Blessé depuis plus d'un mois, Javier Pastore ne devrait pas refouler les pelouses françaises avant début 2016. Laurent Blanc a voulu éteindre toute polémique samedi.
Le cas Pastore intrigue. Forfait pour la réception de Troyes samedi, l’Argentin vit sa troisième période d’indisponibilité en un mois. Après une conjonctivite et une blessure au mollet, c’est l’adducteur qui a privé l’ancien palermitain d’un retour sur le terrain contre la lanterne rouge deLigue 1. "Il est très gêné en ce moment par ses problèmes musculaires, avait déclaré Laurent Blanc en conférence de presse d’avant-match. J’espère qu’il va vite revenir car il a besoin de jouer."
Dans un premier temps, le retour du milieu de terrain dans le groupe parisien devait s’effectuer lors du déplacement à Malmö en Ligue des champions (0-5). Le staff médical n’avait pas voulu prendre de risque en pointant la 15e journée de Ligue 1 contre l’ESTAC comme date idyllique. Raté. "Javier s’est blessé lors d’une séance personnalisée lorsque nous étions en Suède", a avoué Laurent Blanc. Un nouveau coup dur qui devrait éloigner El Flaco des terrains jusqu’à la reprise prévue lors du stage hivernal au Qatar du 27 au 30 décembre. "Vivement que cette année se termine, a écrit l’international Albiceleste sur son compte Facebook samedi, avec une photo en pleine rééducation. Plus d’un mois sans jouer…" Javier Pastore ne s'est en fait jamais vraiment remis de sa blessure musculaire contractée avec l'Argentine lors de la Copa America en juillet dernier. "Il a juste besoin de temps", affirme un de ses proches.
"Arrêtez avec vos blessures diplomatiques"
Avant de rentrer dans la polémique, il convient d’insister sur certains points. Oui, Javier Pastore était bien touché à l’œil avant la rencontre face à Saint-Etienne, le 25 octobre dernier. Nous avons eu l’occasion de rencontrer l’Argentin qui était alors très marqué au niveau de l’œil.Ce que beaucoup ont remis en cause, c'est la durée de son indisponiblité : deux semaines. Selon une source médicale, c'est surprenant pour un joueur professionnel très encadré, mais c'est possible.
Très vite, la thèse d’un problème entre l’Argentin et le club a fait son apparition. Parti faire constater sa blessure en sélection, il est ensuite revenu en retard en raison d’une visite familiale autorisée par le club. Le jour de son retour au Camp des Loges, la présence d’Olivier Létang et Nasser Al-Khelaifi, qui se sont longuement entretenus avec le milieu de terrain, n’avait fait que relancer la polémique. Une discussion importante pour recadrer un joueur ne peut avoir lieu sur le terrain d’entraînement, le jour où la présence des journalistes est autorisée. Difficile alors de tirer des conclusions.
Interrogé sur la nouvelle absence de son joueur samedi après le match, Laurent Blanc a tenu à apporter des précisions : "Il faut arrêter de balancer des informations sur Pastore. Il est blessé. Vous discuterez avec lui et vous verrez qu'il est bien blessé. C'est un début d'année difficile mais il est blessé. Arrêtez de dire que ce sont des blessures diplomatiques. Renseignez-vous. Je ne vais pas vous mentir, je ne vais pas vous dire qu'il est blessé si ce n'est pas le cas…"
"Tout va bien avec Javier"
Contacté par Goal, Marcelo Simonian l'agent du joueur est catégorique. "Tout va bien pour lui, il est heureux à Paris, il adore la ville. C'est juste un moment où il n'a pas de chance." L'Argentin ne compte pas quitter la capitale française. Dernièrement, le joueur a même changé d'appartement. Fini la vue sur la Tour Eiffel, pour un lieu plus discret. Les derniers évènements l'ont affecté mais lui ont donné une nouvelle force pour se battre pour sa place.
Une certitude : Javier Pastore n'est pas heureux de sa situation actuellement au PSG. Rien d'anormal pour un joueur qui était certain de pouvoir jouer régulièrement. "Quand je serai à nouveau en bonne condition physique, je n'ai pas de doute sur le fait que je vais à nouveau jouer régulièrement", annonçait-il après le match nul à Reims (1-1). Deux semaines plus tard, l'Argentin se plaignait dans les colonnes du JDD. "Je ne comprends pas mais je dois l'accepter, travailler plus pour le convaincre (Laurent Blanc, ndlr) de me relancer dans son onze pour la Ligue des champions. Je suis à Paris pour participer aux grands rendez-vous." En trois matches de Ligue des champions (en occultant ceux où il était blessé), Javier Pastore n'a joué que 46 minutes. Le soir de de la réception du Real Madrid, l'Argentin était sorti en compagnie deSalvatore Sirigu, très longtemps avant le reste du groupe, avec la mine des mauvais soirs. Depuis, les blessures se sont enchainées.
