terça-feira, 17 de maio de 2016

Ligue 1 : l'équipe type des meilleures recrues

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Arrivés l'été dernier dans leurs clubs respectifs, ils ont donné entière satisfaction à leurs entraîneurs. Tour d'horizon des recrues les plus satisfaisantes poste par poste.
TRAPP
ANDREU
PEREIRA
TOURÉ
LE MARCHAND
DIARRA
N'DOYE
DI MARIA
BOUDEBOUZ
BEN ARFA
MOUKANDJO
Kevin Trapp (PSG) : Hormis quelques petites boulettes mémorables – notamment contre Bordeaux et Lyon au Parc – l’international allemand successeur de Sirigu au poste de numéro un parisien termine avec la meilleure défense de L1 (19 buts encaissés). En dépit de certaines critiques (justifiées), le jeune gardien s’en est sorti plutôt bien mais il devra confirmer.

Ricardo Pereira (Nice) : Prêté par le FC Porto jusqu’en 2017, le latéral droit portugais a livré une saison pleine, et justifié la confiance de Claude Puel. Du coup, Nice a décidé de le conserver pour une saison supplémentaire. Agé de 22 ans, ce dernier a démontré de belles qualités, tant au plan offensif que défensif.

Zargo Touré (Lorient) : Sylvain Ripoll ne regrette sans doute pas d’avoir fait venir du Havre le stoppeur international sénégalais. Non seulement, Touré a permis de consolider la défense des Merlus. Mais en plus, ce dernier a validé l’opération maintien en inscrivant quatre buts importants tout au long de la saison, qui s’est malheureusement terminée fin avril en raison d’une blessure à l’ischio gauche.

Maxime Le Marchand (Nice) : Transféré l’été dernier du Havre, le Malouin a été l’une des très belles révélations de l’OGCN, au même titre qu’un Koziello ou un Jean-Michael Seri par exemple. Solide et sobre dans l’axe des Azuréens, il a traversé cette première saison en Ligue 1 sans le moindre complexe, et justifié son arrivée, après six saisons en L2.
Yohann Andreu (Angers) : La Ligue 1, il aurait dû y revenir avec le Gazélec Ajaccio, qu’il avait contribué à hisser l’an dernier. Mais ce latéral gauche de 27 ans, passé par Saint-Etienne (2008-2013) a accepté le challenge du SCO. Quasi inamovible dans le onze de Stéphane Moulin, il a démontré de belles qualités techniques et un vrai potentiel dans les un contre un.
Lassana Diarra (Marseille) : Après plus d’un an passé sans jouer, l’ancien milieu du Real Madrid, d’Arsenal et de Chelsea a réalisé une saison de grande qualité dans l’entrejeu marseillais, où il a surnagé. Tellement convaincant que Didier Deschamps a fini par le rappeler chez les Bleus, et qu’il s’apprête à disputer l’Euro 2016. Mérité.

Cheikh Ndoye (Angers) : Ceux qui le connaissaient depuis son passage à Créteil en National puis en L2 n’ont pas été totalement surpris par son extraordinaire abattage. Les autres, bien plus nombreux, ont découvert le rouleau compresseur du SCO, à la fois récupérateur de ballons, relanceur, passeur et buteur (9 réalisations, 2 passes). Et capitaine de route d’une équipe accrocheuse qu’il est appelé à quitter après une saison si réussie.

Ryad Boudebouz (Montpellier) : Plus indispensable que lui chez les Héraultais, impossible ! Arrivé l’été dernier au MHSC après deux saisons pleines à Bastia, l’international algérien a disputé les 38 matches de championnat, inscrit 2 buts et surtout, délivré 12 passes décisives (3e de L1 derrière Di Maria et Zlatan), qui ont contribué à réussir une opération maintien mal embarquée cet hiver.
Angel Di Maria (PSG) : Après une saison ratée à Manchester Utd, l’Argentin a totalement réussi son entrée en Ligue 1 : 10 buts en championnat et surtout 18 passes décisives, le tout en 29 matches. Qui dit mieux, à part Zlatan ? Moins en verve sur le front européen, Di Maria a pleinement mérité de figurer dans le onze type de la L1. A lui de confirmer la saison prochaine.

