Avec 103 matchs de Ligue 1 disputés sous les couleurs violettes, Oscar Trejo est assurément un des cadres du vestiaire toulousain. Titulaire à cinq reprises en ce début de saison, et auteur d'une excellente entrée en jeu face au Paris Saint-Germain, « Choco » se dévoile, et explique la forme actuelle du collectif violet.
Oscar, avant toute chose, comment te sens-tu physiquement ? Beaucoup mieux ! J'ai profité de la trêve pour rattraper mon retard physique. Je suis désormais à 100%. J'ai manqué une semaine de compétition, avec la réception de Guingamp et le déplacement à Lille. Ce n'est pourtant pas dans mes habitudes de ne pas participer à des rencontres de championnat (ndlr : il n'a manqué que 17 matchs au cours de ses trois premières saisons). Dans ce cas précis, j'ai préféré m'arrêter sept jours pour revenir au top.
Au mois de juillet, t'imaginais-tu voir le TFC quatrième de Ligue 1 après huit matchs disputés ?
A la reprise, fin juin, nous avions eu de nombreuses discussions au sein du vestiaire, avec des prises de parole marquantes. Dans ce groupe, il y a véritablement de l'ambition. Alors oui, nous arrivons seulement au premier quart du championnat, mais nos prestations sont intéressantes, et montrent bien que nous disposons d'un potentiel. Il ne tient qu'à nous de le confirmer dans les prochaines semaines.
D'autant que mis à part le revers à Caen, vous êtes sur une belle série !
N'effaçons pas le match à Caen. Il faisait partie d'un bloc de plusieurs matchs. Sur le contenu, nous étions visiblement supérieurs à nos adversaires. Maintenant, l'efficacité nous a manquée. C'est une leçon. Nous apprenons encore, et c'est important pour ce groupe.
Le coach affirme voir deux équipes depuis le début de saison. Une formation à l'extérieur et une autre au Stadium
Sur le contenu, c'est possible. Sur le plan comptable, c'est certain. Mais cela doit nous pousser à imposer encore un peu plus notre jeu, quel que soit le contexte. Nous sommes capables de dominer nos adversaires au Stadium. Nous devons également en être capables loin de Toulouse.
Martin Braithwaite– Ola Toivonen – Oscar Trejo, c'est un trio qui marche !
Oui, nous nous entendons très bien, sur comme en dehors du terrain. Je suis arrivé à Toulouse la même année que Martin (ndlr : au début de la saison 2013-2014) et le premier exercice fut compliqué. Nous ne parlions pas français, mais maintenant cela va beaucoup mieux. Ola est un joueur d'expérience, il connaît le haut-niveau. Comme le répète le coach, « Ola, il a la classe ». Ce ne sont pas uniquement des mots. Quand tu as un partenaire comme lui au cœur du jeu, et Jimmy (Durmaz) lui ressemble un peu, tout devient plus facile.
Vous apportez également vos expériences à un groupe très jeune !
Le secret de la réussite au football, ce n'est pas d'avoir un groupe jeune ou un autre très expérimenté. C'est avant tout d'avoir une bonne alchimie. Aujourd'hui, nous avons plus de matchs à notre actif, mais nous sommes surtout écoutés. Ici, les jeunes sont demandeurs, et c'est important. L'exemple d'Alexis Blin est parfait. Pendant une saison, il a appris et aujourd'hui, c'est un des patrons du milieu. A Caen, tu as touché 94 ballons !
Avec ton numéro 10, tu es véritablement le leader technique de cette équipe.
C'est vrai, je me sens bien dans ce rôle. Quand un coach te donne toute sa confiance, et c'est vraiment le cas ici, tu prends conscience de ton impact sur le collectif. Je ne prends pas mon numéro comme une responsabilité. Mon travail : c'est de bien faire jouer mon équipe, et j'aime ça !
Et pourtant, au Stadium cette saison, tu n'as tenté ta chance qu'à quatre petites reprises !
Lorsque je suis à proximité de la surface, mon réflexe premier reste de trouver un coéquipier, comme Martin. C'est dans ma nature. Très sincèrement, je préfère réaliser une superbe passe décisive qu'inscrire un but. Dans ce domaine précis, je dois certainement encore m'améliorer. Il m'arrive de faire des mauvais choix. Je peux encore progresser (rires).
Toi qui as l'expérience de la Ligue 1, affronter Monaco, ce n'est jamais anodin...
Surtout cette saison ! Ils sont vraiment très forts, et réalisent un superbe début de championnat. En vidéo, tu ne constates vraiment pas beaucoup de défauts. Je pense que c'est une bonne chose de les jouer devant notre public. Au Stadium. le PSG n'affichait pas énormément de défauts non plus. Seulement, ici, tu sens que c'est particulier. Tout peut se passer. Trois victoires en trois matchs, c'est très bien. Mais quatre succès en quatre réceptions, ce serait encore mieux !
Rendez-vous vendredi au Stadium pour cette belle affiche qui opposera le 4ème au 2ème de Ligue 1!
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