Laurent Blanc, l'entraîneur du Paris Saint-Germain, a retenu un groupe de dix-neuf joueurs pour le choc de mercredi soir contre le Real Madrid (3eme journée de la phase de poules de la Ligue des Champions). Alors que David Luiz est forfait, Kevin Trapp effectue son retour et sera titulaire.
Alors que Marco Verratti (mollet) et Kevin Trapp (cuisse) sont finalement présents, Laurent Blanc, l’entraîneur du Paris Saint-Germain, a retenu un groupe de dix-neuf joueurs pour le choc de mercredi soir contre le Real Madrid (3eme journée de la phase de poules de la Ligue des Champions). Comme prévu, l’ex-sélectionneur de l’équipe de France doit composer avec l’absence de David Luiz (genou). De leur côté, Augustin ou encore Ongenda font partie des choix de l’ancien coach de Bordeaux. « Tout le monde connaît notre philosophie, a expliqué ce mardi Laurent Blanc en conférence de presse. On aime mettre en difficulté l’adversaire en partant de notre camp. Le Real me paraît assez défensif depuis le début de la saison, mais très efficace. Ils n’ont encaissé que deux buts. Ce sont donc deux philosophies différentes qui vont se rencontrer. Le Real aime défendre bas afin de profiter des espaces. Le paradoxe, c’est que l’adversaire a l’impression qu’il va marquer, mais c’est finalement ce dernier qui encaisse un but. S’ils nous laissent le ballon, on le prendra avec grand plaisir. Mais il faudra faire attention aux contres. »
Le groupe du PSG
Trapp, Sirigu – Aurier, Kurzawa, Marquinhos, Maxwell, Thiago Silva, van der Wiel – Verratti, Thiago Motta, Stambouli, Pastore, Rabiot, Pastore, Lucas, Di Maria - Lavezzi, Ibrahimovic, Cavani
Blessé : David Luiz (genou)
Suspendu : Aucun
Choix de l’entraîneur : Augustin, Douchez, Kimpembe, Ongenda
Suspendu : Aucun
Choix de l’entraîneur : Augustin, Douchez, Kimpembe, Ongenda
Cinq conseils à Serge Aurier pour museler Cristiano Ronaldo
Ce sera l'une des clés du bouillant affrontement qui attend les Parisiens face au Real Madrid (20h45). Face à Serge Aurier, l'ogre Cristiano Ronaldo se présente. L'international ivoirien devra faire feu de tout bois pour stopper la machine portugaise.
Profiter de l'absence de Karim Benzema
On le sait. Cristiano Ronaldo apprécie tout particulièrement jouer avec son compère de l’attaque, Karim Benzema. Touché aux ischio-jambiers, le Français ne sera pas de la partie au Parc des Princes. Adieu dédoublements, appels, contre-appels, fausse piste... Les deux fers de lance de l’attaque merengue ne pourront comme à leur habitude se trouver les yeux fermés comme ils savent si bien le faire. Une aubaine et un souci de moins pour Serge Aurier. Le latéral parisien pourra se concentrer sur son adversaire direct. CR7 cherche moins les combinaisons et les redoublements de passe quand Benzema n’est pas là. On risque de voir un Ronaldo plus joueur, plus soliste et plus à-même de tenter des gestes techniques pour forcer la différence. Si l’Ivoirien ne tombe dans le panneau, il aura tout gagné.
Ne pas s'aventurer dans des montées improbables
Solide défensivement, l’ancien Toulousain se laisse souvent tenter par des montées offensives répétées, qui font souvent mal aux adversaires... mais aussi à sa propre défense, parfois fragilisée. Face aux stars du Real, il faudra trouver un juste milieu pour ne pas laisser trop d’espace à CR7. Le triple Ballon d’Or raffole des ballons en profondeur et sa science du placement lui permet souvent de se faufiler dans le dos des latéraux. Serge Aurier doit être vigilant. Il ne faut pas compter sur le Lusitanien pour faire un repli défensif hargneux. Si l’Elephant de Côte d’Ivoire monte, il faut que ce soit quasiment un coup sûr. Sinon, il en paiera les pots cassés.
