segunda-feira, 2 de novembro de 2015

LIGUE 1 - FRANCE - nouvelles

Resultado de imagem para ligue 1Resultado de imagem para FLAG FRANCE

L'OM enchaîne mais ce n'est pas encore ça


Vainqueur de Nantes dimanche soir, Marseille n'a pas affiché un visage resplendissant au cours de la rencontre. S'il souhaite se rapprocher du podium, le club phocéen devra faire beaucoup mieux malgré un programme conséquent.



L’important, ce sont les trois points », aiment répéter à longueur de temps les entraîneurs et les footballeurs. Voilà plus ou moins les mots que l’on pouvait entendre sortir de la bouche des joueurs de l’Olympique de Marseille suite à leur victoire à Nantes (1-0), la seconde consécutive après le succès accroché à Lille. « C’est bien de gagner quand on joue mal. La manière n’y est pas mais on a besoin de points, on va les prendre ces trois points », résumait à merveille Lassana Diarra après la rencontre au micro de Canal+.
A l’exception d’une défense retrouvée à l’image de la prestation de Nicolas Nkoulou dimanche à la Beaujoire, l’Olympique de Marseille, douzième du classement à sept points du podium, n’est toujours pas en mesure de fanfaronner. Le jeu proposé par les hommes de Michel se situe à des années lumières de celui auquel on pouvait être habitué sous Marcelo Bielsa la saison passée ou même lors des impressionnantes victoires remportées face à Troyes (6-0) et Bastia (4-1) au tout début du mandat du coach espagnol.

Ce ne sera pas toujours Nantes en face

Le club phocéen n’aura pas la chance de tomber chaque semaine sur une équipe de Nantes incapable de tenir 90 minutes, rapidement dépassée physiquement. Et le menu du mois de novembre s’annonce beaucoup plus copieux pour l’OM avec les réceptions de Nice et Monaco alors qu’un déplacement à Saint-Etienne est calé entre les deux journées. Ces trois matchs auront valeur de véritables tests pour les partenaires de Steve Mandanda, qui plus est face à des concurrents pour le podium. Il y aura donc forcément un impératif de points dans les prochaines semaines.

Attention à la baisse de régime de Diarra

Dans le cas où la crise du mois de novembre pointait le bout de son nez, une belle manière de rendre hommage au Paris Saint-Germain, le vestiaire serait plus que jamais mis sous pression alors que Barrada et Batshuayi en sont déjà venus aux mains après le succès à Nantes. Cette scène témoigne bien de la fébrilité qui touche actuellement le groupe olympien, même un soir de victoire, alors que Brice Dja Djédjé a récemment fait part de son mécontentement auprès de Michel en raison de son nouveau statut de remplaçant à l’OM.
L’Europa League devrait ainsi permettre de relancer la machine marseillaise car certains joueurs, dont Lassana Diarra, commencent à tirer la langue. A Nantes, le milieu de terrain français a connu énormément de déchet et a livré sa prestation la moins aboutie de la saison. Il n’est pas question de tirer la sonnette d’alarme chez l’international français, un coup de mou physique étant attendu en raison de sa longue période d’inactivité. Mais si « Lass » venait à flancher lors de ce mois de novembre crucial, l’OM en pâtirait grandement. Et au mauvais moment.


Ces carrières brisées à la seconde


Ils s'appellent Julien Quercia, Alexandre Licata ou encore Luca Veronese. Jeunes footballeurs professionnels, ils ont dû revoir leurs plans et stopper leurs carrières suite à de graves blessures. En quête d'un nouvel équilibre, ils nous racontent cette épreuve de la vie.


