quinta-feira, 6 de agosto de 2015

FOOTBALL FRANÇAIS - NOUVELLES

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2011 : Pastore, l'élégance à l'état pur

Tout au long du mercato, FF remue vos souvenirs et revient sur quelques-uns des transferts marquants de la L1. Il y a quatre ans jour pour jour, les Qataris frappaient leur premier gros coup. 42 millions pour un Argentin méconnu devenant rapidement l'attraction du Championnat.
Le 6 août 2011, les grandes manœuvres sont lancées. Leonardo, à l'aide de son réseau italien, déniche une pépite italo-argentine, Javier Pastore. Le longiligne meneur de jeu est présenté en grande pompe lors de la première journée au Parc. Acclamé avant la rencontre, il assiste des gradins aux débuts ratés du club sous l’ère qatarie (défaite face à Lorient 0-1). Peu importe pour les supporters qui attendent avec impatience les premiers pas de leur nouveau bijou. Pour cela, les dirigeants ont sorti la manne financière suffisante pour satisfaire un président palermitain plutôt gourmand. 42 millions d’euros, la recrue la plus chère de l’histoire de la L1. Un prix raisonnable pour Nasser al-Khelaïfi, le président parisien, quand on souhaite s’offrir le «nouveau Messi». Pastore arrive en véritable star dans un Championnat qui ne connaît pas grand-chose à son égard. 
Méconnu donc en France, Pastore conquiert d’entrée les Parisiens. Deux passes décisives pour ses débuts en Ligue Europa. Rebelote pour sa première titularisation en Championnat. Il est alors élu meilleur joueur du mois par ses supporters, trois semaines seulement après son arrivée. Cinq buts en six rencontres, «El Flaco» (le maigre) fait déjà oublier son prix monstrueux. Il boucle un exercice 2011-2012 sur les chapeaux de roue avec un treizième but lors de la dernière journée. Certes le Paris-SG voit Montpellier être sacré mais peut nourrir de belles ambitions avec un joueur de ce calibre dans son effectif.
Trois ans plus tard, Pastore est toujours présent. De nouvelles stars sont arrivées, lui piquant ainsi son statut de vedette. Mais ses dribbles dantesques enflamment encore les défenses adverses. Malgré une saison 2013-2014 décevante, la dernière a été celle de la renaissance. Avec comme point d’orgue, la double confrontation face à Metz. À l’aller, l’Argentin étale tout son panel technique. Passement de jambes, petits grigris et surtout un magnifique et audacieux sombrero effectué face à deux Messins. Tout ça ponctué par un but. Bref, un régal pour les chanceux ce soir-là.

Au retour, c’est un Pastore altruiste qui émerveille le Parc. Trois passes décisives, des caviars à n’en plus finir, une facilité balle au pied frustrant ses adversaires du soir, décontenancés. Des prestations qui lui permettent de retrouver la sélection argentine et de participer notamment à la dernière Copa America. Aujourd’hui, avec le recrutement de Di Maria, son poste semble en danger. À moins que Laurent Blanc surprenne tout son monde en associant les deux Argentins au milieu de terrain. Spectacle garanti.

