Écarté pour la troisième fois de rang par Unai Emery, Hatem Ben Arfa accuse le coup. Pour autant, l'attaquant du Paris SG est loin d'avoir dit son dernier mot, comme nous l'a expliqué un de ses proches.
Quel est le point commun entre Arsenal, Caen et Dijon ? Aucun d’entre eux n’ont eu le loisir de voir Hatem Ben Arfa (29 ans) à l’œuvre avec le Paris SG ces derniers jours.L’attaquant a une nouvelle fois été mis à l’écart par Unai Emery à la veille de la réception du DFCO. Une situation compliquée à vivre pour l’international tricolore (15 sélections, 2 buts). À tel point que certains de ses proches montent au créneau pour le défendre. C’est notamment le cas de Sylvain Idangar, un de ses amis, qui a réagi à la nouvelle à notre micro
« Ce n’est pas simple, pas facile. Mais il patiente, continue à travailler, se réfugie dans le travail, et attend son heure », a expliqué celui qui l’a côtoyé à ses débuts professionnels du côté de l’Olympique Lyonnais, prenant ensuite sa défense face aux critiques qui s’abattent sur lui. « Je pense qu’Emery est un entraîneur qui a sa philosophie de travail, qui est celle d’un travail acharné. Mais ça me fait rire quand j’entends qu’on associe la notion de manque de travail à Hatem. Je suis avec lui et je vois le travail qu’il fait dans l’ombre. Je peux vous dire que je ne sais même pas si le quart des joueurs de Ligue 1 ferait le même travail dans l’ombre que lui. Toutes les critiques sur le travail me font rire », a indiqué son ami et proche confident avant d’insister.
Le phœnix ne compte pas lâcher l’affaire
« Et puis bon, il faut savoir prendre les joueurs de talent comme ils sont. Je ne pense pas qu’on a demandé à Zlatan, toutes proportions gardées bien évidemment, de défendre comme un acharné. On sait ce qu’il peut t’apporter, te fera filoche, et te fera gagner des matches. Claude Puel a pu le faire, a pu le gérer, en lui demandant peut-être moins de choses en sachant que ce qu’il pouvait lui apporter apporterait au final plus à l’équipe. Avec des joueurs de ce talent, on ne peut pas faire dans le standard », a-t-il expliqué. Et même si son quotidien est actuellement délicat dans la capitale, le natif de Clamart est loin de baisser les bras.
« Il est conscient du fait que beaucoup de personnes attendent qu’il craque et pourront ensuite dire : "vous avez vu, on vous avait dit". Il a conscience du fait qu’il est attendu au tournant, mais ne tendra pas le bâton à ses détracteurs pour se faire battre. Ça fait quelque chose de ne pas jouer, de ne pas être convoqué, il y a de la déception et c’est humain. Mais comme on le surnomme, c’est le phœnix, il est assez fort mentalement et a l’expérience pour se réfugier dans le travail et attendre son heure », a-t-il conclu. Le message est passé. À bon entendeur.
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