PSG : Marco Verratti «très proche» d'une prolongation, selon son agent
En visite dans la région de Pescara, son ancien club, Marco Verratti a balayé jeudi les rumeurs de transfert le concernant. «Bayern ou Barcelone ? Non, je reste à Paris et je dois très vite prolonger mon contrat», a déclaré le milieu du PSG et de l'équipe d'Italie au quotidien régional Il Centro. Les représentants du joueur, recruté par Paris en 2012 et prolongé une première fois en 2014 jusqu'en 2019, discutent depuis plusieurs semaines avec les dirigeants d’une nouvelle prolongation, qui pourrait le lier au PSG jusqu’en 2020, revalorisation salariale à la clé. «Il ne manque que quelques détails, mais nous sommes très proches», a expliqué jeudi son agent au micro de la TV régionale TéléLombardia.
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Montpellier : Pascal Baills se dit prêt à «monter en première ligne»
Pressenti par le président du Montpellier HSC, Louis Nicollin, pour succéder à Rolland Courbis, démissionnaire, au poste d'entraîneur du club pailladin, Pascal Baills, actuel entraîneur adjoint, explique au quotidien Midi Libre être «flatté que le président ait cité (son) nom». Il précise qu'il n'a «aucune nouvelle pour l'instant» mais laisse entendre qu'il est prêt à répondre positivement à l'offre de son patron. «Je suis fidèle à ce club, explique-t-il, et si on me le demande, je monterai en première ligne.»
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L'ancien défenseur (50 ans) travaille au club depuis 28 ans (dont vingt dans le staff technique), rappelle le quotidien régional. En octobre 2002, il avait été désigné coentraîneur avec Gérard Bernardet et Ghislain Printant, suite au limogeage de Michel Mézy pour mauvais résultats. Si sa nomination est confirmée, il s'agirait de sa première expérience d'entraîneur principal.
Dans notre journal, vendredi, Rolland Courbis commente le choix de Pascal Baills : «C'est une très bonne idée mais le plus dur est passé», avance-t-il en référence à l'unique point pris par l'équipe lors des sept premiers matches de la saison. Montpellier, 15e à l'issue de la phase aller, compte trois points d'avance sur le premier relégable, Guingamp.
Dans notre journal, vendredi, Rolland Courbis commente le choix de Pascal Baills : «C'est une très bonne idée mais le plus dur est passé», avance-t-il en référence à l'unique point pris par l'équipe lors des sept premiers matches de la saison. Montpellier, 15e à l'issue de la phase aller, compte trois points d'avance sur le premier relégable, Guingamp.
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Hubert Fournier, la valse en trois temps
Deuxième entraîneur limogé par Jean-Michel Aulas depuis la remontée de l'OL dans l'élite en 1989, Hubert Fournier a connu trois périodes bien distinctes au cours de ses dix-huit mois à Lyon. La dernière lui a été fatale.
Un échec pour commencer
Les débuts d’Hubert Fournier, arrivé du Stade de Reims moyennant une indemnité de 360.000 euros, sont catastrophiques. Après une qualification facile en troisième tour préliminaire de la Ligue Europa contre Mladá Boleslav (4-1, 2-1) et une victoire inaugurale peu convaincante sur Rennes (2-0) en Ligue 1, les Lyonnais se font éliminer par les modestes Roumains de l’Astra Giurgiu (0-2,1-0) en barrages et ratent une qualification pour l’automne européen pour la première fois depuis dix-sept ans.
En championnat, ils tombent trois fois d’affilée, à Toulouse (1-2) contre Lens (0-1) et à Metz (2-1), deux futurs relégués. À plusieurs reprises, Fournier teste le 4-3-3, qui a sa préférence, pour tenter de rassurer une équipe qui avait pourtant trouvé ses automatisme en 4-4-2 depuis plusieurs mois. L’opération est systématiquement un échec. La déroute en Lorraine, alors que l’OL menait à dix minutes de la fin, met également en lumière un autre problème, celui de la préparation physique. Dans l’avion du retour, le coach prend une décision : il ne veut plus voir Alexandre Marles, arrivé en même temps que lui en tant que «directeur de la performance», dont le programme de présaison a laissé tout le monde perplexe.
En championnat, ils tombent trois fois d’affilée, à Toulouse (1-2) contre Lens (0-1) et à Metz (2-1), deux futurs relégués. À plusieurs reprises, Fournier teste le 4-3-3, qui a sa préférence, pour tenter de rassurer une équipe qui avait pourtant trouvé ses automatisme en 4-4-2 depuis plusieurs mois. L’opération est systématiquement un échec. La déroute en Lorraine, alors que l’OL menait à dix minutes de la fin, met également en lumière un autre problème, celui de la préparation physique. Dans l’avion du retour, le coach prend une décision : il ne veut plus voir Alexandre Marles, arrivé en même temps que lui en tant que «directeur de la performance», dont le programme de présaison a laissé tout le monde perplexe.
L'état de grâce
L’OL, 17e, est au plus mal quand débute la trêve internationale. D’autant que ses deux adversaires suivants sont Monaco et Paris. Mais le staff va profiter de cette première quinzaine de septembre pour faire courir les présents, qui ne demandaient que ça. Sur l’animation, le coach va aussi écouter son groupe : puisque le talent est devant, il va accepter le déséquilibre. Le match contre Monaco (2-1) va dessiner la tendance des mois suivants : l’OL est friable mais suffisamment joueur pour faire la différence.