Ne pas hésiter à secouer Angel Di Maria
Le travail défensif et offensif fourni par le latéral n’est rien sans l’aide de son comparse de couloir. Devant Serge Aurier, Angel Di Maria animera certainement le côté droit de l’attaque parisienne. En n’occultant pas son côté provocateur et pourvoyeur de bons ballons, le natif de Rosario devra abattre un énorme boulot défensif pour que le club de la capitale ne prenne pas l’eau derrière. Ce sera à Aurier de secouer l’ancien Mancunien s’il ne vient pas lui prêter main forte. Attention à l’excès d’oisiveté. Di Maria a parfois tendance à se contenter d’attaquer sans vraiment effectuer un travail de repli salvateur pour son latéral. En Ligue 1, ça peut passer. Face au Real Madrid et Ronaldo, ça se paiera cash.
Rester confiant
Cristiano Ronaldo en face ? Et alors ? Serge Aurier n’a certes pas une énorme expérience européenne, ni une science exacte du marquage à la culotte, mais il n’a pas à rougir d’avance. Loin de là. L’ex du TFC doit montrer les muscles et ne pas oublier toutes les bonnes choses qu’il effectue depuis le début de l’opus 2015-16 sous la tunique du Paris Saint-Germain. Alors, il n’y a pas de complexe à faire. Aurier doit rentrer de plain-pied dans sa rencontre avec une confiance à la limite de l’arrogance. Comme son adversaire du soir.
Ne pas laisser rentrer CR7 au coeur du jeu
Avec Ronaldo, tout s’accélère en quelques secondes. Sur une feinte de corps ou un dribble sorti de nulle part, le Portugais est capable de feindre le débordement pour se positionner sur son pied droit et enclencher sa frappe. Attention Serge ! Il ne faut jamais laisser le moindre millimètre, la moindre opportunité à CR7 de se retrouver en position de tir après avoir repiqué de son aile gauche. Sous peine de voir les filets parisiens trembler. Pour éviter tel désagrément, c’est toujours la même histoire : une prise à deux pour ne laisser aucune ouverture à la star des Merengues.
Les dix matches ratés d'Ibra en Ligue des champions
Les grands joueurs font la différence dans les grands matches. Si cette expression dit vrai, alors la question se pose pour Zlatan Ibrahimovic. En Ligue des champions, l'attaquant suédois est souvent passé au travers. Bien plus qu'il n'a brillé. Top 10 de ses ratés.
Pour faire l’objet de déceptions et de critiques, encore faut-il qu’il y ait une attente. Ainsi, les premières participations de Zlatan Ibrahimovic à la Ligue des champions sous le maillot de l’Ajax resteront jugées comme ses débuts. Des débuts timides mais pas complètement ratés. C’est après, avec la Juventus, l’Inter, le Barca et le PSG que l’on attendait davantage de lui. Souvent sans succès.
Juventus-Liverpool (0-0), le 13 avril 2005
Défaits à l’aller (1-2) une semaine auparavant, les coéquipiers de Zlatan Ibrahimovic ont fort à faire pour ce quart de finale retour. Sami Hyypiä et Luis Garcia avaient marqué pour les Reds, puis Fabio Cannavaro avait réduit l’écart et redonné espoir. Au retour, les Turinois ne devaient scorer qu’une seule fois pour se qualifier. Un défi tout à fait jouable lorsque l’on possède dans ses rangs Buffon, Thuram, Zambrotta, Emerson, Nedved et Del Piero. Hélas, Zlatan traverse le match de façon très discrète, comme à l’aller. Avec un match nul et vierge (0-0) et une élimination à la clef. En prime, Zlatan reçoit un carton jaune. Et le Liverpool de Rafa Benitez (et Le Tallec) ira au bout.
Arsenal-Juventus (2-0), le 28 mars 2006
La saison suivante, les Bianconeri tombent encore en quart de finale. Une nouvelle fois contre une équipe anglaise, Arsenal. Les protégés d’Arsène Wenger sont en forme et ne laissent aucune chance aux Italiens. Grâce à des buts de Fabregas et Henry, lesGunners s’imposent deux buts à zéro. Ibrahimovic et Trezeguet n’auront créé aucun danger, pas plus que Mutu et Camoranesi, expulsé en fin de match (87e). Zebina le suivra (89e). Au retour, un triste 0-0 confirme l’impuissance de la Juventus de Turin.
