quarta-feira, 9 de março de 2016

Ce PSG a bien grandi

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Grâce notamment à un but et une passe décisive de Zlatan Ibrahimovic, le PSG s'est imposé sur la pelouse de Chelsea (2-1) et a confirmé sa victoire de l'aller (2-1). Les Parisiens verront les quarts pour la deuxième saison de suite.

Le coup parfait

Dominateur d’entrée de jeu, le PSG a la possession du ballon. Bien servi par Di Maria sur le côté droit de la surface, Ibrahimovic ajuste un centre parfait pour Rabiot au deuxième poteau, qui devance Azpilicueta et pousse dans le but vide (16e). Le PSG est parfaitement lancé.

Le coup de force

Le PSG semble intouchable au moment où Rabiot, en difficulté dans sa prise de balle, refile la patate chaude à Thiago Motta. Sous pression et trop lent, l’Italien se fait chiper le ballon par Pedro. Willian en profite pour lancer Diego Costa qui enrhume Thiago Silva et trompe Trapp d’une frappe du gauche (27e). Tout seul, le champion de France vient alors de se mettre en danger pour le reste de la partie...

Le coup de pompe

Sans Marco Verratti, trop juste et finalement absent de la feuille de match, le milieu de terrain du PSG a terriblement souffert face à la vitesse, la vivacité et la technique en mouvement des Hazard, Willian et Pedro. Fébrile techniquement, le trio aligné par Laurent Blanc n’a pas eu sa souveraineté habituelle et a même donné le bâton pour se faire battre à plusieurs reprises. À côté de la plaque, surtout en première période, Thiago Motta, mis en difficulté par le pressing londonien, a perdu de nombreux ballons et Blaise Matuidi, de retour de blessure, a beaucoup couru dans le vide. Heureusement qu'Angel Di Maria, à plusieurs reprises, est venu prêter main-forte dans l'entrejeu.

Le coup de pouce

Il leur avait posé tellement de problèmes. Quand Diego Costa s’est assis sous les yeux de Thiago Silva et a demandé le changement un peu avant l’heure de jeu (59e), c’est toute l’équipe parisienne que l’on a senti soulagée. Parce que l’attaquant international espagnol était un véritable poison pour la charnière centrale brésilienne du PSG. Et parce que l’entrée de Bertrand Traoré les a presque fait marrer.

Le coup de massue

On lui reproche toujours de ne pas être décisif dans les grands matches de Ligue des champions. Déjà buteur à l'aller et passeur décisif sur l'ouverture du score de Rabiot, Zlatan Ibrahimovic a mis un terme à tout suspense en remettant le PSG devant. A l'origine, Motta décale parfaitement Di Maria, qui adresse un bijou de centre entre Bourgeois et la défense des Blues. Le géant suédois, à l'affût, reprend de volée (67e). La messe est dite.

Le coup de Blues

Auteur d'une saison en demi-teinte, Eden Hazard n’avait pas le choix. C’était ce mercredi soir ou jamais. En jambes, bien mieux qu'au match aller, le Belge a bien gêné la défense parisienne par ses accélérations et son dézonage constant en première période. Mais à l'image de son année, il n'a pas été décisif. Juste avant le deuxième but de Zlatan Ibrahimovic, l'ancien Lillois a eu une véritable opportunité de remettre Chelsea dans le coup. Sa reprise du gauche dans un angle fermé n'a pas trompé la vigilance de Trapp, alerte sur sa ligne. A bout de force, et blessé, il a demandé à sortir à la 76e minute... Hazard, qui ne fait pas mystère de ses envies de départ, a peut-être joué son dernier match de Ligue des champions avec les Blues.

Le coup sûr

Depuis juillet 2012, Zlatan Ibrahimovic a délivré dix passes décisives en Ligue des champions. Seul Cristiano Ronaldo (12) a fait mieux durant cette période.

Le coucou




Paris a terminé le travail

Bien plus réaliste qu'au match aller, le PSG a composté son billet pour les quarts de finale de la Ligue des Champions mercredi en dominant Chelsea sur le même score qu'au Parc (1-2). Les Parisiens sont dans le Top 8 européen pour la quatrième saison consécutive.

