Après deux matches nuls, Bordeaux s'est incliné (0-1) à domicile devant Sion. Une nouvelle fois, les Girondins ont manqué d'envie, d'implication et d'application. Et Khazri a été expulsé.
Pas assez d'efficacité
Comme en Championnat, où ils ne parviennent pas à décoller (14es), les Girondins ont souffert d’un cruel manque d’efficacité défensive et offensive. Face à Sion, les joueurs de Willy Sagnol se sont fait surprendre sur un coup de pied arrêté mal repoussé par Cédric Carrasso (il pouvait bloquer le ballon, non ?) et exploité par une tête gagnante de Lacroix, profitant d’un caviar de Carlitos (19e) mais aussi de la remontée tardive de Nicolas Pallois. Voilà pour derrière. Et devant ? Ce fut le néant, tout simplement.
Est-ce que les Bordelais avaient envie de gagner ?
65e minute de jeu. Cheick Diabaté, titularisé à la pointe de l’attaque bordelaise, cède sa place à Enzo Crivelli. En l’espace de quelques instants, on sent la différence. Flagrante, elle saute aux yeux. Le jeune avant-centre des Girondins montre l’énergie et l’envie qui ont fait défaut à ses partenaires durant toute la rencontre. Un peu plus tard (77e), c'est au tour d'Adam Ounas d'être lancé par Willy Sagnol - une première pour le jeune milieu offensif de 18 ans à ce niveau - et, là encore, c'est une vraie bouffée d'air frais. L'entraîneur de Bordeaux a récemment annoncé que la concurrence allait jouer à plein. Il faut croire que les hommes qu'il avait choisis pour débuter face à Sion n'avaient vraisemblablement pas bien saisi le message qui leur avait été adressé.
Une animation offensive en manque d'inspiration
Dans le 4-2-3-1 concocté par Willy Sagnol, Diego Rolan, Jaroslav Plasil et Thomas Touré, placés en soutien de Diabaté, étaient chargés d’animer l’attaque bordelaise. Mais peut-on parler d'animation tant les Girondins ont manqué d'ambition, de talent, de mouvement, et d'énergie on l'a déjà dit. En seconde période, ils sont enfin parvenus à mettre cette équipe de Sion sous pression mais sans réellement la mettre en danger. Et c'est finalement leur frustration qui a finalement parlé plus haut et plus fort que leur motivation, à l'image des deux cartons jaunes récoltés en l'espace de dix petites minutes (76e et 86e) par Wahbi Khazri, entré en jeu peu de temps auparavant. Vraiment décevant.
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