Ces équipes devenues des tubes de l'été

Ces quinze dernières années, quatre équipes ont réussi à déjouer tous les pronostics. Peu amènes à venir titiller les premières places, elles ont réussi à attraper le trône de leader pour quelques journées. elles sont devenues des tubes de l'été, qui pour certaines, ont réussi à accrocher des places européennes.
Toulouse (2010-2011, leader de la 2e à la 6e journée)
Daniel Braaten avait porté le TFC vers la première place du Championnat. (L'Equipe)
Daniel Braaten avait porté le TFC vers la première place du Championnat. (L'Equipe)
On dit souvent que les matches de pré saison ne servent pas à grand-chose. Qu’ils ne permettent en aucun cas de juger de l’état de forme d’une équipe et que la compétition, c’est tout autre chose... Pourtant, en cet été 2010, le Toulouse Football Club pète la forme avant d’entamer l’opus à venir. Sûrs de leurs faits, les ouailles d’Alain Casanova n’ont perdu aucun de leurs huit matches amicaux (5 victoires et 3 nuls) et se détachent facilement du Stade brestois dès la première journée grâce à Daniel Braaten et Paulo Machado (2-0). L’international norvégien est l’homme en forme côté toulousain. Il score dans le Derby de la Garonne à Bordeaux à la seconde journée et permet au Téf de prendre le trône de leader (2-1). Le club d’Olivier Sadran ne le lâchera qu’à la sixième journée de Ligue 1 aux dépens de l’AS Saint-Etienne, au détriment d’une attaque moins prolifique. Malgré leur belle aventure estivale, les Violets termineront 8e à la fin de la saison.   

Le Mans (2007-2008, leader de la 2e à la 5e journée)
Stéphane Sessègnon menait à la baguette le jeu du Muc 72. (L'Equipe)
Stéphane Sessègnon menait à la baguette le jeu du Muc 72. (L'Equipe)
Tulio de Melo peut lever les bras au ciel. Sur la pelouse du Stade Bonal, nous en sommes à la 61e minute de jeu et l’attaquant brésilien vient d’inscrire un hat-trick. Il permet aux siens de s’imposer face à Sochaux (3-1) et de ravir la première place de la Ligue 1. Une semaine plus tard, au stade Chaban-Delmas, les Manceaux vont défendre leur nouveau statut de leader avec envie et talent. Ils font la nique aux Girondins en s’imposant 2-1 sur un but de Grafite juste avant le dernier quart d’heure de jeu. Sessègnon, Gervinho, Matsui, Romaric, Pelé… L’équipe sarthoise est composée de beaucoup de talents mais ne pourra garder sa place aux sommets bien longtemps. Après un nul à Léon-Bollée face à Lille (1-1) et une défaite à Monaco (1-3), les ouailles de Rudi Garcia lâchent prise. Ils termineront la saison à une honorable neuvième place, à cinq petits points de l’Europe…

Nancy (2007-2008, leader de la 5e à la 9e journée) 
La sensation nancéienne aura duré jusqu'à la fin de la saison... (L'Equipe)
La sensation nancéienne aura duré jusqu'à la fin de la saison... (L'Equipe)
Le stade Marcel-Picot est debout et applaudit à tout rompre. Sur la pelouse, le onze au chardon est en train de balayer l’AJ Auxerre. 4-0, 55 minutes de jeu. Les Bourguignons réduiront bien l’écart avec Lejeune, mais c’est bien trop tard... L’AS Nancy-Lorraine s’empare de la première place de la Ligue 1, à la grande joie de son coach uruguayen, Pablo Correa. Nancy se fait accrocher par le TFC au Stadium, dans une confrontation entre les deux surprises de ce début de saison (1-1). Mais la machine lorraine ne tarde pas à redémarrer dès la 7e journée et une victoire probante face à l’ASSE (2-0). Solidement basée sur une défense rugueuse et organisée au millimètre près, l’ASNL perdra son trône après une victoire lyonnaise dans un match en retard. Les Gones, futurs champions de France, ne lâcheront plus leur première place de la 9e à la dernière journée, ne laissant que des miettes à la concurrence. Si les hommes du président Rousselot ont quitté le premier strapontin, ils n’en ont pour autant pas perdu leurs ambitions et leur efficacité. Nancy terminera la saison à la quatrième place, directement qualificative pour la Coupe de l’UEFA. Une joie bien sûr, mais une petite note d’amertume quand on sait que les joueurs de Correa sont restés troisièmes jusqu’à la 37e journée... L’OM leur damera le pion sur le sprint final.  