Inter Milan-Liverpool (0-1), 11 mars 2008
Décidément, Liverpool ne lui réussit pas. Passé du côté de l’Inter Milan, Zlatan Ibrahimovic tombe encore sur les Reds, en huitièmes de finale cette fois. Le match aller, le 19 février, est complètement raté : une défaite 0-2 sur des buts de Kuyt et Gerrard, en jouant une heure à dix suite à l’expulsion de Materazzi dès la 30e minute. Un contexte difficile qui excuse le Suédois. Mais au retour, le 11 mars, il manquera deux énormes occasions. A la 56e d’abord, sur un cadeau de Skrtel. Peu après, Torres, lui, ne rate pas la cible (64e) et donne la qualification aux siens. Le Z n’y arrive toujours pas à la 78e lorsque, seul, il tire complètement à côté. Un match raté sanctionné d’un remplacement à la 80e par Suazo.
FC Barcelone-Inter Milan (1-0), 27 avril 2010
Une place en finale se joue ce soir-là. Et après le match aller surprenant et renversant au stade Guiseppe-Meazza, le Barca doit faire fort. L’Inter de José Mourinho se pointe avec deux buts d’avance, suite à sa victoire 3-1 une semaine plus tôt : Pedro (19e), puis Sneijder (30e), Maicon (48e) et Milito (61e). Les hommes de Pep Guardiola attaquent sans relâche mais ne trouvent l’ouverture qu’en toute fin de match par l’intermédiaire de Gerard Piqué (84e). D’autres occasions suivront (Xavi, Messi), sans trouver le but salvateur. L’Inter passe, à dix depuis la vingt-huitième minute et l’expulsion de Thiago Motta. Zlatan n’aura servi à rien face à ses anciens coéquipiers, qui filent en finale (la première depuis 1972) et la victoire (2-0 face au Bayern Munich).
Valence CF - Paris-SG (1-2), 12 février 2013
Le PSG connaît là son premier frisson européen de l’ère QSI. Et il tombe dès les huitièmes de finale sur un adversaire coriace : le Valence CF. Le collectif parisien sort un gros match et impressionne. Les coéquipiers de Zlatan sont au-dessus, la différence est nette. Lavezzi puis Pastore concrétisent cette domination, avant que Chantôme ne voit son but refusé pour un hors jeu imaginaire. Rami égalise en toute fin de match et fait douter les Parisiens. D’autant plus qu’Ibra se fait expulser dans le temps additionnel. Rouge direct. Pas à la hauteur pour l’aller, il sera absent pour le retour. Heureusement, ses partenaires assurent le coup, avec Gameiro en pointe.
FC Barcelone - Paris-SG (1-1), 10 avril 2013
L’élimination la plus frustrante pour le PSG et Ibra. Une fois de plus, ils ne passent pas les quarts de finale, sans pour autant perdre. Le match aller au Parc des Princes se termine sur un match nul 2-2, avec des buts de Matuidi et Ibra. Au retour, tout le monde y croit. Et les Barcelonais tremblent. Le PSG joue en contre et fait mal à chaque fois. Pastore marque d’ailleurs sur une attaque éclair, après un une-deux avec… Ibra. Le problème, c’est qu’Ibra rate le break et la qualification à la 60e minute. Après, Messi rentrera sur le terrain (et sur une jambe), fera peur aux Parisiens qui reculent, avant d’offrir un but à Pedro. Paris est éliminé à cause des buts à l’extérieur. Cruel.
Paris-SG - Chelsea (3-1), 2 avril 2014
Les huitièmes de finale furent une promenade de santé face à des Allemands bien trop naïfs défensivement. Le PSG s’impose quatre buts à zéro sur le terrain de Leverkusen avec un doublé de Zlatan, avant de jouer le retour à l’économie (2-1). En quarts, l’adversaire s’annonce plus ardu : le Chelsea de Mourinho. Le match aller donne lieu à une belle victoire, renforcée dans les derniers instants par un but en solo de Javier Pastore, après ceux de Lavezzi et David Luiz (c.s.c.). Et Ibra ? Plutôt absent des débats, jusqu’à sa sortie sur blessure à la 66e. Encore un choc où il n’aura pas convaincu. Pas remis, il manquera le retour à Londres, lorsque ses partenaires s’inclineront deux buts à zéro et seront éliminés cruellement à cinq minutes de la fin.