Après un nul au Parc (1-1), les Lyonnais enchaînent les bons résultats. Durant six mois, ils ne vont concéder qu’une seule défaite en Ligue 1 – fâcheuse cependant puisqu’il s’agissait de la première depuis vingt ans à Saint-Étienne (0-3). Les faits de jeu lui sont souvent favorables, mais c’est surtout le duo Lacazette-Fekir qui porte l’OL. Et quand Yoann Gourcuff vient s’y adjoindre, les Lyonnais sont irrésistibles. Les trois internationaux ne commencent que cinq rencontres ensemble, mais pour cinq victoires et trois buts de moyenne.
Après un nul au Parc (1-1), les Lyonnais enchaînent les bons résultats. Durant six mois, ils ne vont concéder qu’une seule défaite en Ligue 1 – fâcheuse cependant puisqu’il s’agissait de la première depuis vingt ans à Saint-Étienne (0-3). Les faits de jeu lui sont souvent favorables, mais c’est surtout le duo Lacazette-Fekir qui porte l’OL. Et quand Yoann Gourcuff vient s’y adjoindre, les Lyonnais sont irrésistibles. Les trois internationaux ne commencent que cinq rencontres ensemble, mais pour cinq victoires et trois buts de moyenne.
Le lent déclin et la chute
L’OL termine à la deuxième place, même s’il passe de deux points d'avance sur le PSG à la 29e journée à huit points de retard à la fin malgré un calendrier digeste. Mais si le printemps a été décevant, l’été est calamiteux : les recrues coûtent cher (près de 40 millions d’euros), l’ego des «nouveaux riches» - des joueurs prolongés et revalorisés durant le mercato - est mal géré et certains joueurs d’appoint sont cédés à la va-vite. L’entraîneur crispe le vestiaire, comme lorsqu’il accable Alexandre Lacazette après un penalty raté.
Sur le terrain, l'OL d'Hubert Fournier ne se remettra pas de la grave blessure de Nabil Fekir. Et l’automne sera catastrophique : les Lyonnais sont ridicules en Ligue des champions et terminent la première partie de saison à la neuvième place du Championnat, à cinq points du podium. Les cinq défaites (pour un nul) lors des six dernières journées ont poussé Jean-Michel Aulas à faire une entorse à ses principes : Hubert Fournier n’est que le quatrième entraîneur mis à la porte en cours de saison depuis qu’il a pris la présidence en 1987, et seulement le deuxième depuis la remontée en Division 1, il y a vingt-six ans.
Sur le terrain, l'OL d'Hubert Fournier ne se remettra pas de la grave blessure de Nabil Fekir. Et l’automne sera catastrophique : les Lyonnais sont ridicules en Ligue des champions et terminent la première partie de saison à la neuvième place du Championnat, à cinq points du podium. Les cinq défaites (pour un nul) lors des six dernières journées ont poussé Jean-Michel Aulas à faire une entorse à ses principes : Hubert Fournier n’est que le quatrième entraîneur mis à la porte en cours de saison depuis qu’il a pris la présidence en 1987, et seulement le deuxième depuis la remontée en Division 1, il y a vingt-six ans.
Fournier, ça finit mal
Hubert Fournier a été ignoré dans le communiqué qui annonçait jeudi l’arrivé de Bruno Génésio sur le banc de l’OL. L’ex-entraîneur de Reims n’a pas été épargné par les critiques.
Cette fois-ci pas un mot. Quand un entraîneur est démis de ses fonctions, le communiqué officiel adresse habituellement un message à ce dernier, le remerciant la plupart du temps pour le travail accompli, voire même, lui souhaitant bonne chance pour ses expériences futures. Jeudi, en fin d’après-midi, l’annonce officielle de l’OL confirmant l’arrivée sur le banc de Bruno Génésio avait ignoré Hubert Fournier. Le nom du désormais ex-entraîneur des Gones n’a jamais été mentionné dans le communiqué. Mais les critiques à son encontre ne manquent pas. Au-delà d’une première partie de saison "nettement en-dessous des attentes du club sur le plan sportif", indique l’OL (9e place en Ligue 1 à mi-parcours et élimination de toutes les coupes européennes), il est reproché à Hubert Fournier de ne pas avoir su faire prendre la mayonnaise avec les recrues de l’été dernier.
On pense aux échecs que représentent notamment Beauvue, Yanga-Mbiwa, Darder ou Rafael. Pour la direction lyonnaise, le successeur de Fournier, lui, sait y faire. "Bruno Génésio a acquis les principes de l’exigence du haut niveau qui implique, notamment, de savoir intégrer les nouveaux joueurs pour assurer une forte cohésion de groupe", peut-on lire. L’ancien coach de Reims n’aurait donc pas su imposer une solidarité dans son groupe, échouant dans sa gestion des egos, quand certains de ses joueurs, auteurs d’une saison 2014-2015 remarquable, voire exceptionnelle, avaient pris un peu la grosse tête.
Mais, comme le rappelle toutefois le début du communiqué, Fournier n’avait pas un effectif au complet, plombé par les importantes blessures de Fékir et Grenier, entre autres. L’OL, et Jean-Michel Aulas (avec qui les relations n’étaient pas des plus harmonieuses), ont estimé que malgré ces absences, Hubert Fournier aurait dû faire mieux. Bruno Génésio a-t-il les qualités pour réussir là où son prédécesseur a échoué ? Beaucoup de supporters de l'OL en doutent.
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