terça-feira, 29 de março de 2016

Griezmann, Kanté, sécurité : les 6 choses à retenir de la victoire français face à la Russie

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Après une prestation qui nous avait laissé un peu sur notre faim face à Pays-Bas vendredi (3-2), l'équipe de France a fait un match plein mardi face à la Russie (4-2).
Les Bleus ont mis fin mardi à 10 jours d'un rassemblement convaincant, mais qui a également montré les progrès que doit faire cette équipe dans les deux mois qui vont la mener à l'Euro. Le groupe de Didier Deschamps s'est imposé face à la Russie au Stade de France (4-2) pour son dernier match amical avant l'annonce d'une première liste élargie du sélectionneur le 12 mai prochain. Si le système offensif des Bleus a plus que fait le travail, celui défensif est à travailler.
Ce sont d'abord ceux qui n'avaient pas débuté à Amsterdam qui ont brillé. N'Golo Kanté a ouvert le score à l'issue d'une occasion où il aura été au début et à la fin (voir ci-dessous - 7e), avant qu'André Pierre Gignac ne double la mise juste avant la mi-temps (38e) de la têtz. Comme face aux Pays-Bas vendredi, les Bleus se sont alors légérement deconcentrés et ont encaissé deux buts très évitables, sur un coup franc - encore - dévié par Kokorin (56e), avant que Zhirkov n'ait été étrangement seul au point de penalty (68e). Heureusement pour les Français, Dimitri Payet avait mis les siens à l'abri grâce à un sublime coupe franc des 35 mètres (64e). Kingsley Coman, très bon sur les 45 minutes qu'il a disputé, a ensuite entériné le score (77e). Il y a des enseignements à tirer de cette rencontre. 
Ce que vous n’avez peut-être pas vu : la volonté de produire du jeu de l'équipe de France vs le manque de rigueur défensive 
Outre l'image à restaurer de l'équipe de France, Didier Deschamps avait voulu établir un projet de jeu pour les Tricolores lors de son arrivée en août 2012. Petit à petit, l'ancien entraîneur de l'OM est en train de réussir un pari que beaucoup n'auraient pas donné gagnant il y a bientôt 4 ans.
Mardi, les Bleus ont confirmé leur envie de jouer au sol, de repartir de derrière pour construire leurs occasions. Antoine Griezmann et ses coéquipiers ont montré, que ce soit face aux Pays-Bas ou face à la Russie, qu'ils savaient s'exprimer de deux manières différentes : contre une équipe qui garde le ballon - les Pays-Bas - puis contre une autre qui lui a volontiers laissé - la Russie. 
Seul point noir : les coups de pied arrêtés. L'équipe de France a une nouvelle fois encaissé un but sur une phase de jeu arrêtée. La colère de Raphael Varane après la réduction du score des Russes (56e) en disait long sur la volonté des Français de rectifier ce point faible. "On va travailler dessus", assurait Didier Deschamps en conférence de presse lundi. C'est la défaillance qui va faire débat jusqu'à la préparation à l'Euro qui débutera le 17 mai prochain. 
Les joueurs : N'Golo Kanté 
Comment fêter ses 25 ans de la plus belle des manières ? Demandez un peu à N'Golo Kanté ! Le milieu de terrain qui célébrait sa première titularisation, quatre jours après sa première sélection aux Pays-Bas a disputé une rencontre importante dans la course qu'il mène pour l'Euro 2016. Il n'a fallu que 7 minutes au joueur de Leicester City pour faire de sa soirée, le début d'un rêve. Une récupération au coeur du jeu pour lancer une action dont il se retrouvera au terme quelques secondes plus tard, succèdant ainsi à Sylvain Wiltord dernier buteur tricolore face à la Russie au Stade de France. C'était en 1999. 
Entré en position de milieu défensif à Amsterdam vendredi dernier, N'Golo Kanté a été positionné par Didier Deschamps un peu plus haut sur le terrain mardi aux côtés de Paul Pogba et devant Lassana Diarra. Un trio qui a parfaitement fonctionné face à des Russes qui ont subi le jeu de leur adversaire dès la première minute du match. 
Et si Griezmann faisait oublier Benzema ?
Le débat actuel autour de l'équipe de France est très souvent extra-sportif avec l'affaire Benzema-Valbuena. Que ce soit aux Pays-Bas vendredi ou au Stade de France face à la Russie mardi, les Bleus ont répondu de la plus belle des manières. Du jeu, des automatismes évidents et un visage qui va, à coup sûr, ravir les fans tricolores. En tête de cette jeunesse : Antoine Griezmann, l'homme de se rassemblement. 
