sábado, 17 de setembro de 2016

Caen-PSG : les notes du match


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En ouverture de cette cinquième journée de Ligue 1, le Paris Saint-Germain, après un match de Ligue des Champions contre Arsenal (1-1), se déplaçait à Caen. Et les Parisiens se sont baladés (6-0) !


Trois jours après la réception d’Arsenal en Ligue des Champions (match nul un but partout), le Paris Saint-Germain retrouvait le quotidien de la Ligue 1 en se déplaçant en Normandie pour affronter le Stade Malherbe Caen. Contre le club anglais, le manque criant d’efficacité avait été pointé du doigt et c’est aussi pour cette raison que Di Maria-Cavani et Lucas étaient les armes offensives d’Emery pour cette rencontre. Et les actions n’allaient pas tarder, Di Maria ouvrait dans la profondeur pour Cavani malheureusement pour le club de la capitale, l’attaquant uruguayen ne trouvait pas le cadre (5e). Mais les hommes de Patrice Garande ne comptaient pas regarder jouer Rabiot et consorts. Ainsi, sur un joli centre de Ben Youssef, Damien Da Silva prenant le meilleur sur Matuidi mais sa tête n’était pas cadrée (10e). Pourtant, ce sont bien les Parisiens qui allaient trouver la faille en premier. Sur un déboulé de Maxwell côté gauche, Lucas ne reprenait pas le centre de son compatriote mais le cuire allait jusqu’à Cavani qui plaçait un plat du pied gauche. Le ballon frappait le poteau et rentrait finalement dans les filets de Vercoutre (0-1, 13e).
Après, le Paris Saint-Germain allait dérouler. Lucas, s’en allait dans le dos de la défense et provoquait la faute de Syam Ben Youssef dans la surface, l’arbitre n’avait d’autre choix que d’indiquer le point de penalty (22e). Cavani ne s’empêchait pas de venir doubler son compteur en plaçant bien sa frappe malgré le bon plongeon de Vercoutre (0-2, 23e). Vercoutre, encore lui, venait sauver Caen sur une belle frappe de Lucas qui semblait prendre la lucarne (30e). Il n’était donc pas étonnant de voir le PSG prendre vraiment le large juste avant la pause. Sur un nouveau centre magnifique de Maxwell, Cavani coupait au premier poteau et trompait une nouvelle fois un Rémy Vercoutre totalement impuissant (0-3, 38e). Et vu que cette première période était celle de Cavani, l’ancien attaquant de Naples marquait le quatrième but de son équipe sur une passe de Meunier (0-4, 45+1). C’est donc sur le score de quatre buts à zéro que les 22 acteurs ont rejoint les vestiaires.
Au retour sur le rectangle vert, Jesé avait remplacé Cavani et les Caennais s’enhardissaient. Ainsi Ronny Rodelin s’essayait sur un coup franc, mais le cuir s’élevait un peu trop pour mettre en danger un Aerola qui semblait tout de même sur la trajectoire (54e). Pourtant c’était bien les hommes d’Emery qui allaient faire à nouveau la différence ! Lucas, particulièrement bien en jambes, envoyait une frappe lointaine que Vercoutre ne pouvait que renvoyer dans sa lucarne (0-5, 67e). Les ouailles de Patrice Garande ne baissaient pas les bras et ils réussissaient à en prendre un sixième ! Sur un magnifique décalage d’Adrien Rabiot, excellent ce soir, Jean-Kevin Augustin plaçait une frappe hors de portée de Vercoutre (0-6, 79e). Ce fut compliqué jusqu’au bout pour les Caennais qui, et c’est tout à leur honneur, continuaient et tentaient de sauver l’affront. Ceux qui doutaient du Paris Saint-Germain et de son efficacité peuvent être rassurés, le club francilien est toujours une machine qui peut rouler sur n’importe quelle autre écurie de l’Hexagone. Et ils l’ont prouvé ce soir.
L’homme du match : Edinson Cavani (9) : après deux ratés assez incroyables (5e, 11e), Edinson Cavani a fini par trouver la faille. Il reprend parfaitement un centre de Maxwell pour l’ouverture du score du PSG. Il transforme ensuite sereinement son penalty pour doubler la mise (23e). Son troisième but, juste avant la mi-temps lui est offert par Maxwell (38e), où l’attaquant uruguayen coupe bien au premier poteau le centre du Brésilien. Il inscrit ensuite son quatrième but en une mi-temps sur une passe de Thomas Meunier (45e +1). Remplacé par Jésé (4,5) à la pause qui tire à côté dans une position favorable (69e). Une prestation assez décevante alors que c’était opération portes ouvertes dans la défense de Caen ce soir.
