Les nouveaux maillots de l’OL débarquent !

En marge de la rencontre l'opposant ce samedi soir au Gazélec Ajaccio, l'Olympique Lyonnais a dévoilé ses nouveaux maillots domicile et extérieur. Et ces deux tuniques sauront ravir les fans du club rhodanien, sans aucun doute.

La saison touche à sa fin. L’Olympique Lyonnais, après une première partie d’exercice délicate, est engagé dans la course à la deuxième place synonyme de qualification directe pour la prochaine Ligue des Champions. L’ambition est là, et le Parc OL témoigne de cette envie du club rhodanien de retrouver les hautes sphères européennes, lorsque la formation chère au président Jean-Michel Aulas luttait pour une place dans le dernier carré de la C1, notamment face au PSV Eindhoven et au Milan AC. Nous étions alors entre 2004 et 2006, date à laquelle le maillot domicile du club lyonnais était barré de deux bandes verticales rouge et bleue, symboles du club.

Eh bien, après quelques années d’oubli, cette structure de maillot mythique dans la capitale des Gaules fait son grand retour pour la saison 2016-2017, « dans la plus pure tradition lyonnaise » comme l’indique l’équipementier Adidas. Mais ce n’est pas tout et, décidé à rendre hommage à ce qui fait la spécificité de la cité rhodanienne, l’équipementier a aussi ajouté quelques inserts en or sur les manches et le col afin de rappeler le récent maillot des Lumières étrenné depuis les débuts au Grand Stade. Enfin, les trois bandes quittent leur traditionnelle place sur les épaules, pour donner une touche de dynamisme en s’installant sur les flancs. Ce maillot sera porté pour la première fois au cours d’OL-Monaco, samedi prochain.

Et comme l’OL et Adidas ne sont pas du genre à faire les choses à moitié, la tunique extérieur est elle aussi dévoilée en ce jour. Bleu, ce maillot dispose de bandes horizontales alternant entre bleu roi et bleu nuit, tandis qu’un liseré tricolore sur la manche vient rappeler l’étendard de la France. Rouge au cours de l’exercice en passe de se conclure, le maillot extérieur sera donc bleu pour la saison à venir, et reste assurément du plus bel effet, lui qui sera étrenné pour la première fois pour le déplacement à Reims lors de la dernière journée de Ligue 1.

OL - Gazélec : les notes du match

Ce fut dur et pénible face au Gazélec mais Lyon a fini par l'emporter 2-1 grâce à des buts de Ghezzal et Cornet. L'OL reprend la 2e place du championnat à Monaco qu'il affrontera la semaine prochaine dans son stade.

Lyon partait en mission ce soir pour récupérer la 2e place. Sitôt la victoire de Monaco contre Guingamp actée, l’OL comptait deux points de retard sur leurs rivaux qu’ils accueilleront dans une semaine. Mais il fallait d’abord l’emporter face à une équipe mal classée. Premier non-relégable, le Gazélec pouvait d’ores et déjà s’estimer heureux d’avoir vu ses principaux concurrents, à savoir Toulouse et Reims, faire match nul et perdre, ce qui signifiait que les Corses allaient conserver leur 17e place quelque soit le résultat. Génésio alignait son équipe type. Seul Jallet et Morel étaient remplacés par Rafael et Bedimo alors que Cornet retrouvait une place de titulaire après sa suspension. Valbuena lui n’était même pas sur le banc à cause d’une nouvelle blessure.

Comme attendu, l’OL prenait le contrôle du match. Sous une pluie battante, les locaux utilisaient les côtés pour contourner une défense bien regroupée autour de Mangane. Ils ouvraient rapidement le score sur un corner direct frappé par Ghezzal (1-0, 10e). L’international algérien profitait là des erreurs d’appréciation de Poggi et Maury. Malgré le compteur débloqué, Lyon dominait cette rencontre de manière stérile. Cornet et Ghezzal avaient du mal à créer des différences dans leurs couloirs respectifs alors que les milieux ne mettaient pas assez de rythme dans le jeu. Mais même avec si peu d’occasions, Lyon doublait la mise juste avant de regagner le vestiaire. Cornet profitait d’un bon centre de Rafael mais surtout de la mauvaise sortie de Maury pour marquer dans le but vide (2-0, 40e). Largement dominateurs, les Gones s’en sortaient tout de même avec un maximum de réussite puisqu’ils marquaient deux buts en quatre tirs.

