segunda-feira, 2 de novembro de 2015

Papin : «Matuidi, dur de trouver un équivalent en Europe»

Resultado de imagem para FLAG FRANCEResultado de imagem para ligue 1


La semaine dernière, vous avez été plus de 13 000 à élire symboliquement le Ballon d'Or de la Ligue 1. Avec 10% des voix, Blaise Matuidi est 5e. Toute la semaine, Jean-Pierre Papin, Ballon d'Or 1991, nous donnera son avis sur les cinq premiers du classement.

Son gros point fort

«Son abattage. C’est un des plus constants depuis quelques années maintenant. Il est toujours au même niveau. C’est dur de trouver un équivalent en Europe».

Son petit point faible

«On a toujours un point faible donc j’ai envie de dire son jeu de tête. Le problème, c’est qu’il n’en a pas spécialement besoin. Il ne s’en sert pas. Donc peut-être son pied droit ?»

Le conseil de JPP pour aller plus haut

«C’est dur de donner des conseils à des joueurs de ce calibre. Je lui dirais de rester sur la même constance. Dans son jeu, tu ne peux pas lui reprocher quoique ce soit. À la limite, on pourrait parfois lui dire de s’économiser un peu, mais s’il court autant, c’est qu’il peut le faire.»

Ses chances de remporter un jour le Ballon d'Or

«Elles sont nulles. Sur les cinq premiers de votre classement, deux peuvent peut-être le remporter. Mais un joueur comme Blaise, au poste où il joue, c’est compliqué. Mais pourquoi pas être dans les 23 nommés ! Pour ça, il faudrait qu’il marque un peu plus de buts peut-être…»

La 12e journée de Ligue 1 en cinq chiffres

Le PSG est toujours aussi impérial, Saint-Etienne et Lyon gardent le rythme alors que Monaco et Marseille remontent doucement au classement : découvrez les cinq statistiques à retenir de la 12e journée de Ligue 1.

Larbi mène l'équipe type du week-end

Deux Ajacciens, deux Guingampais, deux Parisiens... Voici l'équipe-type de France Football pour la douzième journée du Championnat de France.
LOPES
HILTON
BRÉCHET
CLERC
MAXWELL
CAHUZAC
SALIBUR
DI MARIA
LARBI
MOUKANDJO
BRIAND

Les notes

Anthony Lopes (Lyon) : 7*
François Clerc (Saint-Etienne) : 6*
Vitorino Hilton (Montpellier) : 7*
Jérémie Bréchet (GFC Ajaccio) : 7*
Maxwell (Paris) : 6*
Yannick Cahuzac (Bastia) : 6*
Angel Di Maria (Paris) : 7*
Mohamed Larbi (GFC Ajaccio) : 8*
Benjamin Moukandjo (Lorient) : 7*
Yannis Salibur (Guingamp) : 8*
Jimmy Briand (Guingamp) : 7*

Le zoom : Mohamed Larbi, le numéro 10 a trouvé sa mesure

Les mains sur la tête, le regard un peu perdu dans le vide... Juste avant de rentrer aux vestiaires, Mohamed Larbi voit son penalty toucher le ciel aubois et sait qu’il a loupé l’occasion de rentrer dans l’histoire du Gazélec. Face à Troyes, lors de la première journée, l’international tunisien a failli. Trimballé de postes en postes sur le terrain, les matches suivants s’enchaînent sans vraiment convaincre, malgré un but face au Stade Rennais lors de la septième journée. La lumière s’éclaire enfin un certain 24 octobre. Plein phares. Le Gazélec rougit de plaisir et remporte son tout premier match de son histoire en Ligue 1. Aux manettes, Mohamed Larbi joue les numéros 10 dans le tout frais 4-4-2 en diamant de Thierry Laurey, qui lui offre les pleins pouvoirs. Une franche réussite. 

La plaque tournante du Gaz

Face à Bordeaux samedi dernier, le natif de Soliman (Tunisie), est reconduit au même poste avec les mêmes attentes. Il ne déçoit pas. Plaque tournante de l’équipe corse, Larbi a fait très mal aux Girondins de Bordeaux. Son placement entre les intervalles a posé mille questions insolubles pour les joueurs de Sagnol complètement dépassés. L’ancien de Luçon a surtout été d’une efficacité diabolique avec un doublé salvateur pour les ouailles de Mezzavia. D’une frappe pure après un mauvais renvoi de Gajic et d’un habile extérieur du pied droit, Mohamed Larbi a fait lever les spectateurs d’Ange-Casanova qui ne se sont pas priés de lui accorder une standing ovation à sa sortie. Un doublé, une prestation haut de gamme pour une deuxième victoire consécutive des Gaziers. Que demande le peuple ?


Foot - Ligue 2 : pas de but, pas de victoire et beaucoup de frustration pour VA


Toujours pas de victoire pour Valenciennes cette saison au stade du Hainaut. Ce vendredi face à Laval (0-0), les Nordistes ont beaucoup essayé mais se sont montrés bien trop maladroits dans le dernier geste pour marquer alors que la malchance les accompagnait. Et générait un dérapage de David Le Frapper... 

Opa Nguette aurait pu, aurait même dû être le héros du match vendredi soir. Malheureux lors de la dernière sortie au Hainaut face au Havre (0-1), où il avait vu son penalty se perdre dans les gants du gardien adverse, il est allé chercher une énorme faute dans la surface. Mais son soleil spectaculaire, après avoir passé le ballon entre deux défenseurs, a laissé de marbre l’arbitre Stéphanie Frappart (31e)…

Dérapage mysogine

Cette erreur manifeste a beaucoup frustré David Le Frapper, qui est à son tour allé à la faute grossière devant la presse. « Quand on est une femme et qu’on arbitre un sport d’homme, c’est compliqué… », a-t-il lâché sous le coup de la déception dans un dérapage misogyne qui ne manquera pas d’étrangler toutes les filles qui jouent au foot, et même celles qui ne jouent pas, samedi matin au petit déj’.
C’est ainsi, on peut manquer d’élégance et dire de (grosses) bêtises (puis les réparer ensuite) quand on sort d’un match qu’on a globalement maîtrisé sans parvenir à s’imposer. Face à des Lavallois qui n’ont fait planer le danger que sur quelques contres, les Valenciennois ont beaucoup essayé et retourné le problème dans tous les sens hier sans parvenir à marquer. Très intéressants dans le jeu et maîtres du ballon, les Nordistes ont une fois encore fauté dans le dernier geste. En première période, Nguette, le plus incisif hier, fut ainsi contré dans la surface (25e) puis ne cadra pas après avoir semé la défense (38e). Diarra plaça une frappe trop molle (28e) et Baradji dévissa (37e).

Gros manque de réalisme

Après la pause, VA parvint à maintenir son emprise et même à imprimer de gros temps forts. Mais il manqua encore cruellement d’efficacité à l’image de Slida, qui perdit son duel avec Cappone (56e). Aloé fut à son tour contré (58e) et Diarra manqua de précision sur une bonne remise de Baradji (61e).
Sans se décourager, les hommes de Le Frapper poussèrent ainsi jusqu’au bout, mais ni Nguette (81e, 86e) ni Tameze (90e +2) ne trouvèrent le cadre. VA reste scotché à deux buts en sept matchs à la maison et on imagine que les ateliers dédiés à la finition seront encore nombreux cette semaine au Mont-Houy.   

Nenhum comentário:

Postar um comentário