Le debrief

Le PSG n’est pas encore le géant européen qu’il aspire à devenir, mais il est définitivement un club qui compte sur le Vieux Continent. Pour la quatrième saison consécutive, il disputera début avril les quarts de finale de la Ligue des Champions. Et pour la deuxième année de suite, il a composté son billet pour le Top 8 aux dépens de Chelsea. Les Parisiens ont clairement souffert sur la pelouse de Stamford Bridge pour venir à bout de Blues qui n’ont pas affiché leur visage moribond de la deuxième partie de saison. Mais les hommes de Laurent Blanc ont démontré qu’ils étaient capables de vaincre dans un autre registre, en pliant sans rompre et en piquant aux moments opportuns. Ce dont ils pourront se souvenir pour la suite de leur épopée européenne.
Les Parisiens devront néanmoins faire bien plus au tour suivant pour ne pas s’arrêter comme d’habitude au stade des quarts. Parce qu’autant ils avaient séduit lors de la première manche, autant ils ont affiché des limites à Londres qui pourraient être rédhibitoires pour leurs grandes ambitions. Ils ont pleinement maîtrisé leur sujet une vingtaine de minutes durant, concrétisant son temps fort par Adrien Rabiot, la surprise du onze de départ préférée à Javier Pastore au coup d’envoi. Mais les coéquipiers de Thiago Silva ont ensuite vécu une grosse demi-heure très difficile. La faute au pressing de Chelsea, qui a permis aux Blues de récupérer des ballons haut et de se projeter rapidement en contre, la seule arme d’une équipe sans imagination sur le jeu placé. La faute aussi à un déchet technique bien trop important dans la construction, avec un milieu parisien loin d’être souverain, comme sur le but de Diego Costa, venu d’une de ses récupérations hautes des Londoniens.
La force des Parisiens dans cette période de domination de Chelsea aura été de ne pas concéder pléthore d’occasions. Et quand ce fut le cas, Kevin Trapp a fait ce qu’il était attendu de lui, à savoir être primordial dans les grands rendez-vous. Un autre fait de jeu a fait basculer la rencontre : la sortie sur blessure du poison Diego Costa à l’heure de jeu. Elle a privé les Blues de leur point d’appui devant et a offert au PSG l’opportunité de jouer plus haut. C’est comme ça que Paris s’est définitivement mis à l’abri grâce à un but de Zlatan Ibrahimovic, passeur décisif sur l’ouverture. L’attaquant suédois et ses coéquipiers pouvaient souffler, ils ont rempli leur mission. Il leur reste maintenant un mois pour aborder les quarts. Avec l’espoir de trouver enfin la clé pour renouer avec un dernier carré de C1 que Paris attend depuis 1995.

Le film du match

3eme minute
Sur une relance mal assurée de Rabiot, Obi Mikel passe devant Matuidi. Willian hérite du ballon sur la gauche et centre pour Diego Costa, qui efface David Luiz avant de frapper du gauche. Diego Costa se détend bien sur sa gauche pour repousser le tir.
6eme minute
Festival de Lucas, qui se joue de trois défenseurs de Chelsea pour adresser un superbe ballon en profondeur à Di Maria. L’Argentin croise son tir du droit en première intention et bat Courtois, mais pas Ivanovic, revenu en catastrophe devant sa ligne pour écarter le danger.
16eme minute (0-1)
Esseulé plein axe à 25 mètres du but, Di Maria a tout le temps de décaler Ibrahimovic sur la droite. Le Suédois est lui aussi libre de tout marquage et ajuste son centre à ras de terre au second poteau, où Rabio devance Azpilicueta pour pousser le ballon au fond des filets.
27eme minute (1-1)
Thiago Motta perd le ballon au milieu de terrain sous la pression de Pedro. L’ailier espagnol combine dans la foulée avec Willian, qui trouve Diego Costa en plein cœur de la surface parisienne. L’avant-centre de Chelsea se joue de Thiago Silva et glisse la frappe sur la droite de Trapp.
45eme minute+1
Servi à une trentaine de mètres, Diego Costa repique dans l’axe, efface Thiago Motta au passage et envoie une frappe croisée du droit à l’entrée de la surface. Trapp se couche sur sa droite, mais relâche le ballon. Marquinhos devance Pedro de justesse pour le dégager en corner.
62eme minute
Rabiot gicle devant Obi Mikel pour lui chiper le ballon et transpercer le milieu de Chelsea. Son service pied gauche est parfait pour Ibrahimovic. Mais le Suédois s’excentre trop sur sa conduite de balle et son tir en bout de course est dévié par un Courtois bien présent au premier poteau.
65eme minute
A l’arrêt à l’entrée de la surface parisienne, Willian rentre sur son pied droit et adresse une frappe puissante que Trapp repousse au sol. Le ballon revient sur Hazard, qui reprend du gauche et oblige le gardien allemand à un réflexe de la main gauche. Au tour ensuite de Marquinhos de se jeter dans les pieds de Willian pour repousser définitivement le danger.
67eme minute (1-2)
Suite à un excellent pressing parisien, Thiago Motta lance Di Maria en une touche. L'Argentin déborde sur la gauche, s'enfonce dans la surface londonienne et adresse un centre au cordeau parfait vers Ibrahimovic. Le Suédois conclut en force à bout portant du pied droit.