Le Gazélec repartait en seconde période avec un changement. Pujol entrait en jeu à la place d’un Chermiti transparent. Le coaching sera immédiatement payant car c’est lui qui réduisait l’écart de superbe manière. Il éliminait Umtiti sur son contrôle orienté et ajustait Lopes d’un somptueux ballon piqué (2-1, 50e). L’ancien Nantais marquait là le 76e but de sa carrière en Ligue 1. Il est le meilleur Français en activité dans l’hexagone. Mis sous pression, Lyon ne se rebiffait pas pour autant et offrait une impression de déjà vu. Comme en première période, les Gones peinaient à se montrer offensifs et efficaces, ce dont profitaient les Corses qui sur chaque franchissement de la moitié de terrain donnaient le maximum pour essayer d’égaliser. Pour ne rien arranger, Bedimo cédait sa place sur blessure, tout comme Tolisso dans les dix dernières minutes du match. En fin de rencontre justement, les Lyonnais se faisaient peur. Lopes sauvait même les siens en sortant parfaitement devant Mayi (89e). Grâce à cet arrêt décisif, le gardien permettait à son équipe d’empocher les trois points et de s’offrir une finale pour la 2e place face à Monaco la semaine prochaine.

L’homme du match : Gonalons (7,5) : encore un bon match de la part du capitaine lyonnais. Il a récupéré un grand nombre de ballons en coupant toutes les attaques en première mi-temps. Il joue aussi parfois un peu facile en début de match (17e, 25e) où il aurait pu distribuer plus vite. Solide, il a remporté la majorité de ses duels aériens et n’a pas hésité à prendre ses responsabilités dans le jeu. Un vrai patron.

OL :

 Lopes (6,5) : il a connu une première mi-temps très tranquille. Sans aucun arrêt à effectuer, il s’est contenté d’une sortie loin de sa surface parfaitement exécutée (28e). En revanche, il est directement dans le feu de l’action en seconde période avec ce magnifique piqué de Pujol sur lequel le gardien ne peut rien faire (50e). Il réalisera l’arrêt décisif en fin de rencontre face à Mayi (89e).

 Rafael (6) : de nouveau titulaire après un passage sur le banc au profit de Jallet, le Brésilien a eu du mal à trouver le bon rythme dans ce match. Il a connu des trous d’air comme sur ce long ballon à destination de Tshibumbu (23e) et a eu du mal à peser offensivement. Il peut remercier Maury de sa sortie ratée sur son centre décisif à destination de Cornet (40e). C’est ce qui l’a lancé car ensuite il a été bien plus à son avantage. Averti en fin de rencontre (88e).

 Yanga-Mbiwa (6,5) : match tout en sobriété pour lui. Sérieux et propre dans ses interventions, il n’a laissé que très peu de répit à ses adversaires directs grâce à un placement idoine. Il est allé chercher haut ses vis-à-vis leur infligeant une pression de tout instant. Il n’a pas non plus eu beaucoup de travail à réaliser mais il l’a toujours bien fait.

 Umtiti (6) : lui non plus n’a pas eu grand chose à se mettre sous la dent mais c’est bon signe pour son équipe. Auteur d’un bon retour sur Zoua (28e), le Lyonnais a assuré ce soir. Toujours précieux dans ses relances, il a bien couvert les attaques corses. Il est tout de même en retard sur l’action de Pujol (50e). L’attaquant lui a d’ailleurs posé quelques petits soucis dans ses déplacements.

 Bedimo (5,5) : préféré à Morel, le Camerounais avait une belle carte à jouer ce soir. Très peu inquiété en défense, il n’a pas vraiment eu besoin de bloquer Zoua dans son couloir. En deuxième mi-temps, il a déjà connu plus de difficulté face à l’attaquant corse notamment lorsque celui-ci repiquait dans l’axe. Remplacé par Morel (63e) qui a fait son travail sans fioriture.

 Gonalons (7,5) : voir ci-dessus.

 Tolisso (4,5) : l’international espoir a manqué d’un peu de tout dans ce match pour briller. Discret dans son ensemble, il n’a pas réussi à mettre le rythme suffisant lorsque son équipe était en possession du ballon. Il a aussi manqué d’intensité dans ce match en perdant des duels au milieu face à l’agressivité mise par les Gaziers. Enfin, il n’a pas eu le même rendement offensif que d’habitude mis à part ce bon centre en première intention pour Lacazette (79e). Il est sorti blessé et a été remplacé par Darder (82e).

 Ferri (5) : un peu comme Tolisso, il n’a pas rayonné sur cette rencontre. Il a manqué de justesse technique au milieu ce qui a empêché son équipe de mettre du rythme même si son entente avec Rafael est toujours aussi intéressante. Il fournit aussi toujours autant d’efforts dans le pressing. Remplacé par Grenier (71e) qui a de suite pris le jeu à son compte en cherchant des solutions offensives.

 Ghezzal (5,5) : sa rencontre démarrait parfaitement avec un joli but certes un peu chanceux d’un corner frappé directement dans le but (10e). Malgré son but qui aurait pu lancer son match, il s’est montré assez timide, voire emprunté. Il a eu du mal à passer ses adversaires directs et a manqué quelques contrôles. Il a fini par privilégier l’option individuelle sans réussite là non plus.

