segunda-feira, 29 de dezembro de 2014

Entraîneurs, de l'ombre à la lumière

  


Entraîneurs, de l'ombre à la lumière


 

Ultra médiatisés lorsqu'ils sont fragilisés, les entraîneurs ne bénéficient pas toujours de la même visibilité quand les résultats sont au rendez-vous. Certains, dont Marcelo Bielsa, parviennent à tirer leur épingle du jeu.



Blanc sur la sellette, Bielsa promu attraction principale du championnat, Fournier en premier de classe inattendu avec dans son sillage un Leonardo Jardim en passe de lâcher le costume de cancre pour celui d'homme providentiel, la première partie de la saison a fait la part belle aux entraîneurs. Mis en difficulté par les résultats de son équipe lors de ses dernières sorties, l'entraîneur parisien semble de plus en plus menacé. L'est-il vraiment ? Difficile à dire. Seul le président du Paris-Saint-Germain détient la réponse. Si l'ancien champion du monde se serait surement bien passé de cette exposition médiatique autour de son cas personnel, il n'en est sûement pas de même pour ses confrères. Juste récompense pour des hommes trop souvent relégués au second plan, dans l'ombre de leurs joueurs vedettes, lorsque leurs équipes réussissent des prouesses.

L’exception Bielsa
Ibrahimovic sur le flanc une bonne partie du début de saison, la Ligue 1 s'est trouvé un nouveau chouchou. Fait rare, il ne s'agit pas d'un joueur mais bien d'un entraîneur. Si l'importance des choix de Marcelo Bielsa dans la première place de l'Olympique de Marseille en Ligue 1 sont incontestables, l'Argentin ne tire pas seulement la couverture grâce à ses résultats. Ses méthodes de travail atypiques, son personnage à la fois mystérieux et attachant, la façon dont il réfléchit installé sur sa glacière, tous ses faits et gestes trouvent une résonance importante dans la presse.
Le cas du coach olympien fait presque office d'exception dans l'univers du football. Peu d'entraîneurs peuvent se targuer d'attirer autant l'attention qu'el Loco à leur arrivé sur le banc. Et notamment en Ligue 1. Pourquoi ? L'une des raisons est peut-être que le championnat peine à attirer des pointures dû à son déficit de notoriété face à la Première League, la Liga, la Bundesliga ou même le Calcio. Une explication qui comporte ses limites. Ni les prises de fonction de Carlo Ancelotti au PSG ou celle de Claudio Ranieri n'avaient attiré autant l'attention. Pourtant les deux hommes n'ont rien à envier à Marcelo Bielsa en terme de palmarès. Sa notoriété tiendrait donc avant tout de sa personnalité singulière.

Jardim / Fournier, trajectoires similaires
Un cas bien particulier qui n'est pas transposable à l'exposition des autres entraîneurs tel qu'Hubert Fournier ou Leonardo Jardim. Si ces deux là parviennent à capter l'attention, c'est principalement grâce aux performances de leurs équipes respectives.
En cette première partie de saison, les deux hommes ont connu des trajectoires similaires en quelques points. D'abord, ils ont commencé le championnat avec une nouvelle équipe, respectivement l'Olympique Lyonnais et l'AS Monaco. Surtout, ils ont connu une monté en puissance après des débuts délicats. Des premiers pas timides dont se sont nourris les médias, qui raffolent des histoires d'entraîneurs en difficulté. Si certains ne s'en sortent pas à l'image de Claude Makelele, les deux hommes ont su redresser la barre. L'ASM occupe actuellement la cinquième place du championnat et a surtout terminé première de son groupe de Ligue des Champions. Troisième de Ligue 1, l'OL est une des très bonnes surprises du début de saison. Le renversement de situation opéré par Fournier et Jardim leur permet donc d'attirer les projecteurs.
Entre les deux, l'AS Saint-Etienne joue aussi les troubles fêtes. Pourtant, Christophe Galtier ne semble pas jouir de la même reconnaissance actuellement. Sans doute ne bénéficie-t-il pas de l'effet « nouveauté » qu'engendrent ses deux confrères après plusieurs exercices aboutis.

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