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Les matches de préparation se sont achevés ce mercredi soir et l'Euro ouvre ses portes ce vendredi. Retour sur les résultats des équipes attendues.
L’Euro ouvre ses portes ce vendredi avec France-Roumanie au Stade de France (21h00) et les matches de préparation à cet événement continental sont désormais tous terminés. Certains pays ont assuré - et rassurés, d’autres se cherchent encore tandis que les résultats des autres nations sont plus compliqués, de quoi augurer une mauvaise entrée en Lice. Foot Mercato vous propose un tour d’horizon.
Ils ont brillé
France : les Bleus ont globalement tenu leur rang dans les deux matches de préparation (victoires 3-2 face au Cameroun et 3-0 contre l’Écosse), et ce malgré divers soucis extra-sportifs qui auraient pu faire du mal au groupe. Quoiqu’il en soit, l’animation offensive de la sélection française semble au point, avec six buts en deux rencontres, et des joueurs comme Olivier Giroud, Dimitri Payet ou Kingsley Coman ont montré de belles choses. Au milieu, la boutique tourne plutôt bien. Il n’y a qu’en défense que l’on peut avoir quelques doutes, avec une charnière quasi-inédite Koscielny-Rami qui n’a pas forcément rassuré. Les deux seront attendus vendredi soir face à la Roumanie (21h00) pour le match d’ouverture de la compétition.
Espagne : l’Espagne a laissé de belles sensations pendant cette préparation. L’état de forme physique des joueurs semble optimal, et certains, comme Nolito, auteur de 4 buts en 3 matches, ont montré qu’ils sont sur un petit nuage. Le trio composé par le joueur du Celta, David Silva et Morata a notamment impressionné contre la Corée du Sud (6-1), et il n’y a que très peu d’inquiétude concernant les positions défensives et le milieu de terrain. Certes, la Roja a perdu contre la Géorgie, mais contrairement aux deux premières rencontres de préparation (victoire 3-1 face à la Bosnie et 6-1 contre la Corée), les joueurs n’étaient clairement pas impliqués. La défense du titre commencera le vendredi 17 face à la Turquie.
Angleterre : trois matches, trois victoires et un plein de confiance avant d’entamer l’Euro français dans le groupe B (en compagnie du Pays de Galles, de la Russie et de la Slovaquie) où ils font figure de favoris. Les hommes de Hodgson se sont imposés devant la Turquie (2-1) et devant l’Australie (2-1) avant d’être très sérieux, à défaut d’être séduisant, devant un Portugal menaçant bien que réduit à 10 (1-0). Un sans-faute donc à confirmer lors de leur entrée en lice le samedi 11 juin à Marseille contre la Russie (21h00).
Italie : l’Italie a remporté ses deux matches de préparation (2-0 face à la Finlande et 1-0 contre l’Écosse). Réputée pour sa solidité défensive, l’Italie n’a pas déçu, et n’a tout simplement pas concédé le moindre tir cadré lors de ces deux rencontres. Mais la Squadra Azzurra ne se résume pas qu’à sa défense, et on a vu des séquences de jeu plutôt intéressantes, avec un bon Antonio Candreva. Si l’équipe n’est plus aussi flamboyante sur le papier, nul doute qu’elle sera encore au rendez-vous pendant la compétition. Entrée en lice dans la compétition le lundi 13 juin face à la Belgique.
Ils ont lutté
Allemagne : à l’instar de l’Équipe de France, la Nationalmannschaft n’a eu que deux rencontres pour se tester et on peut dire que les résultats sont mitigés. Malgré l’ouverture du score, les hommes de Joachim Löw se sont inclinés contre la Slovaquie (1-3) avant de s’imposer deux buts à zéro face à la Hongrie. Avec deux systèmes de jeu, les Allemands ont semblé chercher leurs marques. Rentrée dans la compétition le dimanche 12 juin contre l’Ukraine à Lille (21h00).
Portugal : fort de son succès 7-0 face à l’Estonie, le Portugal a laissé de très belles sensations. Avec une génération "d’anciens" menée par Pepe, Cristiano Ronaldo et un Ricardo Quaresma en pleine renaissance, à laquelle il faut ajouter les jeunes comme Danilo ou Renato Sanches, la sélection portugaise a fière allure. Mais tout n’a pas été brillant, puisque face à la Norvège (victoire 3-0) et l’Angleterre (défaite 1-0), on a vu certaines limites dans le secteur défensif et dans l’élaboration du jeu.
Ils inquiètent
Belgique : le bilan comptable belge est plutôt correct à première vue. Deux victoires (2-1 contre la Suisse et 3-2 contre la Norvège) et un match nul (1-1 contre la Finlande). Mais dans le contenu, c’était plutôt préoccupant, étant souvent dominée par des adversaires bien inférieurs. Les Diables Rouges ont souvent été sauvés par des exploits individuels de joueurs comme De Bruyne ou Lukaku. Wilmots pourra se satisfaire de voir ses meilleurs éléments offensifs, mais il sera compliqué pour ceux-ci de rééditer des exploits de la sorte contre les grosses écuries européennes. Mais c’est surtout en défense que la Belgique inquiète. Même si Kompany est out, l’arrière-garde semble plutôt bonne sur le papier, avec des joueurs comme Vertonghen, Alderweireld ou Vermaelen. Pourtant, la mayonnaise ne prend pas, et les Belges concèdent énormément d’occasions. Et les Belges auront un os dur à broyer en présence de l’Italie pour leur première rencontre de l’Euro.
Suisse : la Nati est présentée comme la principale concurrente de la France pour la première place du groupe A. Et comme les Tricolores et l’Allemagne, la Suisse n’a eu que deux rencontres pour se jauger. Pour leur première rencontre, les coéquipiers de Granit Xhaka, le nouveau joueur d’Arsenal, se sont inclinés contre la Belgique (1-2), avant de l’emporter dans la douleur contre la faible équipe de Moldavie (2-1). La Nati débutera son mois de compétition le samedi 11 juin contre l’Albanie à Lens (15h00).
Pologne : annoncée comme une équipe à surveiller pour cet Euro (notamment grâce à son attaquant Robert Lewandowski), la Pologne a aussi eu deux rencontres à jouer en cinq jours. Ils se sont tout d’abord inclinés contre les Pays-Bas, équipe qui ne dispute pas l’Euro (1-2). Et lors de la deuxième rencontre, les hommes d’Adam Nawalka ont tenté leur chance à 18 reprises sans inscrire le moindre but et donc fait match nul contre la Lituanie (0-0). Il faudra se montrer plus efficace s’ils veulent accrocher la deuxième place du groupe C derrière l’Allemagne et devant l’Ukraine et l’Irlande du Nord. Rentrée en lice le dimanche 12 juin contre l’Irlande du Nord à Nice (18h00).
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