Marseille-Monaco : 3-3
Buts : Alessandrini (12e), Batshuayi (51e), N'Koudou (82e): A. Touré (18e, 39e), Coentrao (72e)
Les Marseillais sont encore une fois passés à côté de leur match au Vélodrome, et c’est Monaco qui en a profité cette fois-ci. On ne reprochera pas aux Phocéens leur fougue offensives, ni leur volonté à faire le jeu, mais les Phocéens ont de nouveau montré que l’équilibre peut être mis à défaut à cause d'un excès d’audace. En laissant souvent les espaces derrière, les protégés de Michel ont subi de nombreuses offensives monégasques en première période. Le plus étonnant c’est que c’est un arrière droit Almamy Touré qui a réussi à tromper deux fois Mandanda dans le premier acte. Le Monégasque a su couper le coup franc de Coentrao dans la surface (18e, 1-1) pour égaliser, avant de donner un avantage précieux aux siens sur une action de classe, où il a remonté la moitié de terrain avant de s’appuyer sur Carrillo, puis d’éliminer Rekik dans la surface sur un crochet magnifique et de tromper au final le portier marseillais d’un plat du pied (39e, 1-2). En vouloir au défenseur néerlandais sur ce coup serait presque trop facile, car toute l’arrière garde marseillaise est passée à travers sur cette action.
Les Marseillais ont répété les mêmes erreurs
Marseille a quand même eu la bonne idée de bien entamer la rencontre en marquant très tôt ce qui ne lui arrive pas trop souvent cette saison. Alessandrini a profité d’une succession de maladresses des Monégasques dans la surface pour tenter une volée, que Subasic ne pouvait qu’effleurer (12e, 1-0). L’ancien Rennais qui était de retour dans le onze titulaire marseillais après une blessure, s’est aussi signalé par un coup franc cadré (43e) trop centré qui n’a pas trompé la vigilance de Subasic. Le gardien croate a aussi été très concentré sur la frappe de Bathsuayi de l’extérieur de la surface (14e). Il pouvait par contre remercier son poteau gauche d’avoir repoussé une autre frappe de l’attaquant Belge en fin de première période (37e). Malgré cette légère domination, l’OM a été puni à la pause pour son manque de solidité défensive. Même Lassana Diarra dans l’entrejeu n’a pas eu son rendement habituel dans la régulation du jeu olympien contrairement aux homologues monégasques souvent inspirés dans l’animation.
Malgré un meilleur rendement en seconde mi-temps, les Marseillais ont presque répété les mêmes erreurs. Les espaces vacants au milieu de terrain étaient criants, ce qui a abouti à une seconde mi-temps aussi décousue que la première. Après l’égalisation de Michy Batshuayi sur un ballon qui trainait dans la surface monégasque (51e, 2-2), on assista à un véritable combat de boxe. Chaque équipe profitait des montées de l’autre pour contrer rapidement ensuite. L’AS Monaco s’est cependant montrée dangereuse sur les coups de pied arrêtés, à l’instar de la reprise de Touré dans la surface sur un coup franc, repoussée en corner par Mandanda (57e) puis sur une tête dévissée (58e) sur l’action qui suit qui passait à quelques centimètres du cadre. Alors que Carrillo, qui a hérité d’un excellent ballon à l’entrée de la surface phocéene, n’a pas assez bien ajusté son plat du pied (65e) et a vu sa reprise passer largement à côté du cadre (65e). Mais toutes ses occasions manquées des hommes de Jardim ne restaient pas sans suite.
Nkoudou, encore lui
L’OM a fini par céder une troisième fois dans cette rencontre sur une tête peu académique de Fabio Coentrao dans la surface consécutive à un bon centre d’Echiejilé (72e, 2-3). Le Portugais qui a occupé un poste inhabituel d’ailier gauche pensait alors avoir donné un avantage définitif aux siens. Mais Marseille a fini par recoller et par engranger un petit point au bout de ce scénario rocambolesque. C’est l’homme providentiel de l’OM, Georges-Kevin Nkoudou qui a remis une dernière fois les pendules à l’heure en coupant en second poteau une frappe manquée de Lucas Ocampos (82e, 3-3). C’est le sixième but dans les 7 derniers matches de l’ancien Nantais, des statistiques assez incroyables pour un joueur qui dispute sa première saison avec l’OM. A la suite d'une enième offensive monégasque mal négociée par El Shaarawy (91e), Monaco et Marseille se quitteront sur un score de parité assez logique. Et même si ce match a mis en exergue les capacités de réaction des deux équipes, il a surtout montré la fragilité défensive des deux clubs qui sont susceptibles de jouer le podium cette saison.
