terça-feira, 4 de agosto de 2015

Monaco s'éclate et file en barrages

Resultado de imagem para bandeira franÇa  Resultado de imagem para LIGUE 1

Sans vraiment avoir été inquiété par les Young Boys de Berne, Monaco est qualifié pour les barrages de la Ligue des champions après sa large victoire (4-0) obtenue en deuxième mi-temps grâce à Cavaleiro, Kurzawa, Martial et El Shaarawy. Le match au coup par coup.

Le coup de vent

Un petit tour et puis s’en va. De retour, Aymen Abdennour, convoité par plusieurs clubs européens dont le FC Barcelone, figurait dans le groupe de Leonardo Jardim pour la réception des Young Boys. Mais le défenseur international tunisien, pas inscrit sur la feuille de match, n’est pas resté pour voir ses (ex ?) coéquipiers jouer et a quitté le stade Louis-II bien avant le coup d’envoi de la rencontre. Remember Falcao…

Le coup de main

L’ASM n’a pas franchement été mis en danger. Mais il a quand même fallu que Danijel Subasic s’illustre comme lors de cette double occasion de Gajic puis Sulejmani (50e). Le Croate a fait ce qu’il fallait pour éviter des sueurs froides à son entraîneur. De bon augure avant de reprendre la Ligue 1 où Monaco remet en jeu son titre de meilleure défense de l’élite. Un titre dont Danijel Subasic a été l’un des grands artisans.

Le coup de poignard

C'est sur cette magnifique frappe que Cavaleiro a débloqué la situation. (L'Equipe)
C'est sur cette magnifique frappe que Cavaleiro a débloqué la situation. (L'Equipe)
Jusque-là, Monaco n’était pas encore complètement rassuré. Ni inquiet. Mais à la 54e minute, Ivan Cavaleiro a tiré un trait sur le semblant de suspense qu’il y avait encore à Louis-II. D’abord en cassant les reins de son adversaire puis en envoyant une splendide frappe à la Thierry Henry dans le filet opposé. Pas mal pour un premier but sur le Rocher en compétition officielle.

Le coup de coeur

Comme à l’aller, l’AS Monaco s’est montré prudent en première période avant d’accélérer la cadence après le repos pour faire la différence et assurer sa qualification pour les barrages de la C1. Une fois lancée par l’ouverture du score de Cavaleiro, l’équipe monégasque a déroulé, parfois régalé (Martial et El Shaarawy, eux aussi buteurs, notamment) et donné un aperçu alléchant de son secteur offensif, mené d’une main de maître par un Moutinho particulièrement inspiré. Vivement la suite.

Le coup (presque) parfait

À 2-0, Monaco s’est lâché et a voulu faire plaisir à son public face à des Suisses démotivés devant l'ampleur du score. Et quand vous avez Joao Moutinho en chef d’orchestre au début de l’action, ça fait toute la différence. Même si Martial n’a pas pu conclure.

Le coup sûr

Monaco, c’est costaud. Sur ses six derniers matches européens à domicile, le club de la Principauté a gardé sa cage inviolée à cinq reprises. Seul Arsenal, vainqueur 2-0 à Louis-II en 8e de finale retour de Ligue des champions, avait surpris et trompé l’arrière-garde monégasque.
Dominique Bijotat, ancien Monégasque fêté à Louis-II (L'Equipe)
Dominique Bijotat, ancien Monégasque fêté à Louis-II (L'Equipe)

Le coup d'oeil de Dominique Bijotat : «Tout le monde peut craindre Monaco»

«Monaco a, dans un premier temps, plutôt bien géré son avantage acquis au match aller, même s’il ne faut pas oublier que plusieurs arrêts de Subasic ont permis à son équipe de garder le contrôle. En première période, il y a eu trop d’offensives égoïstes et personnelles, de Cavaleiro et Martial notamment. Et, défensivement, quand ils ont reculé, j’ai trouvé les joueurs monégasques un peu embarrassés. Ils manquaient d’agressivité. Après le repos, ils ont mis la machine en route et j’ai surtout apprécié qu’ils mettent leur talent au service du collectif. Car c’est bien parce qu’ils ont enfin joué en équipe que leur talent, leur potentiel, s’est exprimé et a payé, avec un Moutinho retrouvé à la baguette.

