Chaque jour, jusqu'au 10 juin, FF passe en revue les 23 de la liste de Deschamps pour vous faire découvrir un trait pas forcément connu d'un Bleu à travers le témoignage d'un proche. Aujourd'hui, place à Anthony Martial, raconté par son frère aîné Dorian. (Montage : Fabien Van der Elst)
«Il a commencé le foot à l’âge de cinq ans. Déjà, à cet âge-là, on pouvait s’apercevoir qu’il avait un bon toucher de balle et qu’il était au-dessus du lot. Quand il était petit, mon frère (Johan, pro à Troyes, NDLR) et moi, on jouait déjà au foot. En bas de chez nous, il y a avait un terrain. Notre maman pouvait nous surveiller depuis la fenêtre de l’appartement donc on descendait très souvent.
«Les gars ont dit : "Celui-là, c'est le futur de l'équipe de France"»
Même si j’avais sept ans d’écart avec Anthony, il venait de temps en temps avec nous alors qu’il n’avait que six ou sept ans. Avec les enfants de son âge, c’était trop facile pour lui. Il réclamait, il voulait toujours venir avec nous. C’était plus dur, il pouvait se mesurer à plus fort, c’était plus intéressant pour lui. On savait que quand il manquait un joueur, il pouvait combler le trou. Il était plus petit que tout le monde, mais il était déjà très technique.
On n’était pas trop dur avec lui non plus. Quand il venait avec nous, il impressionnait la galerie. Aux Ulis, tout le monde savait qu’il avait un bon niveau pour son âge. Tout le monde était un peu impressionné, il avait les deux pieds en plus. Une fois, je me souviens, il avait dribblé deux ou trois joueurs de mon âge. On avait arrêté le match derrière, ça avait pas mal chambré. Les gars l’ont pris à la rigolade. Tout de suite, ils ont dit: "Celui-là, c’est le futur, c’est le futur de l’équipe de France". Forcément, il y avait un peu de chambrage. Avec mes potes, on en reparle encore. Lui, il ne s’était pas vraiment rendu compte de ce qu’il faisait. A l’époque, il jouait vraiment pour le plaisir.»
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