segunda-feira, 21 de março de 2016

L'antisèche : Dimanche, Paris avait le droit de se relâcher mais ce ne sera pas toujours le cas

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LIGUE 1 – Battu par Monaco (0-2), le PSG a pu se rendre compte que sa fin de saison en L1 ne sera pas de tout repos. Dimanche, Paris s'est trop relâché après la pause et l'a payé cash. Pour garder le rythme et aborder au mieux la suite de son exercice en Ligue des champions, le champion de France va devoir rester vigilant en L1. Et là, c'est une histoire de mental.

Le jeu : un Paris à deux visages

Il y a eu deux PSG. L'un ultra dominateur, concentré et séduisant en première période. Et l'autre, moins agressif au pressing, trop relâché après le retour des vestiaires. Le premier a cruellement manqué d'efficacité. Le deuxième s'est fait punir par un Monaco opportuniste et a été incapable de réagir après l'ouverture du score. Avec son bloc équipe bien en place et sa capacité à vite se projeter, l'ASM a de son côté su faire le dos rond avant de profiter à merveille du relâchement du champion de France.

Les joueurs : Ibra et Cavani trop maladroits, David Luiz coupable et Carvalho omniprésent

A Monaco, Ricardo Carvalho a été un paratonnerre indispensable pour repousser de nombreux centres parisiens. Le Portugais, décisif notamment dans le domaine aérien pour couper les trajectoires, a été précieux. Si Jérémy Toulalan a été omniprésent dans l'entrejeu et que Fabinho s'est montré dans son couloir, le jeune Kylian Mbappe s'est lui révélé percutant.
Positionné plus bas, Angel Di Maria a orienté le jeu à la perfection en première période avant de lever le pied. Après leur festival du weekend dernier, Edinson Cavani et Zlatan Ibrahimovic ont eux péché à la finition. Enfin si Thiago Motta a été décevant et que Lucas a été plus discret que ces dernières semaines, David Luiz s'est montré beaucoup trop suffisant, notamment sur l'action qui amène le deuxième but.

Ce qui aurait pu tout changer

A la 4e minute, le PSG a fait trembler les filets par l'intermédiaire de Zlatan Ibrahimovic. Mais Paris a vu l'arbitre annuler le but du Suédois pour un hors-jeu inexistant. Une décision difficile à prendre en temps réel car c'est avec son pied que Subašić couvre Ibra. Mais à 1-0 après quatre minutes de jeu, le match aurait sûrement été bien différent.

La stat : 39 mois

Paris n'avait plus perdu à domicile depuis 34 matches en L1. Mieux, le PSG n'avait pas été mené 0-2 sur sa pelouse depuis le 3 novembre 2012. Plus de 39 mois. Une éternité en football.

La décla : Laurent Blanc, entraîneur du PSG

" C'est toujours difficile de mobiliser ses joueurs quand on a atteint l'objectif. Comme le match était difficile à gagner, il aurait fallu avoir des qualités mentales qu'on n'avait pas pour revenir. Ce n'est certainement pas un hasard qu'il y ait eu un relâchement, mais si on marque ce but..."

La question : le mental, l'autre défi du PSG pour cette fin de saison ?

Alors bien sûr, en face c'était Monaco, le deuxième de la L1 qui n'est pas facile à bouger. Bien sûr, Paris a montré en première période sa capacité à jouer avec sérieux et à séduire. Il n'a alors manqué qu'un brin de réussite aux Parisiens pour concrétiser leur domination. Mais comme l'avoue Laurent Blanc, le PSG a pu se rendre compte ce dimanche soir que sa fin de saison ne sera pas si évidente à gérer que ça. Même largement au-dessus en L1, le champion de France ne peut pas se permettre de trop se relâcher, sa seconde période l'a démontré.
Cette fois-ci, ce n'était pas dramatique. Le devoir accompli en championnat, les protégés de Blanc ont le droit à l'erreur pour une fois dans un match sans enjeux pour eux. Mais il ne faudra pas que cela devienne une habitude. Pour continuer son rêve sur la scène européenne, Paris ne peut pas se permettre de finir totalement en roue libre en championnat. Ibra et consorts ont besoin de garder le rythme pour continuer d'hausser le ton en Ligue des champions comme ils l'ont fait depuis le début de la saison. Et là, c'est une question de mental, d'état d'esprit. Forts de leur expérience, les Parisiens en sont bien conscients. A défaut, ce match le leur a rappelé.