Paris-SG - Chelsea (1-1), 17 février 2015
Des retrouvailles qui s’annoncent chaudes. Les Parisiens n’ont pas oublié leur affrontement de la saison précédente et David Luiz fait désormais partie du clan français, poussé dehors par Mourinho. Ivanovic marque sur une action confuse et chanceuse (36e), Cavani égalise (54e). Ibra, toujours placé en pointe au détriment de l’Uruguayen, brille surtout par sa lenteur et son manque de gnaque. Comme toujours, il ne sait pas s’arracher, «se mettre minable». Bilan : aucune influence sur le jeu et trois occasions mal gérées.
Chelsea - Paris-SG (2-2), 11 mars 2015
Ibra a une seconde chance. Une seconde chance qui compte double, sachant qu’un but à l’extérieur vaut double en cas d’égalité. Hélas, la star parisienne rate encore. Pour une fois, il n’est pas entièrement responsable, car l’arbitre, Monsieur Kuipers, est loin d’être irréprochable. Sur un tacle anodin aux 30m, Ibrahimovic cherche à récupérer le ballon et touche Oscar. Ce dernier vole, se tord de douleur, et provoque l’ire de ses partenaires qui entourent l’arbitre, réclamant un carton rouge. Le Néerlandais accède à leur demande, à la surprise générale. A dix pendant une heure, les Parisiens se qualifient tout de même, héroïquement, en arrachant le match nul 2-2 (David Luiz, Thiago Silva), en toute fin de prolongation. Comme quoi, il y a une justice.
FC Barcelone - Paris-SG (2-0), 21 avril 2015
Blessé et absent à l’aller (quarts de finale), comme de nombreux autres cadres, Ibra a manqué. La défaite concédée à domicile (1-3) fait très mal et hypothèque déjà en grande partie les chances de qualification pour les demi-finales. Le retour du boss, Ibra, suscite quelques motifs d’espoir. Hélas, sans toutefois passer à travers son match, le capitaine du soir est impuissant face à la supériorité catalane et au talent de Neymar, auteur d’un doublé (2-0 score final). Ibrahimovic touche trop peu de ballons, redescend trop les chercher et abandonne son poste en pointe. Il n’eut aucun impact et négocia mal sa chance lorsqu’il oublia Pastore, seul à sa gauche, préférant une frappe vouée à l’échec sur Ter Stegen.
Alors ce soir, si Ibra pouvait briller de mille feux et faire trembler les filets, France Football serait heureux. Heureux pour le PSG qui pourrait prendre la première place du groupe A, heureux pour l’attaquant qui retrouverait la forme après un début de saison inquiétant. Mais pas ravi d’avoir tort, car il ne s’agit que d’un match de poules. On espère avoir tort plus tard, en quarts de finale.
Quels joueurs parisiens auraient leur place au Real Madrid ?
Un jeu auquel on se prête toujours en cas de grande confrontation, pour jauger son effectif. Ce qui est le cas, ce 21 octobre, avec la réception du Real Madrid par le Paris Saint-Germain dans le groupe A de la Ligue des champions. Alors, combien de Parisiens auraient leur place chez les Madrilènes ?
Il convient ici de faire le distinguo entre les joueurs parisiens les plus doués, les plus impressionnants, et ceux qui seraient utiles à Rafa Benitez. Ainsi, Marco Verratti etJavier Pastore arrivent, bien entendu, en tête des joueurs les plus appréciés dans la capitale. Mais si leurs qualités ne sont pas à remettre en cause, force est de constater qu’ils ne seraient pas de la plus grande utilité au Real Madrid. Modric ou Kovacic présentent le même profil que l’Italien, tandis que James Rodriguez ou Isco occupent un rôle identique à l’Argentin. Ce qu’il faut, ici, c’est un joueur (et donc un profil) qui apporterait véritablement quelque chose au Real Madrid.