Nice (2002-2003, leader de la 4e à la 9e journée)
José Cobos, le capitaine émérite des Aiglons. (L'Equipe)
José Cobos, le capitaine émérite des Aiglons. (L'Equipe)
Eric Roy est heureux. Le gamin du club, formé à l’école niçoise, vient de scorer le second but de son escouade. A 35 ans, il offre la première place à son équipe de toujours en battant Montpellier (2-1). Un joli symbole. Le tout frais promu de D2 surprend tout le monde. Composé de grognards (Cobos, Varrault, Pitau...) et de revanchards comme Kaba Diawara, le Gym fait de son Stade du Ray une sentinelle et de ses bases défensives, son point fort. Les hommes de Gernot Rohr ne lâchent pas le morceau. Après un très bon nul au Parc des Princes (1-1), les Azuréens renversent l’Olympique de Marseille au Ray (2-0), notamment grâce à un Everson surpuissant au milieu de terrain. Fin septembre, à la neuvième journée, l’OGC Nice subit un revers en terres sochaliennes (0-1) et perd son trône au profit de l’AJ Auxerre. La belle histoire de l’été ne s’arrêtera pourtant pas là. Les Aiglons récupéreront le premier strapontin à plusieurs reprises durant la saison. A la 11e journée, de la 14e à la 17e, à la 18e et enfin à la 21e. Nice ne s’écroulera qu’en deuxième partie de saison, terminant à une triste 10e place. Belle performance pour un promu qui en aura fait baver plus d’un au cours de l’opus 2002-2003.

Épinal : sauvé des eaux

Lanterne rouge du dernier Championnat, le clubvosgien a été repêché et repartira en National grâceà des finances saines.
Battu lors de la dernière journée au Poiré-sur-Vie (3-0) le 22 mai dernier, Épinal SAS Football glisse en CFA. Une descente actée depuis longtemps en vérité pour la lanterne rouge qui a terminé l’exercice avec 22 points de retard sur le premier non-relégable, Chambly. «Pourtant, j’avais comme un pressentiment favorable en quittant la Vendée,rigole aujourd’hui Laurent Bénier, l’entraîneur vosgien. Mais il a fallu un sacré concours de circonstances.» 15 juillet : la commission fédérale des Championnats nationaux confirme le repêchage d’Épinal, après celui du CA Bastia. Les circonstances ont donné raison au coach spinalien : Le Poiré a abandonné le National, Istres a été exclu des compétitions nationales, Arles-Avignon, relégué administrativement en CFA, la décision étant confirmée en appel. Restait en suspens le cas de Colomiers, relégué pour avoir aligné un joueur non qualifié pendant 17 matches.

Un maintien avec seulement deux victoires

La nouvelle, providentielle, tombe le jour de la reprise de l’entraînement au stade de la Colombière. Le bonheur manifesté sera à la hauteur du miracle. Yves Bailly, le président, s’est lui aussi accroché un temps à l’idée, improbable, du maintien. Jusqu’à ce qu’il soit officialisé. «On recevait des infos qui nous disaient : c’est imminent. Et puis les semaines ont passé, et on a commencé à préparer la saison comme si on était en CFA.» Jusqu’à ce texto synonyme de délivrance. «Se maintenir avec 15 points et deux victoires, c’est quelque chose. Sportivement, on n’a pas été bons, mais on a fait en sorte d’avoir des finances saines. Ce repêchage, c’est une récompense pour nos 600 licenciés et notre centaine d’éducateurs bénévoles.»