Caen :
- Vercoutre (3,5) difficile d’être gardien de but dans ces matchs-là. Il part du bon côté sur le penalty de Cavani, évite un naufrage encore plus grave à son équipe avec cette sublime détente sur la frappe tendue de Lucas (29e). Mais il n’a pas la main pas assez ferme sur le but de ce dernier (67e).
- Genevois (2,5) un match cauchemardesque de l’ancien Niçois, qui a laissé d’énormes boulevards dans son dos. Et cela a fait des dégâts dans la défense caennaise, avec notamment les deux montées décisives de Maxwell sur le premier et le troisième but parisiens.
- Da Silva (4,5) le seul caennais à ne pas (trop) avoir pris l’eau derrière. Le patron de l’arrière-garde malherbiste a tenté de sauver ce qui était sauvable, se signalent notamment par un dégagement de la tête devant Cavani pour anticiper la longue passe vers l’Uruguayen (26e), ou encore par une intervention sur laquelle il supplée Vercoutre sur une tentative de lob de Lucas (33e).
- Ben Youssef (2,5) pris dans son dos par Cavani dès la 4e minute. Une première alerte sans conséquence mais annonciatrice de son calvaire à venir. N’a jamais semblé dans le bon tempo, a donné l’impression d’être handicapé par une certaine lenteur. Et lorsqu’il est intervenu, se fut une catastrophe pour son équipe. Sa grossière faute sur Lucas est logiquement sanctionnée d’un carton jaune et surtout d’un penalty offrant un doublé à Cavani (23e). Trop passif, il regarde Di Maria ajuster son centre-tir (30e). Manquant d’agressivité, il laisse Augustin envoyer sa frappe dans la lucarne (79e). Sauve les apparences avec un retour in extremis sur Lucas (52e).
- Bessat (4) offensivement, il a multiplié les montées sur son côté gauche. En vain. Défensivement, il a aussi laissé beaucoup d’espaces, à Meunier notamment, qui lui passe insolemment devant sur le 4e but (45e). Un bon jaillissement pour intercepter une passe (43e) mais la contre-attaque est improductive. Son cente côté droit conduit au seul tir cadré caennais du match, sur la tête de Santini (74e). Monté d’un cran après l’entrée d’Imorou (68e), il ne s’est pas vraiment mis en évidence dans sa nouvelle position.
- Karamoh (4) de l’envie, de la fougue mais trop de déchet ou de mauvais choix. Assez timide malgré quelques tentatives de fulgurances. Un bon retour sur Di Maria en contre-attaque (6e). Un bon ballon récupéré au milieu dans les pieds de l’Argentin mais l’action qui suit est mal exploitée. Une bonne activité sur le côté droit au retour des vestiaires, marquée notamment par un bon débordement (63e). Globalement, on sentait qu’il pouvait apporter des choses sur son couloir mais il ne l’a fait que trop légèrement. Laisse sa place à Imorou (68e), qui se met en évidence par une demi-volée bien partie mais déviée par Krychowiak (86e).
- Seube (non noté) difficile de le juger puisqu’il n’a disputé que 45 minutes lors desquelles on ne l’a pas vu. Cède sa place à Diomandé (46e), tout aussi invisible.
- Féret (3) le maître à jouer caennais s’est montré transparent en raison notamment de la domination du milieu parisien. A tenté à de très rares reprises de délivrer de bons ballons à ses attaquants, comme sur ce centre fort qui ne trouve pas preneur (49e).
- Bazile (3) Quelques rares déboulés côté gauche en première période. Mais trop peu. Le milieu offensif a, à sa décharge, cruellement manqué de soutien. Remplacé par Adéoti(46e), qui s’est signalé par quelques interventions défensives, notamment sur Di Maria (59e).
- Rodelin (4) positionné derrière Santini, l’ancien attaquant lillois s’est montré très maladroit, mais au moins, il a tenté des choses. Une demi-volée désespérée suite à un corner (19e), symbole de l’impuissance caennaise, une autre complètement dévissée (53e). Un bon coup-franc direct au-dessus de la cage d’Areola (54e) mais le gardien parisien semblait sur la trajectoire. Trop peu, trop timide, à l’image du match de son équipe ce vendredi soir.
