terça-feira, 29 de dezembro de 2015

Ligue 1 - France

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Moulin déteste le Mercato d'hiver


Dans un long entretien accordé à Ouest-France, Stéphane Moulin a livré un constat très négatif du Mercato hivernal. Alors que le SCO a déjà perdu Ludovic Butelle, son entraîneur craint d'autres départs d'ici la fin du mois de janvier.





Si Angers s’est déjà montré actif alors que le Mercato hivernal n’est pas encore lancé, ce n’est visiblement pas de la faute de Stéphane Moulin. Alors que Ludovic Butelle, parti à Bruges, a d’ores et déjà été remplacé par Denis Petric (Troyes), l’entraîneur du SCO pourrait voir plusieurs autres joueurs quitter l’Anjou cet hiver. La « faute » au début de saison canon des Angevins, étonnants troisièmes de L1 à l’issue de la phase aller. En effet, alors qu’il attend un attaquant pour pallier la blessure de Fodé Doré, Moulin pourrait voir Cheick Ndoye ou encore Abdoul Razzagui Camara (Derby County ?) le quitter dans les prochains jours... Si ce Mercato hivernal ne l’empêche pas de dormir, il ne le porte guère dans son coeur. « Ça ne fait que renforcer l’idée que j’ai du Mercato, qui est pour moi une aberration au sens collectif du football, a-t-il clamé mardi dans un entretien très intéressant accordé à Ouest-France. Tout le monde se plaint qu’il n’y ait pas d’identification au maillot, au club, mais tout est fait pour que ça se passe comme ça. Ce ne sont pas les joueurs les fautifs. »

Moulin pense comme Blanc

« Je trouve que c’est redonner une deuxième chance aux clubs qui ont de l’argent, regrette celui qui a débuté sa carrière d’entraîneur à Châtellerault. Nous, on n’a pas plus de moyens : ce qu’on ne peut pas faire en juin, on ne peut pas davantage le faire en janvier. Par contre, les clubs qui ont de l’argent ont un avantage supplémentaire alors qu’ils en ont déjà beaucoup. Tout le monde sait qu’il y a des budgets différents entre les clubs, mais c’est accentuer encore ce phénomène… Je ne vois pas ça d’un bon oeil. » Des propos forts qui semblent faire écho à ceux de Laurent Blanc, son homologue du PSG, qui n’aime pas non plus ce marché d’hiver. Pour autant, Moulin ne compte pas non plus se faire dépouiller ces prochains jours. « Un gardien est parti et un autre est arrivé. C’est tout. L’édifice est loin de s’écrouler. Et puis, on a l’habitude de ce genre de choses : c’est l’histoire de notre club. »

Et si Boufal était resté…

L’entraîneur de 48 ans fait notamment référence au départ de Sofiane Boufal vers Lille il y a un an qui n’avait pas empêché le SCO de monter dans l’élite quelques mois plus tard. De quoi voir plutôt le verre plein que le verre vide, même si, plein de malice, il estime que son club serait premier ex-aequo avec le PSG s’il était resté... « Evidemment, en début de saison, on ne pouvait pas imaginer que nos joueurs susciteraient autant d’intérêt, poursuit Moulin dans le quotidien régional. Alors est-ce qu’il vaut mieux être 19eme et garder son groupe, ou être troisième et perdre des joueurs en cours de route ? Moi, je pense sincèrement que lorsqu’un joueur est sollicité, c’est qu’il a été bon chez nous. Et s’il a été bon chez nous, c’est qu’il nous a apporté quelque chose le temps où il a été là. » L’étiquette de club tremplin convient donc bien au technicien qui craint tout de même d’autres départs : « Aujourd’hui, il y en a un de parti. S’il y en a d’autres, on s’adaptera en essayant de garder les principes et valeurs qui font notre force. Et personne n’est irremplaçable, c’est important de le rappeler. »

Moulin et les armes du SCO

Et c’est un constat implacable auquel s’est ensuite livré Stéphane Moulin. Celui qui rend le monde du football injuste. Même s’il faut le rappeler que sa direction a décidé de prendre ses distances avec le monde de la L2 en démissionnant en août dernier de l’UCPF pour rejoindre le syndicat Première Ligue, cher à Frédéric Thiriez, le président de la LFP... « Financièrement, on n’a pas beaucoup d’armes pour lutter lorsque nos joueurs sont performants et qu’on vient nous les chercher. On le sait. Nos seules armes ici, c’est le travail, la possibilité de faire progresser les joueurs, notre manière de vivre, de bosser dans la bonne humeur, et l’ambition. Le club en a toujours eu, sans prétention. On ne peut pas offrir autre chose. Ça suffit aux joueurs quand ils arrivent, souvent. Ensuite, quelques mois plus tard, lorsqu’ils sont en plein caramel comme on dit, ça ne leur suffit plus. Mais je n’ai pas à juger ça. » C’est enfin avec plein de malice qu’une solution est arrivée à l’esprit de Moulin. « Il faudrait des joueurs moyens pour qu’ils restent, le problème, c’est qu’on ne gagne pas avec des joueurs moyens (rires). »

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