quinta-feira, 26 de novembro de 2015

Saint-Etienne qualifié pour les seizièmes

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Au sortir d'un match nul logique (1-1) sur le terrain de Rosenborg, les Stéphanois terminent deuxièmes du groupe G et se qualifient pour les seizièmes de finale. Nolan Roux a égalisé sur penalty, après une première mi-temps bien triste.

Saint-Étienne a manqué d'imagination

Mis à part la remise en talonnade de Romain Hamouma à la 5e minute, tout le reste a manqué de spontanéité, de créativité. La plupart du temps, Loïc Perrin et Ludovic Polomat ont balancé de longs ballons, sans idée, sans chercher à être plus patients. Une absence de construction qui résultait d’appels trop rares ou trop peu tranchants. Nolan Roux n’était pas avare d’efforts, mais il a peut-être top dézoné, à droite ou en redescendant. Le peu de fois où une contre-attaque était possible, le passeur attendait, hésitait puis faisait le mauvais choix (16e Monnet-Paquet en retrait, 29e Hamouma qui subit une faute, etc). Quant aux deux relayeurs, Clément et Pajot, on ne les vit guère se projeter vers l’avant. Logiquement, le trio Monnet-Paquet, Hamouma et Roux était trop souvent abandonné à lui-même, dos au but, sans appui.

Heureusement que Cohade était là

Positionné en numéro dix, le milieu a décoché la première frappe cadrée du match à la 14e minute. Après, il est vrai, un centre en retrait très intelligent de Romain Hamouma. Une doublette qui était à l’origine de la plupart des occasions et mouvements stéphanois. Que ce soit sur coup de pied arrêté (63e, tête de Cohade sur coup franc de Hamouma) ou dans le jeu (la minute suivante, ouverture de l’ancien Valenciennois vers l’ailier droit, qui aurait pu mériter un penalty). Et quand Renaud Cohade ne venait pas créer le danger dans les trente derniers mètres, il était utile par ses relais, ses changements d’aile, sa disponibilité. Dommage que cela manquait de mouvement et de folie autour de lui. Les quelques raids d’Hamouma et Monnet-Paquet n’étaient pas suffisants pour vraiment déstabiliser l’arrière-garde norvégienne et avoir la mainmise sur le match.

Selnaes avait trop d'espace

Le patron de Rosenborg. Si Jensen portait le brassard de capitaine, c’est bien Selnaes qui a organisé le jeu du champion de Norvège. Tous les ballons passaient par lui, en situation défensive comme offensive. Le grand escogriffe venait assurer la relance, remontait de vingt à trente mètres pour redemander le ballon, distillait des ouvertures dans la largeur ou avançait pour tenter sa chance. A la 20e, sa frappe terminait sur le poteau, à la 23e elle fut trop molle pour surprendre Ruffier. Mais la sanction tombait à la 39e, sur une énième ouverture du gaucher, encore laissé seul, sans pressing. Il assurait une passe en profondeur que Polomat remettait maladroitement de la tête dans les 9m. Soderlund concluait, tranquillement, seul face à Ruffier. En deuxième mi-temps, les Verts ont corrigé le tir, plus présents, plus proches du numéro 20, également plus durs dans les duels (avec quelques fautes au passage). Ils égalisaient donc assez logiquement sur un penalty obtenu par Hamouma et transformé par Roux (80e). Un but qui les qualifie pour les seizièmes de finale.

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