Marseille-Monaco (3-3), l'OM revient de loin
Mené deux fois au score, l'OM a puisé dans ses ressources contre Monaco pour ne pas essuyer un nouveau revers à domicile. Les Phocéens s'évitent une nouvelle période de doute.
15e journée de Ligue 1Marseille-Monaco : 3-3
Buts : Alessandrini (12e), Batshuayi (51e), N'Koudou (82e): A. Touré (18e, 39e), Coentrao (72e)
Les Marseillais sont encore une fois passés à côté de leur match au Vélodrome, et c’est Monaco qui en a profité cette fois-ci. On ne reprochera pas aux Phocéens leur fougue offensives, ni leur volonté à faire le jeu, mais les Phocéens ont de nouveau montré que l’équilibre peut être mis à défaut à cause d'un excès d’audace. En laissant souvent les espaces derrière, les protégés de Michel ont subi de nombreuses offensives monégasques en première période. Le plus étonnant c’est que c’est un arrière droit Almamy Touré qui a réussi à tromper deux fois Mandanda dans le premier acte. Le Monégasque a su couper le coup franc de Coentrao dans la surface (18e, 1-1) pour égaliser, avant de donner un avantage précieux aux siens sur une action de classe, où il a remonté la moitié de terrain avant de s’appuyer sur Carrillo, puis d’éliminer Rekik dans la surface sur un crochet magnifique et de tromper au final le portier marseillais d’un plat du pied (39e, 1-2). En vouloir au défenseur néerlandais sur ce coup serait presque trop facile, car toute l’arrière garde marseillaise est passée à travers sur cette action.
Les Marseillais ont répété les mêmes erreurs
Marseille a quand même eu la bonne idée de bien entamer la rencontre en marquant très tôt ce qui ne lui arrive pas trop souvent cette saison. Alessandrini a profité d’une succession de maladresses des Monégasques dans la surface pour tenter une volée, que Subasic ne pouvait qu’effleurer (12e, 1-0). L’ancien Rennais qui était de retour dans le onze titulaire marseillais après une blessure, s’est aussi signalé par un coup franc cadré (43e) trop centré qui n’a pas trompé la vigilance de Subasic. Le gardien croate a aussi été très concentré sur la frappe de Bathsuayi de l’extérieur de la surface (14e). Il pouvait par contre remercier son poteau gauche d’avoir repoussé une autre frappe de l’attaquant Belge en fin de première période (37e). Malgré cette légère domination, l’OM a été puni à la pause pour son manque de solidité défensive. Même Lassana Diarra dans l’entrejeu n’a pas eu son rendement habituel dans la régulation du jeu olympien contrairement aux homologues monégasques souvent inspirés dans l’animation.
Malgré un meilleur rendement en seconde mi-temps, les Marseillais ont presque répété les mêmes erreurs. Les espaces vacants au milieu de terrain étaient criants, ce qui a abouti à une seconde mi-temps aussi décousue que la première. Après l’égalisation de Michy Batshuayi sur un ballon qui trainait dans la surface monégasque (51e, 2-2), on assista à un véritable combat de boxe. Chaque équipe profitait des montées de l’autre pour contrer rapidement ensuite. L’AS Monaco s’est cependant montrée dangereuse sur les coups de pied arrêtés, à l’instar de la reprise de Touré dans la surface sur un coup franc, repoussée en corner par Mandanda (57e) puis sur une tête dévissée (58e) sur l’action qui suit qui passait à quelques centimètres du cadre. Alors que Carrillo, qui a hérité d’un excellent ballon à l’entrée de la surface phocéene, n’a pas assez bien ajusté son plat du pied (65e) et a vu sa reprise passer largement à côté du cadre (65e). Mais toutes ses occasions manquées des hommes de Jardim ne restaient pas sans suite.
Nkoudou, encore lui
L’OM a fini par céder une troisième fois dans cette rencontre sur une tête peu académique de Fabio Coentrao dans la surface consécutive à un bon centre d’Echiejilé (72e, 2-3). Le Portugais qui a occupé un poste inhabituel d’ailier gauche pensait alors avoir donné un avantage définitif aux siens. Mais Marseille a fini par recoller et par engranger un petit point au bout de ce scénario rocambolesque. C’est l’homme providentiel de l’OM, Georges-Kevin Nkoudou qui a remis une dernière fois les pendules à l’heure en coupant en second poteau une frappe manquée de Lucas Ocampos (82e, 3-3). C’est le sixième but dans les 7 derniers matches de l’ancien Nantais, des statistiques assez incroyables pour un joueur qui dispute sa première saison avec l’OM. A la suite d'une enième offensive monégasque mal négociée par El Shaarawy (91e), Monaco et Marseille se quitteront sur un score de parité assez logique. Et même si ce match a mis en exergue les capacités de réaction des deux équipes, il a surtout montré la fragilité défensive des deux clubs qui sont susceptibles de jouer le podium cette saison.
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