quinta-feira, 1 de outubro de 2015

Des Verts battants mais battus

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Au sortir d'un match moyen techniquement, Saint-Étienne s'est incliné au Stadio Olimpico face à la Lazio Rome (2-3). Sanctionnés de deux cartons rouges assez sévères, les Verts se seront battus jusqu'à la fin sans réussir à accrocher le nul.

Que d'approximations techniques

Que ce soit du côté romain ou stéphanois, la maîtrise technique aura fait défaut. Si la pelouse n’était pas, il est vrai, irréprochable, les acteurs ont également leur part de responsabilité. A plusieurs reprises, on aurait pu se croire revenus en Premier League dans les années 80, quand le ballon passait plus de temps en l’air qu’à terre. Un jeu aérien qui ne volait pas haut ! Même ballon au sol, la justesse des passes et des contrôles a souvent laissé à désirer. Même lorsqu’un joueur frais (Diomandé) opérait en contre et disposait d’un bon appel (Roux), il dosait mal sa passe et annihilait toute occasion de but. Des approximations qui auront empêché Saint-Étienne de sanctionner les faiblesses défensives de la Lazio. Laquelle sort de ce match avec une victoire qui n’efface pas ses nombreuses failles.

Deux rouges pour les Verts

Saint-Étienne a fini ce match à neuf ! Robert Beric fut le premier joueur à quitter le terrain, dès la 33e minute. L’arbitre venait de lui montrer le rouge pour un coup de coude qui avait fait saigner du nez le défenseur brésilien Mauricio. Un geste tout à fait involontaire du Slovène, qui était sur ses appuis et protégeait simplement son ballon, cherchant un une-deux avec un partenaire. Une expulsion ô combien sévère qui venait refroidir les ardeurs de l’ASSE, qui avait mené 1-0 de la 7e minute - et un but de Bayal Sall – jusqu’à la 32e et l’égalisation d’Onazi. Le stoppeur sénégalais a été un des acteurs majeurs de cette rencontre. Car après avoir ouvert le score de façon un peu chanceuse, il a lui aussi été exclu, pour deux cartons jaunes. Après avoir multiplié les fautes, cela devait arriver. Le premier arriva à la 47e et provoqua un coup franc sur lequel les Italiens inscrirent leur deuxième but (Hoedt) et prirent l’avantage. Le stéphanois récolta sa sanction finale à la 77e, sur une obstruction plus bête que méchante. A neuf contre onze, les Verts allaient s’accrocher pour sauver l’honneur, encaissant un troisième but par Biglia (80e) avant de réduire l’écart par Monnet-Paquet sur un joli lob du gauche (85e).

Pourquoi placer Mauri en 9 ?

Mais quelle mouche a piqué l’entraîneur de la Lazio, Stefano Pioli ? Oui, Mauri est son capitaine, oui Mauri est irréprochable dans son implication. Non, Mauri n’est pas un attaquant. S’il a passé une dizaine de saisons à arpenter le milieu de terrain avec hargne et justesse technique, cela ne fait pas de lui un buteur. Souvent invisible, Mauri aura mal négocié le peu de ballons intéressants. Soit par un temps de réaction trop long, soit par un appel pas assez tranchant, soit par une passe dans le mauvais tempo. Quel dommage de gâcher un tel joueur dans une position qui n’est pas la sienne. Surtout quand le numéro 10 derrière lui, à une place qui aurait pu lui revenir, Milinkovic-Savic, n’a pas servi à grand-chose.

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