quarta-feira, 25 de maio de 2016

Equipe de France : la face cachée de Kingsley Coman (Bayern Munich), l'un des 23 Bleus de Didier Deschamps à l'Euro 2016 (3/23)

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Chaque jour, jusqu'au 10 juin, FF passe en revue les 23 de la liste de Deschamps pour vous faire découvrir un trait pas forcément connu d'un Bleu à travers le témoignage d'un proche. Aujourd'hui, place à Kingsley Coman, raconté par son père Christian.
«Nous étions à la foire du Trône, à Paris. "King" devait avoir sept ou huit ans. Il y avait une sorte de mur à escalader pour aller taper sur une cloche tout en haut. Il voulait y aller. Il a été équipé, on lui a mis le mousqueton de sécurité et il a commencé à monter. Il arrive à peu près au milieu mais il a mal aux bras, il ne peut plus. Et il se met à pleurer. Je lui demande de descendre mais il ne veut pas. Il est finalement monté jusqu'en en haut en pleurant et a tapé sur la cloche. Il est allé jusqu'au bout. Il y est arrivé !

«Je me rappelle qu'il pleurait après chaque match perdu»

Lorsqu'il est redescendu, il était très content. Je l'ai félicité. Pas parce qu'il y était arrivé mais parce qu'il s'était montré courageux. Je ne pense pas qu'il le faisait pour moi, pour me rendre fier. Je pense qu'il le faisait parce qu'il ne voulait pas lâcher. Pour lui, c'était impensable de redescendre et d'abandonner en quelque sorte. Il voulait aller en haut et taper sur la cloche. Il voulait atteindre son but. Il est obstiné, entêté. Lorsqu'il se met en tête de réussir quelque chose...
A sept ans, Kingsley Coman soulevait déjà des trophées. (D.R)
A sept ans, Kingsley Coman soulevait déjà des trophées. (D.R)
Je me souviens aussi d'un tournoi de foot en salle à Lille. Son équipe prend un but en demi-finale et est menée 1-0. Il s'est mis à pleurer, a pris le ballon dans son but, l'a ramené au point d'engagement, son coéquipier lui a passé la balle et "King" a dribblé toute l'équipe adverse pour aller égaliser. Lorsqu'il était benjamin première année au PSG, je me rappelle qu’il pleurait après chaque match perdu. Maintenant, ce n'est plus le cas. Aujourd'hui, lorsqu'il perd une rencontre, il ne parle plus.»

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