domingo, 25 de outubro de 2015

PSG-Saint-Étienne, c'est toujours animé !

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Un affrontement entre le PSG et Saint-Étienne est souvent l'assurance de voir un match spectaculaire. C'est en tout cas ce que les dernières oppositions entre les deux clubs nous ont prouvé... Souvenez-vous.
Le premier du classement (26 points, 21 buts inscrits) accueille le cinquième (19 points) ce soir au Parc des Princes pour l'ultime match de cette 11e journée de Ligue 1. Et si on en croit les derniers PSG-Saint-Étienne, on ne devrait pas s'ennuyer. Souvenez-vous.

La balade de Zlatan

Zlatan aime Ruffier. L’inverse semble plutôt improbable. En seulement trois matches disputés (sur les cinq derniers PSG-ASSE), le Suédois a planté cinq buts. Un triplé le 31 août 2014 et un doublé quelques semaines plus tard, le 16 novembre. Il n'est resté muet qu'à une seule reprise.

Le calvaire de Ruffier

Christophe Galtier ne fait jamais tourner au poste de gardien. Alors forcément, si Ibrahimovic en a mis cinq, c’est Ruffier qui est allé les chercher au fond de ses filets. Pire, le gardien français a également été coupable d’une grosse bévue en août 2014 en marquant un but contre son camp sur une simple passe en retrait d'un coéquipier et sous la pression et le regard d’Ibra… L’ancien numéro 3 des Bleus n’a réussi à conserver sa cage inviolée qu’une seule fois au Parc. La passe de deux dès ce soir ?

Seul Ending s'est vengé

Il est vrai que Jérémy Clément ne marque que très rarement. Malgré la multiplication des face-à-face, le milieu défensif n’a encore jamais marqué contre son ancien club du Paris Saint-Germain, où il y a passé quatre saisons entre 2007 et 2011. Depuis son arrivée dans le Forez, le gaucher échoue à rejoindre la caste des joueurs qui se «vengent» de leur ancienne équipe. Ce que Mevlut Erding avait pu réussir en décembre 2013 en égalisant à la 78e minute pour pousser les Parisiens en prolongation.

Quand Ibra voit rouge

Le club de Roland Romeyer et Bernard Caïazzo n’a récolté aucun carton rouge lors des cinq dernières rencontres disputées au Parc des Princes. Au contraire de Zlatan Ibrahimovic, qui a été prié de rejoindre le vestiaire en novembre 2012 lorsque ses crampons ont trouvé la poitrine de Ruffier à vingt minutes de la fin. C’est d’ailleurs la dernière fois que les Verts ont gagné à Paris (2-1) grâce à des buts de Mamadou Sakho contre son camp (55e) et Pierre-Emerick Aubameyang (73e), pendant que Hoarau réduisait l’écart (88e).

PSG - Saint-Etienne : Zlatan part en reconquête

LIGUE 1. Une prestation insignifiante face au Real Madrid a fragilisé Ibrahimovic. Mais ce dimanche face à un adversaire qu'il affectionne, le Suédois peut montrer qu'il est toujours indispensable.


La réussite de la saison parisienne repose sur son trio d'attaque. Pas uniquement, mais en grande partie. Pour l'instant, à part quelques éclairs, Cavani - Ibra - Di Maria, de gauche à droite, déçoivent. En point d'orgue : le sommet raté contre le Real Madrid (0-0), mercredi, et la prestation épouvantable de Zlatan Ibrahimovic.

Sa cible préférée. Après sa prestation sans relief contre Madrid — un énième échec face aux gros, rappellent ses détracteurs — Zlatan Ibrahimovic affronte ce dimanche soir Saint-Etienne, son adversaire favori. Depuis son arrivée à Paris, à l'été 2012, le Suédois aime martyriser les Stéphanois, et surtout Stéphane Ruffier. Au sens figuré comme au sens propre.

Les deux hommes ont fait connaissance en novembre 2012 (défaite 2-1 du PSG) de manière plutôt violente. L'attaquant parisien ayant été exclu après un coup de pied dans le torse du portier stéphanois. Depuis, Ibrahimovic le fait souffrir autrement, en l'assommant de buts.

