Il y a eu 35 buts marqués, 50 cartons jaunes et 6 rouges distribués, et 224 456 spectateurs recensés. Mais pas que. FF livre ses héros et ses zéros de la 15e journée.
On s'est régalé devant le spectacle proposé
35 buts, un record cette saison en Ligue 1, avec un match totalement débridé pour conclure la journée, une seule rencontre nulle et vierge (Nantes-Bastia), les quatre premiers du classement des buteurs (Moukandjo, Batshuayi, Ibrahimovic et Cavani) qui ont marqué, un drôle de scénario (Reims-Rennes) et une volonté de jouer et d’aller de l’avant majoritaire récompensée. Bien sûr, il y a eu de nombreuses erreurs, des approximations, des bévues, mais ne boudons pas notre plaisir et réjouissons-nous du spectacle proposé.
Enflammons-nous pour la Ligue 1
On a été ému par les hommages aux victimes
Deux semaines après les attentats de Paris et de Saint-Denis, la Ligue 1 a encore rendu hommage aux 130 victimes. Touchant. De la Marseillaise du Parc des Princes aux magnifiques tifos du stade Vélodrome, la France reste en deuil et n’oublie rien...
Le Parc tout de bleu-blanc-rouge vêtu. (Reuters)
On s'est réjoui pour la jeunesse de L1
Lafont, 16 ans et déjà de belles prédispositions avec une clean sheet. (L'Equipe)
De la fraîcheur et des idées. Le Championnat de France a vu déferler une sacrée vague de jeunesse sur sa quinzième journée. A Toulouse tout d’abord, place à la réserve avec la première apparition d’Alban Lafont à seulement 16 ans et 10 mois et celle d’Issa Diop (18 ans) en défense centrale. Un succès pour Arribagé. Du côté d’Auguste-Delaune, c’est Jérémie Boga (18 ans aussi) qui inscrit son premier but en Ligue 1 sous les couleurs du Stade Rennais. L’une des images touchantes du week-end a montré le jeune latéral stéphanois, Ronaël Pierre-Gabriel (17 ans), titulaire contre Guingamp (3-0), sortir à l’heure de jeu perclus de crampes. Sans oublier, la frappe longue distance de Jean-Kévin Augustin (18 ans) avec le PSG et sa première réalisation. La jeunesse au pouvoir !
La Ligue 1 est le meilleur vivier de jeunes en Europe
On a compris la colère de Cavani
Titularisé dans l’axe, Edinson Cavani a retrouvé le chemin des filets (20e) et mis son équipe sur la voie d’un succès facile devant Troyes (4-1). Puis il est repassé à gauche avant de céder sa place Jean-Kevin Augustin (79e)… et d’en toucher quelques mots à Laurent Blanc. Il faut dire que l’attaquant uruguayen du PSG a de quoi s’énerver. Souvent, il est celui que son entraîneur sort alors que la défense adverse a plié puis rapidement rompu et qu’il pourrait soigner sa ligne de stats. «Il n'était pas très content, a reconnu Blanc. Les joueurs, quand ils sortent, ils sont rarement contents, donc, ce n’est pas très grave, je peux le comprendre.» Nous aussi.
Cavani doit pousser un coup de gueule
On a fini de se pincer devant Caen et Angers
Pas parce qu’ils ne nous surprennent plus mais parce qu’on ne peut plus être étonné de les voir installer sur le podium de la L1, derrière le PSG. «Je trouve que l'on a une certaine légitimité au niveau des points que l'on a pris, a assuré Patrice Garande, l’entraîneur de Caen, après la victoire (4-1) à Bordeaux. Ce n'est pas une surprise, on est dans la dynamique de ce que l'on a fait l'année dernière. Avant le match, sur l'année civile on avait 56 points, là cela fait 59, ça veut quand même dire quelque chose.» Oui, ça veut dire que le Stade Malherbe est à la place où il mérite d’être, tout simplement. Et si c’est le cas pour le club normand, ça l’est également pour Angers, toujours aussi épatant collectivement. «On ne peut pas résumer l'équipe du SCO à sa défense et sa qualité sur les coups de pied arrêtés. Il y a ça, mais il n'y a pas que ça, a expliqué Stéphane Moulin. Il y a aussi des garçons qui se révèlent de match en match, qui confirment et puis un collectif qui après chaque match rend des copies cohérentes et performantes à notre niveau. On est bien d'accord qu'on ne parle pas de Ligue des champions, on parle d'une équipe qui vient de Ligue 2 et qui se retrouve après 15 journées sur le podium.» Une nouvelle fois, on le répète, c’est amplement mérité.
Caen et Angers termineront dans le top 5 de L1
On a été outré par les prestations lyonnaises et bordelaises
Une image marquante, celle de Lyonnais dépités. (L'Equipe)
La crise couve chez les Girondins et les Rhodaniens. Les deux escouades qui ont vu leurs rêves d’Europe s’envoler cette semaine en Ligue Europa et en Ligue des champions se sont violemment cassé les dents ce week-end. Lyon tout d’abord face à Montpellier avec un cinglant revers à Gerland (2-4). Une défense perméable au possible, des boulevards laissés aux Pailladins, Hubert Fournier se tire encore les cheveux. A Bordeaux, ça ne va pas beaucoup mieux, voire pire. Les Girondins ont été humiliés par le Stade Malherbe de Caen (1-4). Plus inquiétant que les erreurs individuelles, une apathie incroyable et un onze à bout de souffle. Sagnol et Fournier arriveront-ils à relever la tête de leurs ouailles ?
Lyon et/ou Bordeaux finiront sur le podium
On a été impressionné par le match d'Andy Delort
Chaque semaine, nous avons l’impression de nous répéter, mais il le faut. Andy Delort a encore causé les mêmes souffrances aux défenseurs bordelais qui n’ont pas vu le jour pendant 90 minutes. Tonique et puissant, il a offert le deuxième but caennais à Da Silva sur une frappe supersonique sur coup franc que Carrasso n’a pu que relâcher. Jamais avare d’efforts, le Taureau de Malherbe viendra inscrire le quatrième but normand dans une action typique de son jeu. Bousculé à l’épaule, le Sétois de naissance tombe à terre puis se relève tout de suite pour placer le cuir dans la cage bordelaise. Un véritable bulldozer. Delort sait tout faire.
Nenhum comentário:
Postar um comentário