 Cornet (6) : de retour dans le couloir gauche de l’attaque lyonnaise, l’ancien Messin a eu du mal en début de rencontre où il a peiné à prendre de vitesse la défense adverse et ses centres n’ont pas toujours trouvé preneur. Il s’est repris en seconde période où il est apparu bien plus tranchant et précis. Surtout, il marque le second but de son équipe en profitant de la mauvaise sortie de Maury (40e).

 Lacazette (4) : ce n’est certainement pas son plus grand match de la saison mais à l’image de la prestation collective de son équipe, il n’a pas eu grand chose à se mettre sous la dent. Il a tenté d’apporter les décalage et de prendre la profondeur sans succès. Il ne prend qu’une seul fois sa chance face au but sans trouver le cadre (79e). Compliqué et décevant.

Gazélec Ajaccio :

 Maury (2,5) : le gardien du Gaz, masqué par son capitaine et trop avancé sur le corner de Ghezzal (10e), ne peut empêcher le ballon de franchir sa ligne. Maladroit sur le deuxième but (40e), il trébuche et laisse Cornet reprendre le centre de Rafael. Un match à oublier pour le portier corse, qui n’aura pas réalisé un arrêt du match.

 Touré (3,5) : très sollicité sur son côté droit, le latéral de 27 ans semblait en avoir 10 de plus tant Maxwel Cornet s’est baladé tout au long du match. Trop souvent en retard, il a laissé Cornet libre de tout marquage, lui permettant de conclure tranquillement.

 Filippi (6) : très bon match de la part du capitaine. Toujours attentif et très incisif sur ses tacles glissées, il a su parfaitement museler les velléités offensives lyonnaises. Il a également donné de la voix dans les moments chauds.

 Mangane (5,5) : s’il ne peut rient faire sur les deux buts de l’OL, le Sénégalais aura été plutôt rassurant et peu se targuer d’une superbe intervention à la 49e minute sur un centre à ras de terre de Cornet pour Lacazette, qui servira de rampe de lancement au contre corse qui mènera au but de Pujol.

 Martinez (5,5) : dans cette défense à cinq, le troisième central corse a rempli sa part du contrat. Solide sur ses appuis et bon dans l’anticipation, il a gagné la plupart de ses duels et a su bien ressortir le ballon, malgré le pressing haut des joueurs lyonnais.

 Sylla (3) : mis à rude épreuve par le trio Rafael-Ghezzal-Ferri, le latéral gauche aura été malmené tout le match. Beaucoup d’actions dangereuses lyonnaises sont parties de son côté. Le deuxième but de l’OL ne faisant pas exception, il se fait éliminer par un une-deux entre Rafael et Lacazette, qui aura tout son temps pour centrer sur Cornet qui marque (40e).

 Poggi (3) : très discret dans l’entre-jeu, le natif de Bastia n’aura touché que 16 ballons, pour 5 passes réussies. Il est responsable sur le corner direct de Ghezzal où il ne peut dégager le ballon (10e). Un bilan famélique qui n’a pas échappé à son entraîneur, qui décide de le remplacer à la 67e minute par Alexandre Coeff.

 Djokovic (3,5) : auteur d’un match correct, le milieu corse a été plus tranchant que ses partenaires au cœur du jeu. On ne peut pas dire qu’il ait fait un bon match non plus. Sa faute sur Grenier à la 75e minute lui vaudra un carton jaune, peut-être son fait de match le plus marquant. Repositionné à gauche dans le dernier quart d’heure, il ne se fera pas plus remarquer.

 Tshibumbu (4) : généreux dans l’effort, l’attaquant corse est l’un des seuls Corses à avoir tiré au but (2 tirs, 0 cadrés). En retard sur Rafael, son intervention lui vaudra un carton jaune dès la 15e minute. Kévin Mayi le remplacera à 10 minutes du terme (79e) et aura la balle d’égalisation au bout du pied (89e) mais n’arrivera pas à transpercer les filets de Lopes, bien sorti pour contrer sa frappe à bout portant.

 Zoua (3,5) : à défaut de pouvoir faire la différence seul (4 duels gagnés sur 37), le Camerounais a essayé de fluidifier le jeu par ses passes (20 réussies sur 25). Jamais en position de marquer, il n’a pas tiré une seule fois au but.

 Chermiti (3) : complètement transparent en première période, il est remplacé parGregory Pujol (6) à la mi-temps. Le vétéran (36 ans) régale 5 minutes plus tard d’un lob somptueux que Lopes ne pourra que regarder mourir au fond de ses filets (50e), son 76e but en Ligue 1.