Ligue 1 - France

3 conseils... à Laurent Blanc

A l'occasion de la trêve hivernale, et du mercato qui va bientôt ouvrir ses portes, FF a trois idées à soumettre à Laurent Blanc, l'entraîneur du PSG.

Remettre Pastore dans le coup

Auteur d’une très bonne saison 2014-15, Javier Pastore a disparu des radars depuis août dernier (seulement 8 matches et 6 titularisations en Ligue 1). La faute à de nombreuses blessures (conjonctivite, mollets et adducteurs) ainsi qu’à une féroce concurrence, avec l’arrivée d’Angel Di Maria. Conclusion : le meneur de jeu argentin a le moral dans les chaussettes. Enfin revenu dans le groupe, le 16 décembre pour affronter Saint-Etienne en Coupe de la Ligue, Laurent Blanc doit trouver le moyen de le relancer. Physiquement et mentalement. Car le PSG aura bien besoin de lui pour jouer sur tous les tableaux jusqu’en fin de saison. Et peut-être masquer de temps en temps les déficiences de Cavani sur son aile gauche. Ou simplement faire souffler l’Uruguayen, voire Verratti au milieu.

Trouver un plan B tactiquement

Laurent Blanc ne déroge jamais à son habituel 4-3-3. Autant il est recommandé de disposer d’un schéma tactique de référence, autant il est important de pouvoir en changer. Et c’est là que le bât blesse côté PSG. L’entraîneur semble parfois incapable de trouver la parade lorsque son plan initial ne fonctionne pas. Or, tous les grands coaches savent s’adapter aux circonstances, répondre aux besoins d’un match, se sortir des griffes d’un adversaire bien préparé. Sinon ses hommes sont impuissants et son équipe condamnée. Les rares essais de l’ancien sélectionneur des Bleus furent trop courts ou trop rares pour véritablement travailler une alternative, tel le 4-4-2 à plat aligné lors de la première période face à Troyes en Ligue 1. Maîtriser deux dispositifs tactiques différents représente le minimum, et pour l’instant Paris ne les a pas.

Recruter Mahrez

Taarabt, Belhanda, Feghouli, Brahimi... Depuis l'arrivée des Qataris au PSG, en 2011, ils ont une idée en tête : recruter un joueur d'origine arabe, jeune et spectaculaire. Car il ne faut pas se le cacher, les joueurs ciblés aujourd’hui par Paris le sont également pour leur potentiel marketing. Sans oublier l’intérêt sportif, compte tenu des performances décevantes de Lavezzi, Lucas et des approximations d’Edinson Cavani à un poste qui ne lui sied guère. Etincelant avec Leicester (13 buts, 7 passes depuis le début de saison en Premier League), Riyad Mahrez a le profil parfait. Alors, action ?

Zlatan Ibrahimovic n'a «aucune intention de quitter Paris»

«J'ai de bonnes relations avec le PSG et je n'ai aucune intention de quitter le club», a affirmé mercredi Zlatan Ibrahimovic après la victoire (1-0) contre l'Inter en amical à Doha. L’attaquant a expliqué en italien que «rien n'était sur la table» des négociations concernant son avenir. Le contrat de l'international suédois, âgé de 34 ans et à Paris depuis 2012, prend fin en juin 2016.

Le jour où... Alexandre Lacazette a fait hurler Gerland une dernière fois

Jusqu'au 31 décembre, FF profite de la trêve pour retracer l'année 2015, mois après mois. Place au 8 novembre, soir d'un ultime derby Lyon - Saint-Etienne joué au stade de Gerland, et marqué par un triplé d'Alexandre Lacazette.

Une éclaircie, une évasion au milieu d'un fin d'année pourrie pour l'Olympique Lyonnais et ses supporters. Ce dimanche 8 novembre, Gerland était plein à craquer pour vivre un dernier derby du Rhône face à l'AS Saint-Etienne, avant l'entrée dans le Grand Stade. Les Gones ne vont pas décevoir 37 752 spectateurs présents : d'abord en résistant à l'engagement des Verts (avertis deux fois après seulement six minutes), puis en étouffant leurs adversaires dans le sillage d'un Alexandre Lacazette de gala.

Lacazette avait réuni tous les ingrédients pour rendre «inoubliable» cet ultime derby à Gerland

L'avant-centre de l'OL, qui n'avait jusque-là marqué que deux fois en douze journées,réalise un festival et signe un triplé qui restera dans les annales. De la finesse pour profiter d'une erreur du duo Clerc-Perrin (41e), de l'opportunisme pour reprendre une frappe de Rafael repoussée par Ruffier (59e), de la justesse pour fausser compagnie à la défense adverse sur une belle ouverture de Ferri (90e + 3) : Lacazette avait réuni tous les ingrédients pour rendre «inoubliable» cet ultime derby à Gerland.

«C'était un rêve de réaliser un triplé pour un derby à Gerland, mais je n'aurai jamais pensé que ce serait pour le dernier dans ce stade», déclare le héros du soir après la partie. Le meilleur buteur de la saison passée (27 réalisations) pensait alors lancer sa saison et celle de son club. Ce match restera finalement une éclaircie au milieu de l'orage traversé par Lyon en cette fin d'année 2015. Mais une éclaircie suffisante pour trouver une place de choix dans les livres d'Histoire de l'OL.