Il a marqué à 11 reprises contre sa victime préférée, dont au moins une fois lors des cinq dernières confrontations, toutes compétitions confondues. De quoi le mettre en confiance en vue du match de ce dimanche soir au Parc des Princes. D'autant plus qu'il reste sur deux doublés consécutifs en Ligue 1, à Bastia (2-0) et contre Marseille (2-1), ses deux autres clubs « préférés » derrière les Verts (voir infographie).



Impossible à sortir ? Son influence dans l'équipe est de plus en plus remise en cause, malgré de bonnes statistiques : 6 buts (tous en L 1) et 4 passes décisives, en 10 matchs, toutes compétitions confondues. Dans le jeu en revanche, il se montre moins tranchant et incisif. « Je n'ai pas compris ce qu'il avait cherché à faire. Il a joué comme un neuf et demi, mais sans avoir les jambes pour. Aujourd'hui, la question de son remplacement se pose », réagit Omar da Fonseca, consultant sur BeIN Sports. Mais pas pour Laurent Blanc, qui a pris l'habitude d'insister avec ses joueurs en souffrance. « Il y a plusieurs façons de manager les joueurs. La mienne est moins radicale que celle envisagée par certains, note le coach. Ma manière, c'est d'encourager les joueurs. »

Et le champion du monde d'ajouter : « On a beaucoup de joueurs dans le domaine offensif, mais pour gagner les matchs, il faut marquer des buts. » Une manière de pointer les statistiques faméliques de Lucas, Lavezzi voire Pastore, même si son rendement est meilleur. Voilà pourquoi Ibra sera encore aligné ce dimanche soir. Sans compter que le laisser sur le banc aurait des conséquences sur la vie sociale du vestiaire où la star demeure le patron.

Aucune urgence ne commande une telle décision. « Je ne comprends pas toutes ces interrogations à son sujet, s'agace l'ex-milieu gauche du PSG, Jérôme Rothen. Il a 34 ans. Evidemment qu'il est un peu moins en jambes qu'avant. Il a besoin de souffler davantage. Mais se priver d'un tel joueur ? Surtout pas ! Sur un seul geste, il peut te faire basculer un match. » Zlatan part en reconquête dès ce dimanche soir.


Kung-fu, boulette et coups de théâtre : il se passe toujours quelque chose entre le PSG et l'ASSE

LIGUE 1 - Depuis 2011, les rencontres entre le PSG et l'ASSE sont toujours particulières. Beckham qui perd ses nerfs, Ruffier qui se troue ou Ibrahimovic qui se prend pour Bruce Lee : ces affiches ont quelque chose de particulier. Coups d'œil dans le rétro.

Depuis l'arrivée de QSI, PSG-Saint-Etienne est un classique. Personne n'a autant affronté Paris que les Verts depuis l'été 2011 (13 fois !). Les Parisiens n'ont pas toujours écrasé l'ASSE comme il le font avec la concurrence hexagonale depuis des années et le rapport de force entre les deux formations s'est souvent présentée comme le miroir déformant de la forme du moment du PSG. Ces confrontations ont toujours accouché d'affrontements fiévreux. La preuve.

Saison 2011/2012 : Paris en bave mais gagne déjà

  • Les matches : ASSE-PSG : 0-1 (19e journée), PSG-ASSE : 2-0 (35e journée)
La tendance : à l'aller sur les terres stéphanoises, Paris est dominé mais s'en sort sur un csc de Stéphane Ruffier. Mais la mécanique est très fragile. Ce soir-là, le PSG doit son salut à un immense Salvatore Sirigu. Au retour, la victoire poussive se construit sur un penalty de Nene après une faute inexistante deMarchal sur Ménez. Paris est loin d'être une machine. Quelques semaines plus tard, il laissera d'ailleurs échapper le titre au profit de Montpelliérains en pleine bourre.
Le moment qu'on n'est pas prêt d'oublier : à l'aller, Paris démarre tout juste sa spectaculaire croissance et la victoire à Geoffroy-Guichard lui permet de décrocher son premier titre honorifique : celui de champion d'automne. Il ne suffira pas à sauver la peau d'Antoine Kombouaré, débarqué le lendemain. C'est la fin de la première ère qatarie, celle des Mevlut Erding et Loïck Landre. Maxwell, Alex et Thiago Motta vont débarquer dans les valises d'Ancelotti.