Il ne s'agit pas ici de se demander si l'attaquant de l'Atlético Madrid est devenu le "patron" de l'équipe de France, mais de noter que le Français a passé un pallier en sélection. Des prestations qui ont fait oublier - l'espace de quelques heures - Karim Benzema, donc Noël Le Graet va décider du sort en sélection avant le 15 avril prochain. Si d'aventure il décidait de se passer de ses services, il n'y aurait pas de panique à avoir, la relève est déjà sur place. 
La statistique à retenir : 4
André-Pierre Gignac est impliqué sur 4 buts lors de ses 4 dernières titularisations avec l'équipe de France (2 buts, 2 passes décisives). 
Le plus : le dispositif de sécurité 
L'équipe de France n'avait pas rechaussé les crampons au Stade de France depuis la soirée tragique du 13 novembre dernier face à l'Allemagne. Un moment forcement spécial pour les Bleus, qui s'est traduit par un dispositif de sécurité renforcé autour de l'enceinte francilienne. Il fallait mardi soir montrer patte blanche pour pénètrer dans le périmètre de sécurité sur le parvis du Stade de France. Les parking ont été passé au déminage avant l'arrivée des premiers véhicules, puis ces derniers ont été fouillés de la boîte à gang jusqu'au coffre.


France - Russie : les notes du match


Guidés par un étincelant Griezmann et un N'Golo Kanté tout-terrain, les Bleus se sont offerts un festival offensif en battant la Russie 4-2. Seulement ils ont toujours de gros problèmes défensifs.


Les Bleus sont de retour au stade de France. Pour la première fois depuis le 13 novembre, l’équipe de France retrouvait son enceinte fétiche. Un souvenir douloureux mais il faut bien jouer et continuer à vivre, surtout à moins de trois mois de l’Euro. Comme attendu, Didier Deschamps a opéré quelques changements par rapport à son équipe qui a battu les Pays-Bas vendredi dernier. Pour ce dernier match avant la liste des 23, Lloris, Sagna, Sakho, Martial et Gignac étaient alignés d’entrée de jeu, tout comme N’Golo Kanté qui célébrait sa première titularisation. Face aux Bleus, la Russie optait elle pour une équipe type avec Kokorin, Dzyuba, Shatov ou encore le prometteur Golovin.
Malgré le onze séduisant de la Sbornaya, la France prenait rapidement le dessus. Dès la 8e minute et après une combinaison entre Pogba, Gignac et Griezmann, ce dernier glissait le cuir à N’Golo Kanté qui ouvrait le score (1-0, 8e). Le joueur de Leicester marquait là son premier but sous le maillot des Bleus. La complicité affichée par les joueurs offensifs donnait le ton à la rencontre. Après vingt minutes de jeu, les Bleus avaient déjà frappé 5 fois au but contre une tentative côté russe. Les hommes de Sloutski n’hésitaient pas alors à durcir le jeu. Après plusieurs tacles limites, la France héritait d’un bon coup-franc. Grizemann s’en chargeait et trouvait la tête de Gignac qui devançait son défenseur pour doubler la mise (2-0, 38e). De quoi aborder la deuxième mi-temps avec un avantage au score mérité.
A la pause, le sélectionneur en profitait pour remplacer Martial et Evra à la place de Coman et Mathieu. Ce dernier ne passait que quelques minutes sur la pelouse puisqu’il se blessait au genou et devait céder sa place (54e). Une sortie qui faisait mal à Lucas Digne. A peine entré en jeu, il laissait Kokorin réduire la marque de la tête sur un nouveau coup de pied arrêté (2-1, 56e). Après un moment de flottement qui n’était pas sans rappeler celui vécu à Amsterdam vendredi, les Bleus reprenaient un avantage plus sérieux grâce à un magnifique coup-franc d’un Payet (3-1, 64e), entré deux minutes plus tôt. Mais une nouvelle fois, l’équipe de France retombait dans ses travers. Elle laissait Zhirkov et Shatov combiner côté gauche pour le but du premier cité (3-2, 68e). La soirée ne pouvait pas se terminer la-dessus. Décidément décisif sur son entrée, Payet lançait un Coman qui s’en allait battre le portier adverse (4-2, 76e). Le succès était assuré, la belle fête au stade France aussi. A moins de trois mois de l’Euro, la France offre de belles promesses offensives mais a toujours autant de problèmes en défense.