Entre-temps, Épinal a quelque peu changé de visage. Certains joueurs, en fin de contrat, sont partis ; d’autres n’ont pas été conservés. Rigueur oblige. «Oui, il y a eu de la casse. On a diminué pratiquement tous les salaires et on a dû se séparer de personnel administratif. Il fallait agir pour le bien du club, je le sais bien, car je suis chef d’entreprise, même si ce n’est jamais la chose la plus agréable.» Joueur durant neuf ans (de 1983 à 1989 et de 1995 à 1998), puis entraîneur de 1998 à 2009, Laurent Bénier, revenu sur le banc vosgien en 2014, n’en oublie pas pour autant les défaillances constatées sur le plan sportif : «Ceux qui repartent cette saison sont bien conscients de ne pas avoir fait le nécessaire pour se maintenir. Pour eux, c’est une nouvelle chance tombée du ciel. Il a manqué certaines valeurs, comme la combativité. L’efficacité aussi. Faire illusion ne m’intéresse pas. Cette année, il ne faudra pas calculer, mais profiter de cette aubaine et gagner le plus de matches possible. On est en train de renforcer l’équipe en conséquence.» Sont ainsi arrivés Gebegnon (Carquefou), Meyer (Colmar), Seydou (Red Star), Guibert (Fontenay-le-Comte), Ben Ahmed (Aubervilliers) et Chardonnet, prêté par Brest. Des recrues heureuses puisqu’elles pensaient signer pour remonter de CFA et qu’elles vont goûter au National.

«Il faudra qu'on soit des guerriers»

Romain Chouleur, le capitaine d’Épinal, avait déjà vécu pareil scénario il y a quelques saisons : «Je venais de quitter Raon-l’Étape pour Épinal en CFA. Et nous avions été repêchés pour la montée en tant que meilleur deuxième ! Avec cette opportunité qui nous est offerte, nous avons à cœur de prouver que nous avons vraiment notre place en National. Ç’a été une saison cauchemardesque et, franchement, on ne méritait pas mieux que le CFA. Après, au fil des jours, on s’est dit : pourquoi pas nous ? Là, on repart de zéro, pour se racheter. Pour donner aussi une meilleure image de notre club. On a manqué de caractère, de mental. Il faudra qu’on soit des guerriers.»

Pas question en effet, à en croire le président, qu’Épinal soit un endroit où les visiteurs aient l’assurance d’obtenir des points. «On ne veut pas terminer dans le top 4 du bas, c’est clair.» Le club, qui redémarre la saison avec un budget prévisionnel serré (1,5 M€), s’appuie sur un conseiller ambitieux, l’ancien international sénégalais Salif Diao qui y passa une saison, prêté par Monaco. «Cette chance, on n’a pas le droit de la gâcher,martèle le président Bailly. On est tous des revanchards. Dans la coulisse, on essaie de professionnaliser nos structures, mais aussi de mettre en place une identité au niveau du jeu chez nos jeunes. Épinal est la troisième force du football lorrain, derrière Metz et Nancy.» Et même si la reprise s’annonce compliquée avec, au menu, Boulogne (7e en 2015), puis Châteauroux (relégué de L2), Laurent Bénier veut y croire : «On a notre place dans ce Championnat-là. Il faut s’y installer durablement, avec nos valeurs.»


Arbitres : les dessous de leur préparation

C'est la vingt et unième équipe de la Ligue 1. Pour ne surtout pas rater leurs débuts, les arbitres ont eux aussi droit à une préparation musclée et chargée. FF vous dévoile les secrets de l'avant-saison des hommes en noir.
«L’arbitre n’est plus quelqu’un qui arrive juste avant le match. Il a une vraie condition physique et il y a une vraie préparation derrière.» Jean-Michel Prat sait de quoi il parle. Il est le préparateur physique de la Direction technique nationale (DTN), détaché auprès des arbitres.
Arbitrer, c’est courir d’un côté à l’autre du terrain, être au bon endroit au bon moment, maitriser vingt-deux footballeurs et juger des actions litigieuses. Une préparation autant physique que technique s’impose donc.