Les joueurs à la loupe

Chelsea Chelsea
DIEGO COSTA avait un compte à régler avec le PSG. Critiqué pour son comportement à la limite la saison dernière et taxé d’« imposteur » par le compte Twitter du club parisien la veille, l’attaquant espagnol a répondu sur le terrain. S’il a encore démontré que l’art de la provocation faisait partie de sa panoplie, il a prouvé qu’il avait bien d’autres cordes à son arc. Il a réalisé un énorme travail au pressing, encore pesé sur la défense parisienne par son jeu de corps et de remises. L’ancien de l’Atlético Madrid s’est aussi illustré par sa technique, comme sur son but et son occasion en début de match. Sa sortie à l’heure de jeu a coïncidé avec la fin des espoirs des Blues, certainement pas un hasard. Même si WILLIAN, passeur décisif sur la réalisation londonienne et inspiré balle au pied, a continué de planter des banderilles dans la défense parisienne. Même si HAZARD a confirmé sa prestation intéressante du match aller en se mettant à nouveau à la hauteur de l’événement. Seul PEDRO, apparu sans idées et sans jus, est réellement passé à côté de son match au sein du secteur offensif de Chelsea.
Autre produit de la formation barcelonaise, FABREGAS a lui aussi vécu une soirée compliquée, avec un déchet trop important dans la construction et du retard dans les duels. Heureusement qu’OBI MIKEL a brillé à ses côtés par son impact physique et sa faculté à défendre en avançant, justifiant ainsi la confiance sans faille de Guus Hiddink. Titulaire surprise au coup d’envoi, KENEDY a semblé perdu en phase défensive et n’a jamais su comment se placer, même si ses qualités de contre-attaquant lui ont permis de montrer une autre facette de son jeu. Devancé par Rabiot sur l’ouverture du score parisienne,AZPILICUETA a rendu une nouvelle copie moyenne. La charnière IVANOVIC - CAHILL n’a pas dégagé une immense sérénité, ni trouvé la solution pour gérer le cas Ibrahimovic. Sans être coupable sur les buts encaissés, COURTOIS n’a pas été décisif comme il l’avait été au match aller. La différence s’est aussi faite là.

PSG PSG

Monsieur l’arbitre au rapport

Un excellent match pour Felix Brych, toujours au plus près des actions et jamais fautif sur ses décisions. L’arbitre allemand a bien été aidé en cela par ses assistants, eux aussi excellents.

Ça s’est passé en coulisses…

- Inclus dans le groupe parisien pour le déplacement à Londres, Marco Verratti a finalement déclaré forfait. Le milieu italien n’était même pas sur la feuille de match, son inflammation au pubis qui le gêne depuis de nombreuses semaines l’ayant empêché de participer au dernier entraînement du PSG avant la rencontre mardi à Stamford Bridge. Adrien Rabiot l’a suppléé poste pour poste au milieu de terrain et Javier Pastore a débuté sur le banc.
- Comme le PSG, Guus Hiddink avait réalisé un changement dans son départ, mais le manager néerlandais l’avait fait par choix, au contraire de Laurent Blanc. Il avait préféré aligner Kenedy sur le côté gauche de la défense au coup d’envoi, en lieu et place d’Abdul Baba Rahman, pourtant séduisant au match aller.
- 1 400 supporters du PSG avaient fait le déplacement à Stamford Bridge pour soutenir leur équipe. Comme lors des deux dernières saisons, ils ont été bruyants avant et pendant le match, se faisant régulièrement entendre face aux fans des Blues.

