du leader, Marseille revient à hauteur de Lyon à la 11e place.
Ce que vous n’avez peut-être pas vu : le marquage individuel pour les Marseillais
En 5-3-2, les Marseillais étaient clairement venus au Parc des Princes pour bloquer les offensives parisiennes. Chaque joueurs olympiens avaient à sa charge un adversaire bien défini. Ainsi, Florian Thauvin et Zambo Anguissa devaient s'occuper des montées de Serge Aurier et Maxwell alors que Lassana Diarra restait entre les deux lignes pendant que Rod Fanni, Rolando et Doria devaient contenir Lucas, Edinson Cavani et Angel Di Maria. Sans grande volonté de se porter vers l'avant.
Un système qui a gêné les hommes d'Unai Emery, incapables de trouver des solutions pour mettre à mal ce bloc défensif. L'Espagnol a bien demandé à Lucas de venir se balader entre les deux lignes marseillaises, mais à chaque fois qu'il a été trouvé, l'étau s'est vite refermé. Comme depuis le début de la saison, Paris a manqué d'imagination et de prise de risque dans les 30 derniers mètres.
En revanche, l'équipe mise en place par Rudi Garcia n'a rien pu créer offensivement. Trop occupée à s'occuper de ne pas prendre de but. À la récupération du ballon, les Sudistes n'avaient aucune solution devant eux. Clinton Njie et Bafetimbi Gomis ont passé trop de temps dans leur moitié de terrain pour espérer peser offensivement. Après la pause, Rudi Garcia a même densifié son système défensif en faisant rentrer Zinédine Machach à la place de Clinton Njie. Bien trop prudent pour pouvoir ramener plus qu'un match nul.
Le joueur : Lassana Diarra
Quand le milieu de terrain est sur la pelouse, Marseille n'a plus tout à fait le même visage. Lassana Diarra a été le meilleur joueur de son équipe dimanche au Parc des Princes pour sa 5e titularisaiton de la saison. Oubliés les douleurs au dos, par son assurance, sa capacité à garder le ballon et à faire remonter son bloc, le Marseillais a été très important dans un match où il a fallu courir. A plusieurs reprises, l'international français a pu faire des différences pour lancer les actions de son équipe, mais à chaque fois il était bien trop loin du but d'Alphonse Areola pour réussir à impacter le déroulement de la rencontre. Ce retour, après les 90 minutes disputées face à Metz la semaine dernière, est une très bonne nouvelle pour Rudi Garcia, qui va avoir besoin de Lassana Diarra.
Et si Di Maria ne débutait pas le prochain match ?
Critiqué depuis le début de saison, Angel Di Maria n'a, de nouveau, pas réalisé une grande performance dimanche. L'Argentin était celui qui devait dyamiser l'attaque parisienne, lui apporter de la technique et de la vitesse alors que les Olympiens sont restés très bas sur le terrain. L'ancien mancunien aura pratiquement manqué tout ce qu'il a tenté, malgré le fait qu'il ait été plus souvent trouvé par ses partenaires que lors des précédentes sorties du PSG. Une situation qui doit commencer à faire réfléchir Unai Emery alors que Jesé et Hatem Ben Arfa attendent toujours leur tour. Les sifflets qui ont accompagné sa sortie (75e) sont venus sanctionner la performance d'Angel Di Maria.
La statistique à retenir :
Paris restait sur 10 victoires consécutives face à l'OM, toutes compétitions confondues. 7 en Ligue 1. Marseille a réussi à y mettre fin dimanche mais reste encore sur 13 matches, sans succès face aux Parisiens. Il faut remonter au 27 novembre 2011 pour voir l'OM battre le PSG (3-0, au Vélodrome).
Le plus : Juan-Pablo Sorin au coup d'envoi
Il n'a joué qu'une saison au Paris Saint-Germain (2003-2004), mais il aura marqué l'histoire du club par le personnage qu'il représente. "C'est grâce à ce que je suis, je suis entier et je veux montrer ma vérité aux supporters", expliquait l'Argentin qui a donné le coup d'envoi de ce PSG-OM dimanche au Parc des Princes. L'ancien latéral gauche a accordé quelques mots à Goalavant la rencontre, à retrouver très vite sur le site.
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