segunda-feira, 10 de agosto de 2015

Bahebeck, c'est l'heure de prouver

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Le jeune attaquant (22 ans) du Paris Saint-Germain vient d'être prêté pour une saison à l'AS Saint-Etienne. Auteur de deux buts et trois passes décisives la saison dernière, c'est un joueur en devenir qui rejoint les Verts. Les supporters devront s'en satisfaire et espérer que l'ailier améliore ses statistiques.

Jamais deux sans trois

Déjà prêté deux fois dans sa carrière, à Troyes en 2012/13 puis à Valenciennes en 2013/14, le natif de Saint-Denis vient chercher du temps de jeu. Encore une fois confronté à une très (trop) grosse concurrence au sein de son club formateur, il s’éloigne du Paris Saint-Germain avec l’espoir de s’affirmer enfin en Ligue 1. Malgré le turn-over effectué par Laurent Blanc, il n’avait participé qu’à quinze matches avec les champions de France la saison dernière, un chiffre inférieur à ce qu’il avait connu à l’ESTAC (27 matches, 3 buts) et identique à son passage au VAFC (2 buts).

Un duel avec Mollo ?

Puissant, rapide, recherchant souvent à repiquer depuis le côté gauche pour placer ses frappes, Jean-Christophe Bahebeck a tout de l’ailier du XXIe siècle. Seule la précision lui fait défaut pour devenir un joueur qui compte. Un profil similaire à Yohan Mollo, autre ailier déjà installé du côté du Chaudron. Un duel pourrait donc apparaître dans les semaines à venir, et le champion du Monde U20 (en 2013) a toutes ses chances d’en sortir vainqueur.

Passer (enfin) un cap

Agé de 22 ans, il est grand temps de s’imposer dans un club. Sans ça, il sera ce qu’on appelle tristement un éternel espoir. Il le sait, les statistiques sont primordiales et il sera jugé sur ce critère. Et ce n’est pas Christophe Galtier, l’entraîneur des Stéphanois, qui se plaindra de le voir marquer régulièrement. A la tête de l’équipe première depuis 2009, le technicien cherche désespérément des joueurs efficaces. Qu’un ailier marque davantage que son avant-centre lui importe peu, il veut des buts. Et pour Bahebeck, voir que son meilleur total sur une saison n'est que de trois buts, ça commence à faire tache.


1999 : Marquez, une histoire de précocité

Tout au long du mercato, FF remue vos souvenirs et revient sur quelques-uns des transferts marquants de la L1. Il y a seize ans jour pour jour, le précoce Marquez débarquait à Monaco. Une année lui a suffi pour étaler tout son talent.
Le 10 août 1999, la D1 accueille une nouvelle nationalité. Rafael Marquez est en effet le premier joueur mexicain à découvrir le Championnat de France. Monaco, l’instigateur de cette idée, est allé chercher le jeune joueur (20 ans) à l’Atlas Guadalajara (D1 mexicaine). Il y évoluait depuis trois ans comme titulaire indiscutable et venait de remporter la Coupe des Confédérations avec le Mexique. Quant au club de la Principauté, il continue un recrutement à forte consonance latine avec les, Gallardo, Contreras, Simone et donc le jeune défenseur central. D’une précocité rare – il a connu sa première sélection à l’âge de 17 ans – Marquez bluffe et s’installe comme un des meilleurs à son poste dans un Championnat qu’il qualifie de «meilleur au monde».

