Il y a eu 26 buts, 37 cartons jaunes, 4 rouges, trois penalties sifflés. Mais pas que. FF livre ses héros et ses zéros de la quatrième journée.
On s'est résigné devant la domination du PSG
Bah oui quoi, on y croyait : un PSG avec Di Maria accroché par quelques équipes, ce qui profiterait à des concurrents voulant à tout prix dépasser le champion de France.
Patatras, au bout d'un mois de compétition et de quatre rencontres, force est de constater que les hommes de Laurent Blanc n'ont aucun adversaire à leur taille en Ligue 1. Personne ne peut venir ne serait-ce que les titiller. Alors que la trêve internationale arrive, Lyon et Saint-Étienne sont à cinq points, Monaco à sept, Marseille à neuf (!). Et l'impression générale de puissance dégagée par le PSG à Monaco dimanche soir n'a pas remis tout cela en cause, loin de là. Le PSG est trop fort, il pourrait même atteindre les 100 points en fin de saison. Quoiqu'il arrive, Ibrahimovic et consorts seront champions en mai 2016. Même pas la peine de parier.
Patatras, au bout d'un mois de compétition et de quatre rencontres, force est de constater que les hommes de Laurent Blanc n'ont aucun adversaire à leur taille en Ligue 1. Personne ne peut venir ne serait-ce que les titiller. Alors que la trêve internationale arrive, Lyon et Saint-Étienne sont à cinq points, Monaco à sept, Marseille à neuf (!). Et l'impression générale de puissance dégagée par le PSG à Monaco dimanche soir n'a pas remis tout cela en cause, loin de là. Le PSG est trop fort, il pourrait même atteindre les 100 points en fin de saison. Quoiqu'il arrive, Ibrahimovic et consorts seront champions en mai 2016. Même pas la peine de parier.
On a souhaité bon courage à Rolland Courbis
À Montpellier, perdre ses meilleurs éléments chaque été commence à devenir une spécialité maison. Giroud en 2012, Belhanda en 2013, Cabella et Stambouli en 2014, et désormais Anthony Mounier. L’homme aux neuf buts et sept passes décisives la saison dernière avait franchi un palier avec Courbis mais s’est engagé avec Bologne, club de Serie A. Un nouveau coup dur pour le secteur offensif de Montpellier, une nouvelle fois muet samedi soir à Troyes. Rolland Courbis a dû bricoler, tentant de replacer Boudebouz en numéro 10 derrière le duo Camara-Bérigaud. Un duo qui semble beaucoup trop faible et irrégulier pour porter les espoirs montpelliérains en attaque et pour satisfaire un Rolland Courbis en panne de solution et qui commence à se demander s’il finira la saison au MHSC. La dernière journée du mercato va-t-elle être animée dans l’Hérault ?
On a été (encore) charmé par Nabil Fekir
Un seul être vous manque…et finalement tout va bien. Si Alexandre Lacazette, meilleur buteur de Ligue 1 la saison dernière (27 buts) manquait à l’appel, Nabil Fekir y a vu là une belle occasion de se mettre en avant et de relancer la machine Olympique lyonnais. Trois buts à Caen (0-4), où il s’est amusé avec Damien Da Silva, a cassé les reins de Chaker Alhadur, et a dégoûté Vercoutre, l’ancien de la maison OL. Un premier triplé en Ligue 1 qui en appelle forcément d’autres. Parce qu’à ce niveau-là, c’est du grand art, et ça le place en tête du classement des buteurs (4 matches, 4 buts).
On a détesté les tireurs de penalties
Trois pénos sifflés en Ligue 1 ce week-end, trois loupés. Et des beaux ratés qui plus est... Le penalty est un art et nous avons eu, lors de cette 4e journée, la confirmation que tout le monde n’était pas digne de les frapper. Sloan Privat en premier lieu. Face à Steve Mandanda, l’attaquant guingampais a complètement écrasé son plat du pied. Mi-hauteur, mollesse, le parfait cocktail pour le portier adverse. Idem pour Sylvain Armand face au TFC. Le défenseur rennais, lui, a eu plus de bol puisque le cuir lui est revenu dessus et il n’avait plus qu’à concrétiser l’offrande. N’oublions pas la panenka complètement ratée de Wahbi Khazri. Un joli exemple de ce qu’il ne faut pas faire. Messieurs, les points étant précieux, observez bien les gardiens et soyez patients la prochaine fois.
On a apprécié le onze rennais
Cela faisait un bail que Rennes n’enthousiasmait plus. La prestation des Bretons face à Toulouse (3-1) a fait plaisir à voir et a tu les critiques. Le 3-4-3 de Philippe Montanier commence à prendre forme et il a vraiment une sacrée belle gueule. Le trio de défenseurs centraux tient la route avec un Mexer rayonnant dans son jeu aérien et son placement. Dans les couloirs, Ludovic Baal et Mehdi Zeffane sont convaincants. A la récupération, Gelson Fernandes gratte sans cesse des ballons et derrière Sio, Ntep et Pedro Henrique peuvent faire mal. Sans compter sur les possibles arrivées de Quintero (Porto) et Gourcuff. Alléchant oui…
On a été peiné pour Javier Manquillo
Il a tout essayé sur son côté droit. Déborder, dédoubler, percer dans son dos, devant lui, le klaxonner… Rien n’y a fait. Romain Alessandrini n’a pas daigné servir dans de bonnes conditions son coéquipier espagnol Javier Manquillo. L’ancien Rennais lui a même carrément coupé le devant pour centrer de l’extérieur du pied gauche, plutôt que de le laisser librement s’appliquer du droit à certains moments. À se demander quelle mouche a piqué Alessandrini. On avait mal pour Manquillo qui a souvent tapé un sprint de 80 mètres, pour voir son équipier tenter un improbable dribble. À se demander parfois s’il n’y avait pas d’inimitiés entre les deux…
On a eu peur pour le Gazélec
Un petit point, une place de dernier, aucun but marqué : il n’y a pas de quoi se rassurer, et encore moins de s’enthousiasmer pour le GFC Ajaccio. Lanterne rouge, comme prévu diront certains, le Gaz est bien mal parti avec un seul petit point glané après des rencontres face à Troyes (0-0), Paris (0-2), Angers (0-2) et Lille (0-1). Samedi soir, face au Losc, les Gaziers ont pourtant eu enfin l’occasion de se montrer dangereux. Mais, manque de bol, ils sont tombés sur un très solide Vincent Enyeama qui n’a rien laissé passer. Pourvu que les hommes de Thierry Laurey arrivent à engranger rapidement leur première victoire. Sinon, la saison pourrait leur paraître bien longue. Prochain rendez-vous après la trêve face à Monaco.
On s'est inquiété pour Jean-Christophe Bahebeck
En 2015, avec les réseaux sociaux, l’information va à une vitesse folle. Elle est reprise, de temps en temps déformée et parfois erronée. Dimanche après-midi, après sa sortie à la mi-temps, Jean-Christophe Bahebeck a été conduit directement à l’hôpital. Certains faisaient état d’un arrêt cardiaque et d’une opération en urgence. On s’est encore plus inquiétés en voyant Christophe Galtier quitter la conférence de presse d’après-match avec une certaine émotion. Moins grave que prévu, l’attaquant prêté par le PSG a été victime d’un gros coup de fatigue et d’une baisse de tension et il a tenu à rassurer tout le monde, y compris les idiots qui avaient déjà inscrit le jour de son décès sur sa page Wikipedia.
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