Beausoleil, à côté de Monaco. C’est ici que nous avons retrouvé la trace d’Alexandre Licata. L’histoire d’un homme devenu gérant de pizzéria après avoir été l’un des attaquants les plus prometteurs de la Ligue 1. Aujourd'hui âgé de 31 ans, l’ancien buteur de Monaco et Auxerre a mis un terme à sa carrière depuis plus de trois ans. L’issue douloureuse de trois autres années de galère (aucun match joué avec l’AJA entre 2009 et 2012) à tenter de guérir une simple entorse de la cheville devenue un enfer. « Un surlendemain de match à Nice, je contre une frappe à l’entraînement. Ma cheville tourne et quand je repose le pied pour prendre appui, tout a craqué, raconte sans gêne Licata. J’ai tout de suite compris que c’était très grave. Ils ont dû couper la chaussette et la chaussure pour me l’enlever. » Les soins et les consultations s’enchaînent. En trois ans, l’attaquant rencontre des spécialistes. Des charlatans, aussi. Tous lui tiennent le même discours : son cas est rare, inexplicable presque, et la malchance est pour beaucoup dans son incapacité à guérir. « Une entorse, tout le monde s’en remet normalement », répète-t-il encore aujourd’hui, comme pour mieux s’en convaincre.

Quercia : « Sur le coup, je comprends tout de suite »

« A la maison, tu ne parles pas, tu es ailleurs, tu ne penses qu’à ça. Tu as espoir d’aller sur le terrain sans douleur et ça revient. Je me suis renfermé sur moi-même. Le couple en prend un petit peu un coup forcément… » Alors un jour, il a fallu prendre une décision. Contacté par son club de l’AJ Auxerre pour clarifier sa situation, Alexandre Licata décide, en juin 2012, de mettre un terme à sa carrière. Il n’a que 28 ans. Ce calvaire, Julien Quercia l’a connu lui aussi. Au début de la saison 2011-12, alors qu’il vient seulement de signer à Lorient et qu’il effectue un été convaincant avec notamment un but contre le PSG lors de la première journée, l’ancien Sochalien est victime d’une agression d’Abdoulaye Meïté, défenseur de Dijon. Bilan : fracture bi-malléolaire de la cheville gauche. « Sur le coup, je comprends tout de suite que ça va être grave car je sais à quoi m’attendre. J’avais déjà eu une grosse blessure avant celle-là. Mais je ne m’attendais pas à ce que ça engendre une autre blessure derrière qui allait m’emmener à la fin de ma carrière (ndlr : une fracture de fatigue) », explique celui qui a côtoyé Gourcuff, Ben Arfa, Lloris et Matuidi dans les catégories jeunes en équipe en France.

Veronese freiné par une maladie de naissance

Quatre ans après, alors qu’il vient de subir une greffe osseuse en mai dernier pour tenter d’enfin soigner son pied, la plaie ne s’est pas refermée. « Meïté ? Oui, je lui en veux. C’est très dur de devoir arrêter son métier après une blessure. Donc oui, je lui en veux parce qu’aujourd’hui, je ne peux plus vivre de ma passion », confesse Quercia. Lui aussi est passé par des périodes très difficiles. Et là encore, le même discours de souffrance d’un homme déchiré entre la solitude et le soutien sans faille de sa famille. En janvier 2015, ce sont finalement les médecins qui ont mis un terme à la carrière de l’attaquant de Lorient. Déclaré inapte, Julien Quercia a été contraint de faire une croix sur sa vie de footballeur professionnel. « Je m’y attendais parce que je voyais que j’avais toujours des douleurs. Sur le coup, c’est un sentiment d’abattement, de frustration, de colère et de tristesse. » La saison dernière, un autre joueur de Ligue 1 a dû se résoudre à mettre fin à sa carrière à seulement 24 ans. Luca Veronese, ancien gardien de Nice et Amiens, a dit stop en juillet, handicapé par une maladie de naissance qui a fragilisé sa colonne vertébrale.