Un entrainement sans relâche

Pendant six semaines durant, les «hommes en noir» s’entraînent sans relâche. Mais le travail préparatoire commence dès la fin de la saison précédente. «Entre l’avant-dernière et la dernière journée de Championnat, nous réunissons les arbitres de Ligue 1 et de Ligue 2 pour leur faire passer une batterie de tests», développe Jean-Michel Prat. Etablir une carte d’identité de leurs qualités physiologiques, anatomiques et leurs manques. Des mesures essentielles pour préparer déjà l'exercice suivant.
Puis c’est l’heure des vacances. Mais pour quelques semaines seulement. Sauf pour certains comme Clément Turpin, arbitre international, désigné pour diriger quelques rencontres de l’Euro U21. Pour ses confrères, direction Quiberon, pour un stage collectif. Au programme : renforcement musculaire, aérobic, endurance et travail sur la vivacité. Le tout encadré par la DTA. «Ils sont contents de se retrouver, de bosser ensemble et d’échanger», lance le préparateur physique. À raison confirme Clément Turpin : «L’objectif des rassemblements, c’est aussi de partager des avis, des expériences,… » Suite à ces cinq jours, chacun repart avec un programme individualisé.«Pendant plusieurs semaines, on s’entraîne sur les installations de nos régions respectives», raconte encore l’arbitre international. GPS et cardio fréquencemètres sont mis à leur disposition par la fédération. Pour un meilleur suivi. Et ce n’est pas fini…

«Une préparation qui se rapproche des équipes professionnelles»

Reprise du Championnat oblige, nouveau rassemblement. Cette fois-ci à Clairefontaine, l’antre du football français, pour trois jours. 
Physique, technique, là encore rien n’est négligé. Et ce stage est d’autant plus important qu’il déterminera l’aptitude de l’arbitre à prendre ses fonctions pour la saison à venir.
D’un point de vue athlétique, Clément Turpin et ses collègues passent «des tests préconisés par la FIFA». Ces tests, c'est Jean-Michel Prat qui nous les décrit. Et attention, c'est précis : «Ils font six fois 40 mètres avec 1’30 de récupération, puis vingt fois 150 mètres à 18km/heure.»
Un entrainement nécessaire pour effectuer les quelques onze kilomètres en moyenne que parcourt un arbitre en un match. «Aujourd’hui, en terme de quantité, on tend vers des préparations qui se rapprochent de celles des équipes professionnelles», souligne le technicien français. 
Des arbitres, ici en stage à Clairefontaine, soumis à une intense préparation. (L'Equipe)
Des arbitres, ici en stage à Clairefontaine, soumis à une intense préparation. (L'Equipe)
La technique est également au cœur du stade à Clairefontaine. Comment analyser et sanctionner la faute grossière ? Comment renforcer l’autorité de l’arbitre ? Onze axes seront développés au cours de la journée. Un travail essentiellement effectué à partir de vidéos. Dans une profession parfois décriée, il est nécessaire d’avoir «une cohésion dans la prise de décision, explique Pascal Garibian, le directeur technique de l’arbitrage. La mission essentielle de l’arbitre, c'est de faire en sorte que le match se déroule dans le respect des règles du jeu tout en protégeant les acteurs.» 

Pour le troisième, et dernier jour, les 21 arbitres centraux et les 34 assistants ont été sensibilisés à la "goal line technology" qui entrera en vigueur cette saison. Cette technologie permettra à l’arbitre de déterminer si le ballon a bien franchi la ligne de but ou non. Et devrait donc crédibiliser un peu plus les décisions. 

Impatient de redonner le coup de sifflet

Mais l’intersaison est-elle aussi le moyen de se «rapprocher des clubs» ? «Non, on est focalisé sur notre travail», lâche Clément Turpin. Néanmoins, pendant la saison, les acteurs de l’arbitrage français visent à rapprocher arbitres, joueurs et dirigeants. «On poursuit nos visites, souvent avec des arbitres, dans les clubs. L’échange direct est important», affirme Pascal Garibian, avant d’insister : «Les clubs savent qu’après un match, la discussion est possible tant qu’on respecte l’arbitre.»
Une chose est sûre, le corps arbitral est dans les starting-blocks.  «On est impatient de redonner le coup de sifflet», confie, d’une voix enjouée, Clément Turpin. Pour lui, ce sera dès ce vendredi avec Le Havre-Ajaccio en Ligue 2.

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