Thiago Silva
Car on cherche toujours le partenaire de Sergio Ramos. Pepe vieillit et aura du mal à retrouver son niveau d’antan. Celui d’un stoppeur intraitable, d’un destructeur de jeu aussi agressif qu’efficace. C’est dire. Un profil de défenseur qui ne plaît pas à tous – surtout à ses adversaires – mais qui avait le mérite de faire le boulot qu’on lui assignait. Avec zèle parfois. Mais le Real Madrid mérite mieux, comprenez plus élégant, plus fin techniquement. D’où le recrutement de Raphaël Varane en 2011.
Hélas, le défenseur français peine à pousser dehors le naturalisé Portugais. Des blessures récurrentes l’empêchent de s’installer durablement aux côtés de Ramos. Une mission que Thiago Silva réussirait à coup sûr. L’ancien capitaine de la Seleção est le même mais en mieux : plus sûr techniquement, plus fort dans l’anticipation et plus expérimenté. A 31 ans, le natif de Rio de Janeiro a encore de belles années devant lui.
Thiago Motta
Pour prendre la relève de Xabi Alonso. Parti au Bayern Munich en 2014, à la recherche d’un nouveau défi, le Basque n’a pas été remplacé. Tâche difficile, il est vrai, tant la sentinelle espagnole est complète, sûre et rare. Toni Kroos, qu’il a croisé en sens inverse, fait de son mieux à un poste qui lui est nouveau, car l’international allemand fut formé au poste de numéro dix avant de reculer au poste de relayeur, pour faire sa place chez les Munichois.
Certes, le joueur de 25 ans présente la même capacité à jouer long, simple en une touche, à anticiper et toujours (bien) orienter le jeu, à faire jouer ses partenaires. Mais Toni Kroos n’a pas l’abattage physique, l’agressivité à la conquête du ballon ni même le vice (la fameuse faute utile, le tacle limite) essentiel à un vrai six. Or, tout cela, Thiago Motta l’a. L’international italien en fait même étalage chaque semaine, quitte àexaspérer ses adversaires de Ligue 1.
Di Maria
Ironique, oui, mais également justifié. Parti de la capitale espagnole lors de l’été 2014, Angel Di Maria n’y a pas été remplacé. Celui qui présente le profil le plus proche, a priori, est le Gallois Gareth Bale. Gaucher, rapide, capable de déborder côté gauche comme de rentrer intérieur et frapper côté droit. Mais l’ancien Spurs ne possède en rien la même maîtrise technique que l’Argentin, a fortiori dans les petits espaces, ni sa vision du jeu hors pair lui permettant d’adresser des passes aussi longues que tranchantes, ni son endurance.
A l’instar de Cristiano Ronaldo, Bale recherche avant tout le but, l’exploit personnel et brille par intermittence. Lorsque Di Maria est un véritable joueur d’équipe, altruiste et polyvalent. Car avoir Di Maria, c’est avoir un crack pouvant évoluer à trois postes avec brio : ailier gauche, ailier droit, milieu relayeur. Ce ne sont pas Isco et James Rodriguez, moins rapides sur l’aile et moins endurants dans l’axe, qui peuvent y prétendre non plus.
Voilà les trois joueurs du PSG qui pourraient prétendre à une place de titulaire dans le camp d’en face. Les autres cadors de l’équipe de Laurent Blanc sont justement trop «cadors» pour s’intégrer dans le jeu madrilène. On voit mal Ibra s’effacer au profit de Ronaldo et joueur pour lui, comme Benzema le fait sans amertume et avec brio. On ne voit pas non plus Cavani remiser et créer inlassablement des fausses pistes sans jamais tirer au but. Comme Higuain l’a prouvé, un vrai buteur ne peut joueur avec et pour Cristiano Ronaldo. Les «Matuidistes» s’interrogent, et c’est compréhensible. Son profil de box-to-box en ferait un joueur utile et différent des autres dans l’effectif de la Casa Blanca. Mais de là à le voir titulaire, c’est autre chose. Prochain défi pour lui ?
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