PSG - MONACO : 0-2 - Le coup parfait de Jardim et de Monaco


LIGUE 1 - Souvent critiqués pour leur jeu défensif et menacés par leurs poursuivants pour le billet direct vers la Ligue des champions, les Monégasques ont frappé fort en allant s'imposer chez des Parisiens moins déterminés (0-2).

Le Monaco de Jardim n'est peut-être pas toujours brillant mais il n'a rien perdu de ses qualités. Intelligemment organisés, l'entraîneur portugais et ses hommes ont su attirer les Parisiens dans leur piège et ont réussi à s'imposer au Parc des Princes devant les champions de France (0-2). Peu d'observateurs avaient misé sur un succès de l'ASM mais Jardim avait bien préparé son coup durant la semaine et son équipe a été récompensée. "Un match de foot, ça ne se joue jamais avant le coup d'envoi...", a malicieusement lancé le technicien après une victoire qui permet aux joueurs de la Principauté de conforter leur deuxième place du classement et leurs cinq longueurs d'avance sur leurs voisins niçois.

Car peu avant le coup d'envoi de ce choc de la 31e journée, l'OGC Nice avait ajouté un peu de pression sur les épaules monégasques en dominant aisément le GFC Ajaccio (3-0). Déjà agacé par un certain manque de considération de la part de la presse, le club du Rocher a su trouver de sérieuses sources de motivation. Leonardo Jardim avait également bien préparé son plan tactique et misé sur une défense renforcée qui a souffert mais tenu bon jusqu'au bout malgré une multitude d'occasions parisiennes. "Les joueurs ont fait un gros match, ils ont tout le mérite du succès, souligne l'ancien coach du Sporting.Tout se joue sur le terrain".

Solidarité défensive et efficacité offensive

Avec 33% de possession et pas moins de 21 tirs concédés, c'est peu de dire que Monaco a subi devant les champions de France. Il ne faut pourtant pas négliger la prestation des Monégasques qui se sont battus pour protéger la cage de Danijel Subasic à l'image d'un Ricardo Carvalho ultra-combatif malgré ses 37 ans. Jemerson, lui, a tout simplement découvert la Ligue 1 au Parc des Princes. Le Brésilien de 23 ans a sérieusement souffert en première période mais il a eu le mérite de joliment s'accrocher. Le capitaine Jérémy Toulalan a également donné l'exemple en se démenant dans l'entre-jeu pour combler les brèches. "Dans le foot, tout est possible", avait assuré Jardim la veille du match. Il a su insuffler sa détermination à ses troupes.
Peu en vue en première période, le trio offensif Lemar-Mbappe-Vagner Love a progressivement montré qu'il possédait les arguments pour inquiéter la défense parisienne. Comme le souhaitait leur entraîneur qui a joliment fêté sa 100e sur le banc monégasque, les visiteurs ont su faire preuve de patience et de justesse pour placer deux banderilles peu après l'heure de jeu et mettre le champion à genoux. Avec finalement cinq tirs cadrés soit un de plus que leurs adversaire, ils ont même donné une leçon de réalisme à l'ogre parisien. Un peu comme ils avaient su le faire la saison dernière sur le terrain d'Arsenal (1-3). Nice et Lyon sont prévenus, l'ASM saura utiliser les forces pour conserver sa deuxième place directement qualificative pour la Ligue des champions.



























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