Licata : « A chaque journée de championnat, j’allais marcher »

Alexandre Licata a beau répéter qu’il est passé à autre chose, trois années n’ont pas suffi à chasser les fantômes de son passé de footballeur. La guérison, mentale cette fois, commence seulement à porter ses fruits. « Pendant deux ans, c’était impossible de voir un match de foot à la télé. A chaque journée de championnat, je sortais de chez moi et j’allais marcher. Aujourd’hui, je ne vais toujours pas au stade. Si je dois y retourner un jour, ça sera pour aller voir mon fils. » Des années de sacrifice, à vivre loin de ses proches, à grandir dans un centre de formation où la concurrence est exacerbée à son maximum, pour au final une si courte carrière. A se demander si tout ça vaut le coup. D’autant qu’Alexandre Licata commençait tout juste à percer, après une saison 2008-09 pleine d’espoirs. « Tu te rends compte que ça commence à payer, tu joues, tu marques, tu flambes, les gens commencent à parler de toi, tu ne réalises pas trop… Mais jamais de la vie je n’aurais pensé que le foot s’arrêterait sur cette entorse », répète l’ancien Monégasque. Pourtant, contrairement Julien Quercia, impossible d’exprimer un quelconque regret. « On me propose de faire la même carrière en goûtant de nouveau à la Ligue 1, je signe directement. Même si ça a été court, j’y suis arrivé. J’ai zéro regret parce que c’est un rêve de gosse. C’était magnifique », sourit Licata. « J’ai fait dix ans en Ligue 1, avec quatre ou cinq années en étant blessé, observe de son côté Quercia. Le reste du temps, j’ai gagné une Coupe de France (ndlr : avec Sochaux en 2007), j’ai joué la Ligue des Champions (ndlr : avec Auxerre en 2010) dans les plus beaux stades du monde, j’ai joué contre les meilleures équipes du monde. Ce fut une carrière courte mais j’ai vécu beaucoup de choses. »

Magasinier à la boutique de l’AJ Auxerre

Côté reconversion, l’ancien lutin de Sochaux, Auxerre et Lorient continue de croire à un retour sur les terrains. A n’importe quel niveau. Le résultat de sa greffe osseuse lui donnera davantage de visibilité dans les prochaines semaines. Et Quercia possède toujours ses diplômes d’entraîneur jusqu’au DES (Diplôme d’Etat supérieur). « J’ai assuré ma vie. Financièrement, je n’ai pas de problèmes, je ne suis pas obligé de retravailler spécialement, glisse-t-il avec honnêteté. Quand tu fais une carrière de huit ou dix ans en Ligue 1, si tu ne fais pas n’importe quoi, si tu ne vis pas au-dessus de tes moyens, tu assures ta vie. » Alexandre Licata, lui, a décidé de changer d’environnement. Avec son frère, pizzaiolo de formation, il vient de lancer une affaire à Beausoleil. « On a ouvert une pizzeria, on fait de la livraison, à emporter ou sur place. » Loin d’un milieu du foot qui n’a pas forcément voulu de lui après sa carrière… A Auxerre, pour satisfaire à l’obligation de reconversion stipulée dans son contrat, c’est un poste de magasinier dans la boutique du club bourguignon qui lui a été proposé ! L’ancien attaquant monégasque n’exclut pas un retour au football, un jour. Ou alors pour accompagner son fils, « qui n’est pas mauvais. » Car la famille, c’est aussi devenu la priorité d’Alexandre Licata. Le pilier le plus solide de ce nouvel équilibre qu’il a fallu repenser. « J’ai beaucoup relativisé. Avoir des belles voitures, avoir la belle vie, c’est bien. Mais une vie simple, c’est bien aussi, non ? »

------------------------------------xxxxxx----------------------




Quel entraîneur pour le PSG l'an prochain ?



En fin de contrat en juin prochain, Laurent Blanc ne sait toujours pas de quoi son avenir sera fait. S'il souhaite prolonger avec le PSG, ses dirigeants ont eux une autre idée en tête.




A l’heure où le Paris Saint-Germain s’apprête à disputer le match le plus important de son début de saison, les compétences de Laurent Blanc seront une nouvelle fois testées lors de cette rencontre de gala. Car à huit mois de la fin de son contrat, l’entraîneur français de 49 ans se doit de briller sur la scène européenne. Sous peine de voir d’autres coaches à la renommée plus importante prendre sa place l’été prochain. Tour d’horizon des possibles entraîneurs du PSG.