Après, il faut un peu relativiser. En face, c’était moyen. Mais Monaco est toujours aussi bien organisé et discipliné que la saison passée et comme son potentiel offensif est plus grand, il y a encore de quoi faire de belles choses. Avec Leonardo Jardim, l’équipe a un entraîneur intelligent et il y a un véritable d’esprit qui se dégage depuis le beau parcours en Ligue des champions de la saison passée. D’ailleurs, l’équipe qui est tête de série et qui va les affronter en barrages peut s’inquiéter. Aujourd’hui, tout le monde peut craindre Monaco.»

Rafael, quinzième Brésilien de l'OL

Avec la signature du jeune international auriverde, l'Olympique Lyonnais réalise un joli coup mais renoue surtout avec sa longue tradition brésilienne, mise entre parenthèses ces dernières années.
C’est par l’intermédiaire d’une photo publiée sur son site que l’Olympique Lyonnais a officialisé lundi dans la soirée l’arrivée du Brésilien Rafael da Silva. Le latéral droit de 25 ans en provenance de Manchester United a signé un contrat de quatre ans avec les Gones, pour une indemnité de transfert comprise entre 2,5 et 3 millions d’euros selon L’Equipe.
Sur les réseaux sociaux, c’est autant la nationalité de la nouvelle recrue que le talent qu’on lui prête qui semblait réjouir les internautes et supporters lyonnais. Et pour cause… En plus de redonner à peu d’allant et d’espoir à une intersaison pleine de doutes du côté du club rhodanien (préparation estivale catastrophique, défaite alarmante face au PSG lors du trophée des champions, ambiance tendue et pesante autour de son attaquant vedette Alexandre Lacazette), la signature de Rafael rappelle surtout que, au cours de la dernière décennie, l’OL a bâti son succès autour d’une filière brésilienne prolifique.
S’il est encore trop tôt pour parler d’une véritable réactivation de ladite filière, l’arrivée de l’international auriverde s’inscrit en tout cas dans une certaine continuité. Ainsi, Rafael est le quinzième Brésilien à rejoindre les rangs du septuple champion de France. Avant lui, quelques-uns de ses compatriotes ont fait les beaux jours du club et ont connu ses heures fastes.

Retour aux sources brésiliennes

Tout commence avec Pires Constantino, premier Brésilien de l’histoire de l’OL, qui ouvre la voie en 1956 aux Marcelo Kiremitdjian (1993-98) et Sonny Anderson (1999-2003). La signature de ce dernier amorce d’ailleurs l’entrée de l’Olympique Lyonnais dans une nouvelle ère, celle des titres et de l’écrasante domination hexagonale à forte connotation auriverde. Les années de gloires verront notamment passer Edmilson (2000-04), Caçapa (2000-07), Juninho (2001-09, encore considéré comme l’un des meilleurs joueurs, si ce n’est le meilleur, de l’histoire du club), Elber (2003-05), Cris (2004-12), Nilmar (2004-05) et Fred (2005-09).

La fièvre brésilienne s’est par la suite atténuée à Gerland, les Cleber Anderson (2007-08), Fabio Santos (2007-09), Ederson (2008-12) et Michel Bastos (2009-13) n’ayant pas eu la même influence sur les résultats que leurs glorieux aînés, avant de disparaître peu à peu depuis la réorientation économique et sportive du club, qui donne aujourd’hui la priorité à la formation maison. On comprend donc que l’arrivée de Rafael prenne des airs de «retour aux sources» et ravive quelques jolis souvenirs dans la capitale des Gaules. Des souvenirs teintés de jaune et de vert, mais qui commençaient à se faire vieux. L’OL ne comptait plus de Brésilien dans son effectif depuis janvier 2013 et le départ de Michel Bastos pour Schalke 04 sous forme de prêt. L’anomalie est désormais réparée.

Nenhum comentário:

Postar um comentário