La feuille de match

C1 (8emes retour) / CHELSEA – PSG : 1-2

Stamford Bridge (42 000 spectateurs environ)
Temps froid - Pelouse excellente
Arbitre : M.Brych (Allemagne, 6)

Buts : Diego Costa (27eme) pour Chelsea - Rabiot (16eme) et Ibrahimovic (67eme) pour le PSG

Avertissements : Fabregas (45eme), Obi Mikel (53eme) et Ivanovic (90eme) pour Chelsea - Rabiot (35eme), Thiago Motta (41eme) et Matuidi (86eme) pour le PSG

Expulsion : Aucune

Chelsea Chelsea
Courtois (5) – Azpilicueta (4), Cahill (5), Ivanovic (cap) (5), Kenedy (3) – Obi Mikel (6), Fabregas (5) - Pedro (4), Willian (7), Hazard (6) puis Oscar (77eme) – Diego Costa (7) puis B.Traoré (60eme)

N'ont pas participé : Begovic (cap), Baba Rahman, Matic, Loftus-Cheek, L.Rémy
Entraîneur : G.Hiddink
PSG PSG
Trapp (7) – Marquinhos (5), Thiago Silva (cap) (5), David Luiz (5), Maxwell (6) – Rabiot (6), Thiago Motta (4), Matuidi (4) puis Van der Wiel (87eme) - Di Maria (6) puis Cavani (82eme), Ibrahimovic (7), Lucas (6) puis Pastore (77eme)

N'ont pas participé : Sirigu (g), Kurzawa, Stambouli, Augustin
Entraîneur : L.Blanc



Les notes des Parisiens

C1 / LES NOTES DU PSG 

Le PSG s'est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des Champions en s'imposant à Chelsea ce mercredi soir (1-2). Découvrez les notes des Parisiens, avec les grosses performances de Zlatan Ibrahimovic et Kevin Trapp, et le match particulier d'Adrien Rabiot.


Adrien Rabiot en clair-obscur (6)