Laurent Blanc, un exploit en C1 pour convaincre

L’actuel coach du PSG est aujourd’hui bien conscient de la chance qu’il a d’occuper le rôle d’entraîneur de l’un des plus grands clubs d’Europe. Et son envie de prolonger son contrat, révélée par L’Equipe, est tout à fait légitime. Mais pour que son désir devienne réalité, le Cévenol devra frapper fort en Ligue des Champions, à l’image de la qualification acquise face à Chelsea en infériorité numérique la saison passée. Eliminé à deux reprises en quarts de finale de la C1, Blanc est tout simplement dans l’obligation d’atteindre le dernier carré de cette compétition s’il souhaite avoir un espoir de continuer à entraîner les coéquipiers de Thiago Silva ces prochaines années. Même un nouveau quadruplé sur la scène nationale ne pourra satisfaire les exigences des actionnaires qataris.

Pep Guardiola, le fantasme ultime

Tout comme Laurent Blanc, Pep Guardiola est en fin de contrat en juin prochain. Mais contrairement aux dirigeants du PSG, ceux du Bayern Munich ont déjà annoncé à de multiples reprises leur envie de prolonger l’Espagnol. L’homme aux multiples schémas tactiques et au jeu léché est en quelque sorte le fantasme ultime, l’entraîneur rêvé capable d’apporter le spectacle tant recherché par les spectateurs du Parc des Princes. Cependant, l’affaire paraît mal embarquée en raison notamment des approches répétées de Manchester City et donc de la volonté du Bayern de conserver Guardiola. Mais après tout, le PSG peut toujours s’accorder le droit de « rêver plus grand ».

Carlo Ancelotti, en terrain connu

En froid avec Leonardo à l’été 2013 lorsqu’il a décidé de quitter le PSG pour rejoindre le Real Madrid, Carlo Ancelotti s’est depuis accordé un peu de repos et une année sabbatique avec sa compagne du côté du Canada. Mais son envie de retrouver un banc est plus forte que tout et un possible retour sur celui du Paris Saint-Germain ne serait pas si improbable, à en croire l’Italien. « Un retour au PSG ? Pourquoi pas ? J'ai un très bon souvenir de Paris, du PSG, j'ai de bonnes relations avec tout le monde, avec Nasser », avait-il lancé récemment dans le Parisien. Reste à savoir si les différentes parties prenantes de ce dossier envisagent de se retrouver après s’être déchirées il y a deux ans. Le doute est permis.

José Mourinho, trop volcanique pour Paris

Il y a encore quatre ans, le nom de José Mourinho revenait avec insistance du côté du club de la Capitale. Mais de l’eau a coulé sous les ponts et le Portugais a multiplié les frasques depuis son retour à Chelsea en 2013. Humainement parlant, « The Special One » agace et son caractère volcanique aurait du mal à coller avec le calme et la sérénité recherchés par QSI. D’un point de vue purement sportif, les résultats de Chelsea (15eme de Premier League) sont décevants tandis que le jeu prôné par les Blues est loin d’être réjouissant. Cela fait beaucoup pour un seul homme, qui est aujourd’hui en froid avec Cristiano Ronaldo, le joueur tant convoité par le PSG afin de remplacer Ibrahimovic la saison prochaine.

Arsène Wenger, un choix par défaut

A l’image de la philosophie de jeu prônée par Laurent Blanc, Arsène Wenger est un coach qui aime avoir la possession du ballon. Malheureusement pour lui, les résultats de son équipe d’Arsenal ne sont pas toujours en adéquation avec les performances affichées par ses joueurs. Tout comme José Mourinho, son nom a circulé dans les travées du Parc des Princes en raison de ses bonnes relations avec les actionnaires qataris lors de l’arrivée de ces derniers. Mais le Français, âgé de 66 ans, apparaît davantage comme un plan B en raison du manque de compétitivité des Gunners en Ligue des Champions et en Premier League (dernier titre en 2004).

Nenhum comentário:

Postar um comentário