L’homme du match : Kanté (8) : quelle première titularisation avec les Bleus. Buteur au terme d’une belle action collective (8e), l’ancien Caennais s’est démené sur la pelouse. Placé plus haut sur le terrain qu’avec Leicester, il n’a cessé d’enchaîner les allers-retours entre le milieu et l’attaque. Pas maladroit avec le ballon, il a contribué à faire avancer le jeu de l’équipe. Une grande prestation et un billet pour l’Euro.
France :
- Lloris (4) : soirée compliquée pour le capitaine qui retrouvait une place de titulaire dans le but. Il a traversé la rencontre à regarder ses coéquipiers. Vigilant sur quelques ballons longs qui ont soulagé sa défense, il n’a pu que constaté les dégâts sur les deux buts russes. Aussi, son jeu au pied laisse à désirer.
- Sagna (3,5) : Préféré à Jallet, le Citizen n’a pas convaincu dans son couloir. Pas vraiment inquiété en première mi-temps, il n’a pas été à son avantage non-plus. En revanche, il a sombré en seconde période notamment sur le deuxième but des Russes où il est dépassé. Offensivement, il a manqué de spontanéité dans ses centres.
- Varane (4,5) : il avait fort à faire face à un attaquant au physique de déménageur et il a répondu présent. Plus agressif au duel que d’habitude, le Madrilène a affiché une certaine tranquillité même s’il n’est pas irréprochable sur le but de Zhirkov. Plutôt rapide, il a couvert les montées des Sagna. Il n’y a pas grand chose à reprocher à ses relances.
- Sakho (4) : titulaire à la place de Koscielny, l’ancien Parisien a soufflé le chaud et le froid ce soir. Toujours aussi dur sur l’homme, son duel avec Dzyuba avait de quoi impressionner et il s’en est bien sorti. Malgré tout, il a connu des trous d’air et n’a pas toujours été très habile avec ses pieds.
- Evra (6) : match sérieux dans son ensemble. Le latéral a vécu une soirée assez tranquille. Pas inquiété sur son côté, il n’est jamais apparu dépassé face à Kokorin. Cela lui a permis de s’aventurer dans la moitié de terrain adverse mais il ne s’est pas vraiment mis en évidence non-plus. Victime de deux gros tacles, il a été remplacé par Mathieu à la mi-temps (46e) qui s’est blessé au genou après seulement 5 minutes de jeu, il a donc cédé sa place à Digne (54e). Le Romain n’est pas bien rentré dans son match. Il est notamment fautif sur le marquage de Kokorin (56e).
- Diarra (7) : en démonstration face aux Pays-Bas, il a eu un peu plus de mal ce soir face au solide milieu de terrain russe. Parfois bougé physiquement (19e), il a fini par prendre le dessus et s’est même offert quelques slaloms balle au pied. Sa présence dans l’axe s’est faite ressentir puisque Kanté s’est beaucoup projeté.
- Kanté (8) : voir ci-dessus.
- Pogba (6) : il a offert un match bien plus complet et consistant qu’il y a 4 jours. Plus à l’aise sur la gauche du milieu, il a de suite pris les choses en main, touchant beaucoup de ballons et distribuant le jeu. Il a d’ailleurs peut-être un peu trop surjoué et a donc pris quelques coups. Il a aussi affiché pas mal de déchet sur coup-franc (20e, 25e). Remplacé par Sissoko (69e).
- Griezmann (7,5) : encore un très gros match de sa part. Buteur sur coup-franc face aux Pays-Bas, il s’est affirmé un peu plus dans le onze de départ de Deschamps. Il commence par offrir un caviar pour le premier but de Kanté avec les Bleus (8e) puis dépose son coup-franc sur la tête de Gignac (38e). A la baguette sur toutes les actions et supérieur techniquement, le Colchonero a tout simplement été très bon. Remplacé par Payet (62e) qui a parfaitement pris le relai. Maître à jouer de l’équipe, il a distillé de bons ballons, notamment pour Coman, buteur sur le coup (76e) et a envoyé un splendide coup-franc dans la lucarne de Lodygin (64e).
