Dans le numéro de France Football en vente depuis ce mardi, André-Pierre Gignac a accepté de répondre aux questions de FF au cours d'un long entretien. En voici quelques extraits.
Son transfert aux Tigres
«J’avais des clubs allemands et anglais. Les Turcs ont été pressants aussi. J’ai discuté et écouté beaucoup de monde. Mais j’avais vraiment une idée en tête : partir loin, découvrir autre chose mais avec un véritable challenge sportif. Les Tigres étaient sur moi depuis quatre mois mais ils ont attendu notre dernière position en Europe pour agir.»
L'ambiance au Mexique
«Ici, chaque match est une fête, avec des mariachis, des tifos d’enfer, des feux d’artifice, des supporters qui ne se taisent jamais même quand on perd. Chez nous, dans le "Volcan", c’est toujours à guichets fermés. 90% des personnes viennent au stade avec le maillot jaune du club, les hommes, les femmes, les enfants. Pour récupérer une loge, il faut attendre quatorze ans. Pour mon accueil à l’aéroport de Monterrey quand j’ai signé, il y avait près d’un millier de personnes ! Même moi, je me surprends à faire des vidéos dans des endroits comme l’Azteca.»
Le niveau de jeu de la LigaMX
«Il y a une vraie exigence de résultat. On est dans le style sud-américain mais pas dans le genre agressif, argentin. C’est plus basé sur la possession de balle, comme avec l'Espagne, avec beaucoup de petits joueurs vifs, des "Chaparritos", qui provoquent, des mecs qui vont au duel. Je me tape des défenseurs de 1,85 m, voire plus, qui te laissent peu de marge. Mais j’ai besoin de ce contact (il frappe dans ses mains). Ça m’a permis de progresser dans les petits espaces, d’être plus précis dans mes contrôles et mes enchaînements. Dans les derniers matches avec l'équipe de France, je n’ai pratiquement raté aucune remise alors que c’était souvent ce qu’on me reprochait avant. Je suis devenu plus habile dans mon jeu dos au but.»
Sa meilleure saison
«C’est la plus riche et la plus aboutie à tous les niveaux. Personnellement, collectivement et humainement. Je n’aurais jamais pu vivre cela en Europe sinon à jouer au Barça, au Bayern ou au Real ! Je suis en fait sur ma lancée des trois dernières saisons à Marseille. J’avais mis 22 buts en 2013 avec la Coupe d’Europe, 23 en 2014 et encore 23 l’année passée dont 21 buts en L1. Là, j’en suis déjà à 33 réalisations "TTC" dont 26 en Championnat.»
Ses rapports avec Didier Deschamps
«J’ai toujours su que le coach était intègre et pas influençable que ce soit à l’OM ou à la tête des Bleus. Il a prouvé en me reprenant en équipe de France qu’il était hermétique à un environnement. Hormis dix minutes de tension dans un vestiaire, ça n’a jamais été la guerre entre nous. Il n’y a pas d’animosité, au contraire. Le coach sait faire la part des choses. Il ne laisse jamais rien au hasard. Je sais par exemple qu’il regarde mes matches au Mexique.»
Karim Benzema, l'affaire de la sextape
«Je ne me réjouis jamais du malheur des autres. C’est la vérité. Que le bon dieu donne à Karim encore beaucoup de titres avec le Real ! À lui, mais aussi à beaucoup de monde. Je pense aussi à Mathieu (Valbuena) dans cette affaire. Il encaisse beaucoup de choses depuis des mois. Moi, je suis heureux où je suis, de ce que je fais et je souhaite ce bonheur et cette plénitude à tout le monde. Je ne veux devoir ma sélection qu’à mon travail et mes performances.»
Le making-of de l'entretien
Le lieu : chez lui dans sa villa du quartier de San Pedro à Monterrey. Pizzas au menu. Vin mexicain (excellent !) pour son interlocuteur et eau plate pour lui.
La tenue : bermuda et tee-shirt gris. Claquettes. Encore plus de 30 degrés à 21 heures en cette fin avril.
La durée : trois heures.
Le niveau de connivence : correct. Connu à Lorient, plus revu à Marseille et contacts dans le cadre de l’équipe de France depuis sept ans.
Note de disponibilité : 10/10. Moment très sympa.
JALLET, GONALONS ET UNE HYUNDAI
Hyundai profite au mieux de son partenariat avec l’Olympique lyonnais.
La marque de voiture coréenne, principal sponsor du club rhodanien, n’hésite pas à mettre à contribution les joueurs de l’OL pour faire la promotion de ses nouveaux véhicules. Samedi, Christophe Jallet et Maxime Gonalons sont en effet apparus dans l’émission automobileDirect Auto sur D8 pour tester le nouveau SUV du constructeur coréen. Sur la pelouse du Parc OL, les deux Lyonnais se sont affrontés dans un duel de précision centré autour de la voiture. Au programme : balle à faire passer par la fenêtre passager, cuir à placer dans le coffre, le tout commenté par un journaliste avec beaucoup trop d’entrain. Un savoureux mélange.
La marque de voiture coréenne, principal sponsor du club rhodanien, n’hésite pas à mettre à contribution les joueurs de l’OL pour faire la promotion de ses nouveaux véhicules. Samedi, Christophe Jallet et Maxime Gonalons sont en effet apparus dans l’émission automobileDirect Auto sur D8 pour tester le nouveau SUV du constructeur coréen. Sur la pelouse du Parc OL, les deux Lyonnais se sont affrontés dans un duel de précision centré autour de la voiture. Au programme : balle à faire passer par la fenêtre passager, cuir à placer dans le coffre, le tout commenté par un journaliste avec beaucoup trop d’entrain. Un savoureux mélange.
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