Dominateur de la première à la dernière minute, l'OM s'incline finalement 1-0 sur sa pelouse face au Slovan Liberec. Les Marseillais ont raté de nombreuses occasions avant de craquer sur un corner à 5 minutes de la fin du match.
Le Slovan punit les marseillais
Les Tchèques ont subi toute la durée du match, dans leur camp. A la fois un choix et une obligation tant les Marseillais ont joué haut et poussé du début à la fin. Dès le coup de sifflet, le Slovan Liberec se positionne bas, devant sa surface, et tente des contres en un minimum de passes. Et sur le peu de ballons dont ils ont disposent, ils font trembler l’arrière-garde olympienne. A la quinzième minute, l’avant-centre Rabusic fait un appel en profondeur côté droit et sème Rekik. Hélas, un contrôle trop long l’excentre et le remet sous la pression du Hollandais. Mandanda capte alors une frappe molle, sans difficulté. Une autre alerte a lieu sur un long coup franc joué de droite à gauche (35e), vers Sural, isolé au deuxième poteau. Romao sauve les phocéens en dégageant en corner, tout en causant une petite frayeur tant son dégagement est passé près des cages de son gardien. Mais cette alerte n’aura pas suffi à réveiller les hommes de Michel. A la 84e, suite à un énorme cafouillage, Coufal place une frappe du droit qui termine au fond ! Un coup de massue pour cet OM bien trop maladroit.
Alessandrini a tout donné
Le gaucher a été à l’origine de presque toutes les actions dangereuses de l’Olympique de Marseille. Placé sur l’aile droite, l’ancien Rennais aura mis à profit cette soirée pour rentrer sur son pied fort et décocher quelques frappes, parfois repoussées par le gardien (11e, 49e), parfois contrées par un défenseur. Il aura aussi multiplié les combinaisons avec Isla (9e, 19e) et Batshuayi, sans toutefois trouver l’ouverture. Volontaire, disponible, le natif de Marseille aura hélas manqué de justesse, comme lorsqu’il a complètement manqué sa frappe alors qu'il était seul aux six mètres (28e), ou quand il a enroulé un tir bien trop au-dessus (65e). Trop de déchets pour concrétiser, c’est regrettable. Mais Romain Alessandrini a compensé le manque de mouvement de Lucas Ocampos et le manque de promptitude de Michy Batshuayi.
L'OM orphelin de Gignac
Souvent décrié durant sa carrière marseillaise, l’international français (21 sélections, 5 buts) manque terriblement aux Olympiens. Michy est encore loin de constituer une alternative du même niveau qu’André-Pierre Gignanc. Sa prestation médiocre ce jeudi soir l’a une fois de plus confirmé. Alors, oui, le Belge est encore jeune et va progresser. Et oui, il dispose de capacités physiques prometteuses. Mais pour ce qui est de la précision et du flair exigés chez un numéro 9, il faudra repasser. Benjamin Mendy et Romain Alessandrini ont multiplié les débordements sur leurs côtés respectifs, avec des centres souvent bien sentis, durs à négocier pour une défense. David Trezeguet se serait régalé. Mais Michy était constamment en retard (40e, 58e) ou caché au deuxième poteau. Le peu de fois où il plaçait une frappe, elle n’était pas cadrée (tête à la 50e, reprise à la 68e). Problème : l’OM n’a aucune véritable alternative à ce poste. Et ce n’est pas la prestation indigente d’un Lucas Ocampos encore une fois trop lent et prévisible dans son jeu qui rassurera les supporters.
Nenhum comentário:
Postar um comentário