Vendu pour cinq millions d'euros à Barcelone

Le pari Marquez marche donc du feu de dieu. L’association avec son compère Philippe Christanval en défense centrale est une réussite. À vingt et un de moyenne d’âge, les deux bambins réalisent une saison extraordinaire. Marquez (20 ans) devient le patron de cette charnière aussi inédite que juvénile tandis que Christanval (22 ans) confirme les espoirs placés sur lui. Fort de cette arrière garde talentueuse, Claude Puel et ses hommes décrochent le septième titre de champion de France du club. Avec, dans ses rangs, le meilleur défenseur de la saison, Rafael Marquez. Trois exercices plus tard, le rempart mexicain est toujours intraitable et se voit parfois repositionné en milieu défensif. Il remporte son deuxième trophée en Principauté – une Coupe de la Ligue en 2003 – et attise logiquement les convoitises au grand dam des Monégasques. 
Le FC Barcelone fond devant ses qualités techniques et sa polyvalence. Le club catalan verse – seulement – cinq millions d’euros à l’ASM (Monaco en avait déboursé quatre). Le Mexicain s’en va à 24 ans pour conquérir l’Europe.


Bielsa parti, les gagnants sont...

La démission surprise de Marcelo Bielsa, samedi dans la foulée de la défaite face à Caen (0-1), a fait trembler l'Olympique de Marseille. Pourtant, certains pourraient bien trouver des avantages au départ du technicien argentin...

Matheus Doria

Une évidence. Devenu le symbole des distensions entre Vincent Labrune et Marcelo Bielsa, le défenseur central brésilien acheté six millions d’euros dans les dernières heures du marché estival 2014 n’a jamais joué une seule minute sous les ordres d’el Loco. Prêté en fin de saison dernière à Sao Paulo, il est revenu à Marseille après neuf apparitions en Championnat et quatre en Copa Libertadores. Et n’avait pas été retenu pour la première journée de L1. Bielsa parti, Doria devrait donc pouvoir batailler pour se faire une place dans un secteur, il est vrai, très concurrentiel (Nkoulou, Rekik, Sparagna, Aloé, Romao).

Romain Alessandrini

«Bielsa, c’est du passé maintenant.» Samedi soir en zone mixte, s’il y en a bien un qui a donné l’impression d’avoir vite tourné la page, c’est Romain Alessandrini. Il est vrai que le natif de la cité phocéenne n’a jamais été considéré comme un membre important de l’OM par le technicien argentin. Sur les 28 matches qu’il a disputés sous les ordres de Marcelo Bielsa, Alessandrini n’en a joué que six dans leur intégralité. Face à Caen, il avait été sorti à la pause. La saison passée, l’ancien Rennais et Clermontois avait été victime de l’amour inconsidérable (ou inconsidéré ?) que son coach portait à Florian Thauvin, malgré les prestations parfois indigentes de ce dernier. Alors, fini le favoritisme ?

Florian Thauvin

Tiens, justement, au tour de Thauvin… Le chouchou de Marcelo sortirait donc gagnant du départ d'un entraîneur qui le couvait ? Oui, car quand un joueur a droit comme lui à un traitement de faveur, ça crée forcément des tensions dans le vestiaire. Et puis pour que l’ancien Bastiais donne la pleine mesure de son talent, lui faire multiplier les allers-retours sur son aile n’était peut-être pas l’idée la plus brillante de la carrière d’el Loco. Débarrassé de son statut et de certaines tâches ingrates, Thauvin pourrait redevenir celui qui avait enchanté la Ligue 1 avec le Sporting, il y a déjà trois saisons.

Le successeur de Bielsa

Une fois que Vincent Labrune aura trouvé un nouvel entraîneur, et quel que soit le CV et le style de jeu prôné par ce dernier, il aura sous la main un effectif largement capable de remplir les objectifs présidentiels (la quatrième place, a minima). Si le staff refait du duo Diarra-Diaby des joueurs aptes au haut niveau, le futur coach olympien aura de l’or entre les mains. Et s’il parvient à (re)mobiliser les joueurs venus ou restés pour Bielsa, son équipe aura de la gueule. S’ils n’ont pas la mémoire trop courte, les joueurs marseillais, eux, se rappelleront que c’est en pratiquant un football intense qu’ils avaient dominé le Championnat pendant quelques mois. Ce serait un bonheur au quotidien pour leur nouveau boss. Bref, avec des si, il ne paraît pas si improbable de redonner le sourire aux supporters de l’OM…

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