Benjamin Moukandjo (Lorient) : Après une seule saison – très encourageante- avec Reims, le Camerounais a rejoint Lorient pour y remplacer Jordan Ayew parti en Premier League (Aston Villa). Et le natif de Douala s’est très bien acquitté de cette tâche, avec 13 buts et 2 passes décisives au plan personnel. Avec son compère Waris, arrivé lui aussi à l’intersaison, il aura contribué au maintien.

Hatem Ben Arfa (Nice) : Un peu comme pour Lass Diarra, on manquait singulièrement de repères pour l’ancien joueur de l’OL et de l’OM, qui n’avait plus joué depuis de longs mois. On le croyait en méforme sur le plan physique : le champion d’Europe U17 (en 2005) a disputé 34 matches dont 33 comme titulaire. Mieux, il a été le vrai leader technique de Nice, inscrivant 17 buts et délivrant six passes décisives. Une saison réussie à tout point de vue pour un joueur assagi et maître de son jeu, plus spectaculaire que jamais, qui a éveillé la curiosité de clubs européens plus huppés. Une juste récompense après un exercice 2015-16 exceptionnel.


 Lyon, on m'a toujours mis des bâtons dans les roues»

Cete semaine, dans France Football, le milieu de l'OL s'est longuement confié : ses blessures, son retour, ses difficultés, les critiques, les jalousies, son avenir... FF avait envie de l'écouter ; ça tombe bien, Clément Grenier avait des choses à dire.

Le manque de confiance de l'OL en lui

«Même si j’ai été formé ici, ça n’a jamais été simple pour moi. A Lyon, on m’a toujours mis des bâtons dans les roues. Quand j’ai signé pro, on a fait venir Miralem Pjanic qui avait le même âge que moi, j’ai dû montrer ma force de caractère pour m’imposer. Ensuite, ils ont fait venir Yoann Gourcuff et on nous a mis en concurrence alors qu’on jouait très bien ensemble. Ça peut sembler paradoxal mais souvent un club formateur ne fait pas totalement confiance à son jeune car on le connaît depuis qu’il est môme, on connaît ses qualités mais aussi ses défauts qui n’existent peut-être plus d’ailleurs mais sur lesquels le club reste scotché. Alors qu’une recrue, elle, ne vient qu’avec ses qualités.»

Les problèmes de vestiaire

«Cette histoire de clan lyonnais sortie en première partie de saison, c’était surtout une excuse. La vérité c’est qu’on ne gagnait pas, chacun jouait pour sa pomme et quand on n’est pas bon sur le terrain on trouve des excuses ailleurs. On raconte beaucoup de choses sur l’état d’esprit, la solidarité et tout ça mais ce qui forme un groupe, ce sont les victoires. Quand il n’y a pas de victoire, il n’y a pas de groupe. C’est très rare d’avoir un bon groupe quand tu perds.»

Les critiques sur ses sorties

«On me pardonnera peut-être toujours un peu moins qu’à d’autres. J’ai moins le droit à l’erreur. En tout cas, c’est ce que je ressens. Mais j’ai toujours assumé ce que je faisais, j’ai même expliqué pourquoi je l’avais fait. Avec mon staphylocoque, pendant quinze jours, je n’ai plus senti mes membres inférieurs, ça a été terrible. Ensuite, on m’a dit que pendant un certain temps, je ne pouvais plus faire la moindre activité physique, à peine marcher. Du coup, j’en ai profité pour reprendre du temps avec mes proches et évacuer toute la frustration de ne même pas pouvoir approcher un terrain. Les gens auraient préféré quoi ? Que j’entre en dépression pour être bien sûr que je souffre de cette situation ?»

Le making-of de l'entretien

Lieu : Salle de presse de Tola-Vologe.
Durée : 1h15. Au lieu de 40 minutes. La classe
Boisson consommée : Aucune.
Tenue : Sportswear noir à capuche.
Niveau de connivence avec l’intervieweur : 9/10, tutoiement immédiat, aucune réponse bâclée.
Autre personne présente : Aucune.
La question à laquelle il n’a pas voulu répondre : «Si tu devais t’en aller, où irais-tu ?»
Nombre de fois où il a regardé sa montre durant l’entretien : Aucune.
Note sur sa disponibilité : 10/10. C’est FF qui a mis fin à l’entretien.

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