Peu sont ceux qui avaient vu venir la titularisation d’Adrien Rabiot. Préféré à Javier Pastore pour pallier l’absence de Marco Verratti, finalement forfait, le jeune milieu de terrain parisien a cru vivre un rêve éveillé, lorsqu’il a ouvert le score après un quart d’heure de jeu. A la réception d’un centre millimétré de Zlatan Ibrahimovic au second poteau, Rabiot a pu laisser éclater sa joie, lui qui avait menacé de quitter son club formateur pendant l’hiver. Mais après cette réalisation, le milieu parisien a énormément souffert dans l’entrejeu. Comme Thiago Motta, le Français a perdu de nombreux ballons et a déçu dans sa relation technique avec l’Italien. Encore en difficulté en début de seconde période, le natif de Saint-Maurice s’est ressaisi en même temps que son équipe et a finalement tenu tête à Cesc Fabregas et Obi Mikel dans la dernière demi-heure. C'est avec ce genre de grands rendez-vous que la tête de gondole du centre de formation du PSG poursuivra sa progression. Un match qui lui servira, à coup sûr.
Kevin Trapp : 7
Auteur d’un très bel arrêt dès la 2eme minute de jeu, Kevin Trapp a répondu présent dans le but parisien. Hormis une balle relâchée après un arrêt au sol en fin de première période, le gardien allemand s’est montré au niveau. Notamment à l’heure de jeu, avec une double parade décisive sur des tentatives de Willian et Hazard. Décisive surtout quand on sait que c’est sur l’action qui suit que le PSG double la mise.
Marquinhos : 5
L’absence de Serge Aurier a ceci de préjudiciable qu’elle prive le PSG d’une cartouche offensive à part entière. Car Marquinhos n’a pas la faculté de prendre son couloir comme l’Ivoirien et n’a qu’un apport limité une fois la ligne médiane franchie. Mais défensivement, le Brésilien est solide et l’a encore prouvé ce mercredi soir, malgré une entame de deuxième période un peu plus pénible face à son compatriote Willian ou face à Hazard. Lorsque les hommes de Laurent Blanc sont repassés devant au tableau d’affichage, les Blues ont été douchés, et Marquinhos a connu une fin de match plus sereine.
Thiago Silva : 5
Est-ce le match manqué à Lyon il y a dix jours qui a fait perdre un peu d’assurance à Thiago Silva ? Toujours est-il que face aux Blues, le capitaine parisien n’a pas dégagé cette sérénité qui le caractérise depuis le début de saison. Bien plus solide au retour des vestiaires, « O Monstro » avait avant cela perdu un duel important à la demi-heure de jeu. Pris par le crochet de Diego Costa à l’entrée de la surface, le Brésilien s’est laissé éliminer trop facilement par l’Espagnol qui a ensuite pu tromper sans problème Kevin Trapp.
David Luiz : 5
A certains moments, David Luiz a donné des sueurs froides aux supporters parisiens. Comme sur cette intervention manquée face à Willian en première période. En retard, le Brésilien a quand même taclé le long de la ligne de touche, et a laissé le champ libre au meneur de jeu des Blues, qui n’a finalement pas pu aller au bout de son action. Un peu nonchalant sur le but des Londoniens, l’ancien joueur de Chelsea a pour le reste été solide, ne se laissant lui jamais effacer par Diego Costa. A la sortie de l’Espagnol, la défense parisienne n’a d’ailleurs plus été inquiétée.
Maxwell : 6
Quand sur le côté droit, Marquinhos s’est surtout contenté de défendre, à gauche, Maxwell a également eu un impact très limité sur le jeu offensif de son équipe. Problématique quand on connait l’importance des latéraux dans la philosophie de jeu prônée par Laurent Blanc depuis trois saisons. Rarement pris à défaut dans son travail défensif, l’arrière gauche parisien a su surmonter son entame de deuxième période pénible, avec une glissade sans conséquence et quelques pertes de balles inhabituelles. Et s’est même permis quelques montées qu’il n’avait pu tenter en première période.
Thiago Motta : 4
Comme à chaque fois qu’il est privé de Marco Verratti à ses côtés, Thiago Motta a vécu un match compliqué. Le premier acte notamment, au cours duquel l’Italien a multiplié les pertes de balles au milieu. Des erreurs qui ont d’abord failli coûter un but au PSG, avant que la sanction ne tombe à la 26eme minute de jeu, où Chelsea ouvre le score sur une action qui débute après un ballon perdu par l’ancien Barcelonais. En délicatesse jusqu’à l’heure de jeu, Thiago Motta a sauvé sa piètre prestation sur une merveille d’ouverture vers Angel Di Maria en deuxième période, suite à laquelle l’Argentin a délivré un centre décisif pour Zlatan Ibrahimovic.
Blaise Matuidi : 4
Difficile de juger Blaise Matuidi sur cette rencontre. Tout juste revenu de blessure, le Français a pu tenir sa place dans le onze parisien mais a clairement paru en manque de rythme. Incapable de se projeter vers l’avant comme il le fait si bien quand son physique le lui permet, l’international tricolore a aussi souffert lorsque les Blues ont accentué leur pressing au milieu. Et comme il n’a que rarement pu compter sur Adrien Rabiot et Thiago Motta autour de lui… Matuidi a toutefois tenu 86 minutes, et ça, c’est une très bonne nouvelle. Remplacé par Grégory van der Wiel (86eme).
Angel Di Maria : 6
Pendant une heure, le match d’Angel Di Maria s’est résumé à de nombreux décrochages, accélérations et passes lobées en tous genres. Souvent intéressant le long de la ligne de touche, l’Argentin a toutefois eu du mal à se montrer décisif, et ce jusqu’à cette 68eme minute, où sur une belle ouverture de Thiago Motta, il s’est échappé dans le dos de César Azpilicueta. Libre de tout marquage, l’ancien Mancunien a accéléré, levé la tête, et délivré une centre en retrait parfait pour Zlatan Ibrahimovic. Le but de la victoire, et de la qualification pour les Parisiens. Remplacé par Edinson Cavani (81eme).
Lucas : 6
En première période, Lucas a été le plus virevoltant des Parisiens. Souvent imprécis dans le dernier geste, le Brésilien s’est toutefois révélé extrêmement précieux au moment où ses coéquipiers avaient du mal à mettre à mal la défense adverse. Par sa capacité de percussion et d’accélération, l’attaquant du PSG a ouvert des brèches et obtenu des coup-francs pas toujours bien exécutés par Angel Di Maria. Sans être décisif, il confirme les progrès de ce début d’année ! Remplacé par Javier Pastore (77eme).
Zlatan Ibrahimovic : 7
A force de le chahuter, il fallait bien que le Suédois sorte de sa boîte à un moment ou à un autre. Au lendemain de déclarations provocatrices et maladroites, Zlatan Ibrahimovic n’avait clairement pas le droit à l’erreur et il ne s’est pas trompé. Omniprésent dans les duels, intelligent dans ses décrochages, l’ancien Milanais a eu le geste juste pour offrir le premier but à Adrien Rabiot sur un plateau. Et en milieu de deuxième période, au moment où le PSG commençait à souffrir sérieusement, le meilleur buteur de Ligue 1 a doublé la mise à la réception d’un bon centre d’Angel Di Maria. Jamais décisif dans les grands rendez-vous européens Ibra ? Ce mercredi soir, il le fut à deux reprises. Peut-être la confirmation, si besoin en était, qu’il connait sa meilleure saison avec le club de la Capitale !




