terça-feira, 3 de maio de 2016

LYON ET MONACO VERS LEUR FINALE, TOULOUSE GARDE ESPOIR

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Cette Ligue 1 restera indécise jusqu'au bout. En haut, Lyon et Monaco, victorieux, luttent pour la deuxième place, devant Saint-Étienne, Nice et Lille, au coude-à-coude pour l'Europe. En bas de tableau, le Gazélec profite de la défaite de Reims pour garder la tête au-dessus de la ligne de flottaison, et Toulouse se donne des raisons d'y croire. 


Qui sera champion de France ?

  « C’est bien d’avoir une finale du championnat de France, car le Qatar ne fait pas partie de la France. Il y aura donc un titre de champion de France à la clé. C’est ce qu’il faut se mettre dans la tête. Et ça sera merveilleux pour celui qui va gagner. » Jean-Michel Aulas ne se laisse pas duper par le PSG, c'est bien un huitième titre de champion de France que ses Gones iront chercher face à Monaco le week-end prochain. Seulement voilà, le président de l'Olympique lyonnais n'a pas vraiment poussé sa réflexion jusqu'au bout. C'est pourtant simple : si PSG = Qatar, alors Monaco = Russie. Or, si on ouvre un manuel d'histoire, on se rend compte qu'il y a peu, Nice = savoyarde-piémontaise et que Saint-Étienne = banlieue de Lyon. Donc, selon la logique implacable de JMA, Lyon est en fait déjà champion de France. Mais rassurez-vous, « Qatar c'est une joke (blague) pour vous faire sourire  » , il l'a dit sur Twitter. 


Vous avez regardé  Caen-Bastia  et vous n'auriez pas dû

Regarder ce match, c'était comme s'infliger volontairement un footing le dimanche à 6 heures du matin. On est contents de dire aux copains qu'on l'a fait, ça nous donne bonne conscience, mais au fond de nous, on sait que c'était aussi douloureux qu'inutile. D'un côté, Caen n'avait plus rien à jouer, et de l'autre, la défaite de Reims face à Montpellier avait sauvé les Corses. Du coup, on a eu le droit à 90 minutes de rien du tout, sans Peybernes, Ayité, Palmieri et Brandão. À part une frappe de Rodelin, les Caennais n'ont offert aucun cadeau à leurs supporters et au Malherbe Normandy Kop qui fêtait ses 20 ans. Comme lors d'un footing, les gars ont couru tout droit sans penser à rien d'autre qu'à la douche du retour. Triste. 


La bonne question de la semaine : les supporters marseillais doivent-ils lancer le slogan « Passi no se va » ?

 Grâce à sa courte victoire à Angers (0-1), l'Olympique de Marseille a enfin assuré son maintien en Ligue 1. C'est anecdotique, bien évidemment, tant personne ne s'attendait vraiment à voir les Phocéens descendre. Mais c'est un petit ouf de soulagement quand même. Tout est toujours possible dans une saison comme celle-ci. Malgré ce maintien, et ce nouveau visage montré à Jean Bouin, Marseille n'est pas encore sorti de la galère. Il va bientôt falloir trouver un remplaçant à Franck Passi. Ou pas. Pourquoi le bon bouche-trou ne resterait-il pas à la tête du club la saison prochaine ? Si l'hypothèse est rigolote aujourd'hui, elle prendrait du poids en cas de victoire en finale de la Coupe de France. On éviterait au moins l'enflammade de la Canebière quand un nouveau grand nom du football sera annoncé comme le nouveau messie avant de se planter en beauté au Vélodrome. Tout ça est encore bien anecdotique. La décision appartiendra de toute façon aux prochains propriétaires du club. 


Le top 5

 Stéphane Ruffier (AS Saint-Étienne) : « C’est la première fois que je vois un gardien à ce niveau-là dans un match. Il a été exceptionnel. Sans cela, on aurait pris quatre ou cinq buts...  » Christophe Galtier a les idées claires. Son Stéphane a sorti pas moins de 7 parades décisives face à Toulouse. Le mur de Game of Thrones peut aller se rhabiller.
 Ryad Boudebouz (Montpellier Hérault Sport Club) : Dans un match tendu à Reims, Ryad a délivré trois passes décisives à ses collègues (2-3) et grimpe ainsi à la deuxième place du classement des passeurs. Sans pression. 
 Grégory Pujol (Gazélec Ajaccio) : À 269 ans, Grégory Pujol n'en a manifestement pas marre de marquer. Alors l'éternel attaquant s'est amusé d'Anthony Lopes grâce à un superbe lob. On ira tous au paradis, mais surtout Grégory. 
 Bernardo Silva (AS Monaco) : En souffrance en fin de match face à des Guingampais valeureux (3-2), les Monégasques s'en sont remis, comme souvent, à l'intenable Silva pour se mettre à l'abri. La Ligue 1 l'aura, sa finale. 
 Malherbe Normandy Kop (SM Caen) : 20 ans de soutien, c'est beau. Pas de victoire pour fêter leur anniversaire, mais un joli geste des joueurs. Que vivent les kops !

Ils l'ont dit

 « Ce n'est jamais facile d'aller à Saint-Étienne. » Un coup de TGV jusqu'à Lyon, un changement rapide, moins d'une heure de TER, et c'est bon, Frédéric Antonetti.
 « On va aller à Marseille pour gagner. » Dans la situation actuelle, on peut dire qu'Aïssa Mandi ne se mouille pas trop.
 « Il faut bien finir devant nos supporters, notamment pour le dernier match de François Modesto avec Bastia. » Ciao, l'artiste, dixit François Ciccolini
 « La barre des 20 points ? C’est vrai qu’on en a envie. » C'est quand on écoute Mohamed Bradja qu'on prend conscience du calvaire que vivent les Troyens. Courage en Ligue 2. 
 « On a bousculé une équipe qui joue la Ligue des champions. » Qui espère la jouer, Michel Der Zakarian, ce n'est pas tout à fait la même chose. 

Le geste du week-end

 Bahlouli est-il condamné à ne briller qu'avec les équipes réserves ? Vous avez quatre heures. 


Le tweet du week-end

 La brigade du football doit intervenir d'urgence à Rennes. Après de nouvelles désillusions, les supporters perdent complètement la raison. 


La stat' du week-end

 Elle pique, celle-là.

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