- Santini (3) match frustrant pour l’avant-centre croate, avec très peu de ballons à se mettre sous le dent. La seule fois où il peut se montrer dangereux, c’est sur cette tête, semblant en position de hors-jeu, et sur laquelle il bute sur un Aréola vigilant (74e).
PSG :
- Areola (6) : titularisé à nouveau par Unai Emery, Alphonse Areola a été attentif. Il regarde passer la reprise de la tête de Da Silva à côté (10e). Il a relancé généralement court comme son entraîneur peut le lui demander. Il s’est ensuite un peu trompé en deuxième période sur certaines sorties aériennes.
- Meunier (6) : il est bien plus à l’aise offensivement que défensivement et, par chance, le Paris Saint-Germain a joué très haut tout au long de la partie. Cependant, il n’a pas été très efficace sur toutes les actions sur lesquelles il a pu être impliqué en première période. Pourtant, il offre le quatrième but à Edinson Cavani d’une jolie passe dans l’espace (45e +1).
- Marquinhos (6,5) : il a été le patron de cette défense centrale parisienne rajeunie. Il a dirigé Kimpembe avec attention et a surtout gagné la plupart de ses duels tout en écoutant avec attention Alphonse Areola son portier. Il est dans la lignée de sa performance contre Arsenal. Avec lui, le PSG peut se reposer sur ses deux oreilles.
- Kimpembe (6,5) : il a formé une charnière solide avec Marquinhos. Le jeune Titi semble progresser de rencontre en rencontre. Il a livré un réel combat physique à Ivan Santini et il est souvent sorti vainqueur de ces combats. Toujours aussi combatif en deuxième période. Un match très sérieux.
- Maxwell (7) : l’arrière gauche brésilien est très précieux. Il est peut-être moins offensif que Kurzawa, peut-être moins fringant aussi mais qu’est ce qu’il est utile ! il offre le premier but parisien à Cavani à la 13e minute. Il offre ensuite le troisième à Cavani d’un magnifique centre tendu au premier poteau (38e). Il fut toujours aussi sérieux en deuxième période.
- Krychowiak (6,5) : le milieu de terrain polonais reprend la compétition et cela se sent. Pourtant il n’a pas été mauvais et a même coupé de nombreuses trajectoires qui auraient pu être fatales à l’arrière garde parisienne. Dans son style, discret et travailleur, il a été bon et a confirmé ses bonnes dispositions lors d’une deuxième période ou sa science du placement a été utile aux Parisiens.
- Matuidi (6) : toujours très actif dans l’entrejeu, on ne l’a que trop peu vu au cours de la première période. Il nous avait habitué à quelques percées, cette fois, il avait l’air quelque peu emprunté. Remplacé par Thiago Motta (67e) qui s’est attelé à bien gérer le bloc défensif du PSG.
- Rabiot (8) : le milieu de terrain parisien est toujours celui qui semble le plus à l’aise. Il va au combat, tente de relancer, casse les lignes avec ses courses. Il devient de plus en plus important et surtout de plus en plus impressionnant. En deuxième période il est resté le patron du milieu de terrain, vraiment très impressionnant. Il offre à Jean-Kevin Augustin le sixième but parisien (78e).
- Lucas (7) : dans son malheur (sa madjer ratée), il est décisif puisqu’il emmène la défense et permet à Cavani de se libérer et ainsi de marquer le premier but (13e). C’est ensuite lui qui provoque la faute de Ben Youssef et offre donc indirectement le deuxième but de Cavani sur penalty (23e). Il s’est offert le cinquième but parisien sur une frappe lointaine puissante et précise (67e).
- Cavani (9) : voir ci-dessus.
- Di Maria (6,5) : il aurait pu offrir deux buts à Cavani si ce dernier avait réussi à cadrer ses tentatives dans les 15 premières minutes de la rencontre. L’ailier argentin avait à se rattraper après sa prestation insipide contre Arsenal et il a été plutôt bon. Il a plutôt bien organisé le jeu en redescendant au milieu pour orienter les offensives de son équipe. Remplacé par Jean-Kevin Augustin (61e) qui décale bien Jesé, mais l’Espagnol tire à côté (69e). Mais le jeune Parisien a participé à la fête en inscrivant d’une jolie manière le sixième but parisien.

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