Saison 2012/2013 : Les Verts mettent le PSG au pas

  • Les matches : PSG-ASSE: 1-2 (11e journée), ASSE-PSG : 2-2 (29e journée), ASSE-PSG : 0-0, 5 tab à 3 (quart de finale de la Coupe de la Ligue)
La tendance : presque un carton plein pour les Verts. Saint-Etienne est la seule équipe à prendre quatre points au PSG en L1 cette saison-là et élimine les Parisiens de la Coupe de la Ligue. Au Parc, c'est l'entrée en jeu de Pierre-Emerick Aubameyang à la pause qui bouleverse le match et transcende les Verts. Au retour, ils sont menés de deux buts, mais reviennent grâce à Brandao et Clerc. En fin de match, Beckham perd ses nerfs face au Brésilien des Verts. Les Parisiens sont à fleur de peau.
Le moment qu'on n'est pas prêt d'oublier : le duel Ibrahimovic-Ruffier, acte I. Le Suédois trouve enfin à qui parler en L1. A l’aller, quand Zlatan plante ses crampons dans le torse du portier stéphanois, Ruffier ne bouge pas. Ibrahimovic prend un rouge, le PSG subit sa première défaite de la saison : la soirée cauchemar. Deux semaines plus tard, les deux hommes se retrouvent. Nouveau récital de Ruffier et les Verts sortent le PSG de la Coupe de Ligue aux penalties.

Saison 2013/2014 : L'ASSE résiste encore

  • Les matches : ASSE-PSG : 2-2 (11e journée), PSG-ASSE : 2-0 (29e journée), PSG-ASSE 2-1, a.p. (8e de finale de Coupe de la Ligue)
La tendance : Paris reste sur 6 victoires consécutives, mais bute encore sur des Verts pourtant réduits à 10 à l'aller. En ce mois d'octobre 2013, Saint-Etienne décroche cependant son dernier point face à Paris jusqu'à aujourd'hui. Le 8e de finale en Coupe de la Ligue est un tournant dans leur rapport de force. Un doublé de Cavani fait tourner le match en faveur du PSG alors que Blanc connaît ses premières secousses. A l'image du retour bouclé sur un doublé d'Ibrahimovic, le PSG ne sera plus inquiété par les Verts. Paris va marcher sur la L1 et Blanc ne sera plus contesté.
Le moment qu'on n'est pas prêt d'oublier : le but de Blaise Matuidi au bout du temps réglementaire à l'aller (90+3e) d'une balle en profondeur que personne n'a touché. Un but qui permet au PSG de décrocher un point inespéré.

Saison 2014/2015 : Cette fois, il n'y a plus photo

  • Les matches : PSG-ASSE : 5-0 (4e journée), ASSE-PSG : 0-1 (22e journée), ASSE-PSG : 0-1 (quart de finale de Coupe de la Ligue), PSG-ASSE : 4-1 (demi-finale de Coupe de France)
La tendance : quatre matches, quatre victoires. Le PSG brise les ambitions des Verts dans chaque compétition nationale. Désormais, c'est clair, le PSG est devenu la bête noire de Stéphanois qui s'en sortent avec un bilan catastrophique (11 buts encaissés, 1 seul marqué). Un vrai carnage qui porte en lui l'ultra-domination parisienne dans ses frontières. En cette saison 2014/2015, le PSG remporte tous les trophées sur son territoire. Une grande première.
Le moment qu'on n'est pas prêt d'oublier : au choix, l'énorme boulette de Ruffier sur une passe en retrait de Clément en L1 ou le grand pont d'Ibrahimovic sur Ruffier en Coupe de France. Deux actions qui témoignent d'une tendance forte : après des débuts compliqués, le Suédois a pris le dessus sur Ruffier. Et le PSG sur l'ASSE.

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