Ibrahimovic, des paroles puis des actes


C1 / UN HOMME DANS LE MATCH L
Après sa performance en conférence de presse de la veille, on attendait de voir son rendement sur le terrain. Et on a vu. Doublement décisif, le Suédois a brillé et emmené le PSG en quarts de finale.



DE NOTRE ENVOYE SPECIAL A LONDRES
Ce n’était donc pas du bluff… En conférence de presse d’avant match, Zlatan Ibrahimovic était venu parler pour notamment faire passer un message : non, il n’est pas proche de la retraite. Oui, il est encore un jeune homme capable de faire la différence, comme le démontrent ses statistiques de la saison en championnat (23 buts et 10 passes décisives). Mercredi à Stamford Bridge, un an après avoir marqué le précédent Chelsea de l’empreinte légère de ses crampons sur Oscar, il a cette fois marqué le suivant de la plus belle des façons.

Un scénario rêvé pour Zlatan

Critiqué pour son rendement trop faible en Coupe d’Europe, et notamment en Ligue des Champions, le Suédois avait sans doute rêvé d’un tel scénario. Même si la veille, à deux pas de la loge d’un autre grand buteur, Gianluca Vialli, l’ancien joueur de la Juventus Turin et du Milan AC avait indiqué n’attendre aucune revanche de ce match. On n’était pas obligé de le croire.

Une défense de Chelsea pas au niveau de l'attaque

Positionné en pointe et reculant moins que d’habitude au milieu de terrain, malgré une belle activité, le numéro 10 du PSG a su être décisif. D’abord à la passe décisive avec ce centre tendu de la droite qui a permis à Rabiot de se jeter pour ouvrir le score (16eme). Puis, ce fut son tour d’être à la finition à la 67eme minute, sur un centre de la gauche d’Angel Di Maria. Face à une défense de Chelsea qui n’était pas au niveau de son attaque ce mercredi, Zlatan a su rester dans son rôle d’avant-centre, bloquant Cahill et Ivanovic. Il a fait planer l’ombre de John Terry, le grand absent, sur la pelouse.

La pression, Ibrahimovic s'en moque

Après avoir indiqué vouloir faire l’histoire avec le QSG à défaut de connaître celle du PSG, Ibrahimovic s’était mis une pression dont il se moque royalement. En grand professionnel, il a su se mettre à la hauteur de ses paroles par ses actes sur le terrain. Affûté, concentré, respectueux des consignes, c’est comme ça que Zlatan est le meilleur et surtout le plus efficace. Cette saison est peut-être la bonne pour lui pour enfin marquer la C1 de son empreinte…

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