L'opposition était alléchante entre deux équipes qui se disputaient la deuxième place du groupe E. Ce Suède-Belgique a finalement accouché d'un des matches les plus ennuyeux de l'Euro, malgré un but superbe de Nainggolan en toute fin de partie (1-0). La Suède est éliminée, et Zlatan ne portera plus son maillot.
Ibrahimovic, une dernière sans relief
Sa sortie cette semaine était censée piquer les siens et leur permettre d’élever leur niveau de jeu. Autant que le sien. Quelques mots pour annoncer la fin de sa carrière internationale au terme de cet Euro, et le gonfler à bloc afin de repousser l’échéance. S’il respecte sa déclaration, le géant ne portera donc plus le maillot suédois. Incapable de déstabiliser véritablement la défense belge, il ne s’est quasiment pas créé d’occasion. A l’exception d’un coup franc bien botté, il n’a effectué aucun geste dangereux qui aurait pu faire douter l'arrière-garde adverse. La preuve, peut-être, que le moment est bien choisi de quitter la Suède, avant d’être moins influent dans cette équipe. Plus tôt dans la soirée, un certain Ronaldo a sauvé le Portugal, Ibra ne l’a pas fait pour les siens.
La Suède n'avait pas les ressorts
Clairement, les Suédois avaient tout à gagner ce soir. Et tout à perdre. Ils n’ont pas été capables de faire pencher la balance en leur faveur. Un poil plus offensifs et inspirés en début de match que lors de leurs dernières sorties, les Suédois n’ont pas maintenu l’envie sur 90 minutes. Peu à peu, ils ont laissé leurs chances de qualification pour les huitièmes s’effriter. Ils ont semblé se résoudre à leur sort et subir la situation plus qu’autre chose. Ni créative, ni efficace, la sélection a payé ses lacunes au prix fort face à une opposition pourtant décevante. Elle avait les cartes et son destin entre les mains. Elle n’a simplement pas pu les jouer. Peut-être bien par manque de talent global en définitive.
La Belgique toujours aussi fade
Avant l’Euro, la Belgique s’est placée naturellement parmi les favoris au titre. Ses individualités sont impressionnantes. En tout cas sur le papier. Car sur le terrain les Hazard, De Bruyne ou Witsel n’ont pas grand-chose à offrir. Leur magie n’opère pas. Ni individuellement, ni collectivement. L’expression de ces joueurs ne se traduit absolument pas en équipe. Comme onze noms posés sur une feuille de match mais sans automatismes. Les trois matches de poules donnent une impression très mitigée de ce groupe qui s’en est une nouvelle fois très bien sorti. D’autant plus qu’avec sa deuxième place, l’équipe de Marc Wilmots se retrouve dans la partie de tableau la moins encombrée, avec un match contre la Hongrie en huitièmes de finale.
francefootball.fr
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