- Martial (4) : s’il avait dynamité le jeu français lors de son entrée à Amsterdam, il n’a pas connu la même réussite ce soir. Très discret sur son côté gauche, il a touché très peu de ballon et a même été parfois mal servi. Frustrant. Remplacé par Coman à la mi-temps (46e) qui a marqué des points par rapport à la liste définitive. Le Munichois a fait vivre un calvaire à ses adversaires par sa vitesse et sa conduite de balle. Il est récompensé par un but, son premier avec la France (76e).
- Gignac (6,5) : lui aussi a joué pleinement sa chance en vue de l’Euro. Aligné en pointe, il a été très intéressant dans un rôle de fixeur et remiseur comme sur le but de Kanté (8e). Son profil plus physique que ses compères d’attaque ont fait du bien à son équipe car il a su libérer des espaces et a pris des ballons de la tête (47e). Son travail est récompensé par un joli but de la tête (38e). Remplacé par Giroud (79e).
Russie :
- Akinfeev (3) : pour sa 86e sélection, il est pris à défaut par sa défense sur le contre des Bleus. Kanté l’ajuste bien (8e) et ne peut rien faire sur le premier but. Le portier russe est impuissant sur la tête croisée de Gignac au filet opposé (38e). Remplacé par Lodygin (3) (46e) qui est légèrement fautif sur le coup franc de Payet (64e), du fait de son mauvais placement et par une sortie hasardeuse sur le 4e but signé Coman (76e).
- Zhirkov (5) : intéressant par ses débordements, il a tenté de créer du surnombre sur ses montées. Il n’a pas hésité à revenir défendre et aider ses partenaires dans l’axe notamment sur Gignac. Il a été adroit devant le but en inscrivant le second but des Russes en étant servi parfaitement par Shatov. Remplacé par Smolnikov (70e).
- V. Berezutsky (3,5) : il est pris de cours sur l’ouverture du score de Kanté (8e) par la vitesse de Griezmann. Il s’est rattrapé par la suite en se montrant légèrement plus agressif dans les duels. Peu rassurant dans l’axe de la charnière.
- A. Berezutsky (4,5) : solide sur sa ligne, il a bien suivi les trajectoires sur les offensives des Tricolores en première période. Pris de vitesse devant la fulgurance de Coman et averti (62e), il a su se montrer toutefois intelligent sur ses tacles. Il a été un ton au-dessus de son frère.
- Kuzmin (4) : vigilant sur son côté droit, il a été peu en réussite sur ses centres. Il a été en difficulté face aux attaquants français et en particulier dans le domaine aérien. Averti à la (46e). Il s’est montré un peu frileux en particulier sur son apport offensif.
- Shirokov (4) : assez remuant en début de rencontre, il a tenté de casser les lignes des Bleus mais sans succès. Il n’est jamais parvenu à faire la différence et fluidifier le jeu offensif de la Russie. Il s’est éteint au fil du match. Remplacé par Mamaev (69e).
- Dzagoev (4,5) : il a récupéré peu de ballons dans l’entrejeu. Il n’est pas parvenu à colmater les brèches en première période. Il s’est montré plus adroit sur un coup franc millimétré en direction de Kokorin (56e).
- Golovin (3,5) : maladroit techniquement, il perd un ballon au milieu de terrain récupéré par Pogba qui pénalise son équipe sur le contre décisif des Bleus (9e). Il n’a pas été très serein au milieu de terrain en manquant de solidité. Remplacé par Glushakov (79e).
-  Kokorin (5) : discret en première période, le milieu du Zénith n’a quasiment pas pesé offensivement pour inquiéter l’arrière-garde des Bleus. Il est dépassé dans le duel aérien avec Gignac (38e) qui a pu doubler la mise sur corner. Averti (35e) pour un tacle appuyé sur Evra. Il s’est rattrapé en réduisant l’écart de la tête sur un coup de pied arrêté (56e). Sorti à la place de Smolov (79e).
- Dzyuba (3) : très discret à la pointe de l’attaque, ses coéquipiers ont tenté de le chercher dans la profondeur par son bon jeu de tête. Il n’a pas réussi à se démarquer davantage pour mettre en danger suffisamment la charnière adverse. Il s’est montré maladroit dans ses transmissions.
- Shatov (4,5) : il a très rarement combiné avec Dzyuba et avec ses partenaires offensifs. Il n’a pas bonifié le jeu de son équipe. Il s’est montré décisif sur un long débordement dans le couloir gauche en adressant un caviar à Zhirkov (69). Remplacé par Samedov(87e).

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