Malgré un petit relâchement dans la dernière demi-heure, le PSG s'est logiquement imposé face au Chakhior Donetsk, mercredi à Lviv (3-0), et se rapproche des huitièmes de finale.
Paris était au-dessus
S’ils se sont quelque peu relâchés dans la dernière demi-heure, les Parisiens ont tout de même maitrisé leur sujet dans l’ensemble. Parfois un peu suffisants en Ligue 1, ils ont su cette fois faire preuve de sérieux et d’envie pour faire la différence avant la pause. Pour son premier match en Ligue des champions, Serge Aurier a ouvert la marque, de la tête, dès la 6e minute. Puis David Luiz, de la cuisse, a doublé la mise suite à un corner de Di Maria (23e). Alors que le Chakhtior s’est procuré quelques occasions en fin de match, les hommes de Laurent Blanc ont enfoncé le clou sur un but de Srna contre son camp (89e). Avec un petit peu plus de réalisme, ils auraient pu (dû ?) l’emporter bien plus largement. Mais Ibrahimovic, de la tête, a manqué le cadre (17e). Di Maria, parti deux fois seul au but, a d’abord buté sur Pyatov (28e) avant d’envoyer un lob largement au-dessus (58e). Et Verratti a vu sa frappe détournée par Rakytskiy alors que le gardien semblait battu (54e).
Les latéraux ont brillé, Zlatan et Di Maria un peu moins
Auteur de l’ouverture du score et impliqué sur le deuxième but des siens (il a dévié le corner repris par David Luiz), Serge Aurier a réalisé un match plein. Solide dans son couloir, il a multiplié les montées et n’a pas hésité à se jeter sur une action à rebondissements du Chakhtior avant la pause (Trapp et David Luiz se sont également arrachés sur ce coup pour repousser les tentatives adverses). Fidèle à lui-même, Maxwell a également rendu une copie très propre, défensivement comme offensivement, adressant notamment un superbe centre sur le but d’Aurier. Thiago Silva a tenu la baraque. Comme d’habitude. Devant, Zlatan Ibrahimovic a encore été brouillon, et court toujours après le record de buts de Pauleta (108 pour le Suédois, 109 pour le Portugais). Enfin, s’il n'a pas franchement flanché dans le jeu, Angel Di Maria a manqué deux énormes occasions qui auraient dû permettre à son équipe de tuer le match.
Paris a un pied en huitièmes
Avec six points au compteur en deux matches, soit six de plus que le Chakhtior et Malmö (battu dans le même temps par le Real Madrid 0-2), le PSG a déjà pris une (très) grosse option sur la qualification. Comme c’était prévisible depuis le tirage au sort, les Parisiens vont devoir batailler avec le Real pour la première place du groupe. L’aller entre les deux équipes aura lieu le 21 octobre au Parc, le retour le 3 novembre Madrid. A ce moment précis, le club de la capitale aura peut-être déjà son billet pour le tour suivant en poche.
Ligue des champions, Shakhtar-PSG (0-3) : Paris, c'est vraiment du sérieux
Grâce, notamment, un très bon match de Serge Aurier, le PSG s'est imposé largement en Ukraine contre le Shakhtar Donetsk (3-0) lors de la 2e journée de la Ligue des champions.
Pour ceux qui en doutaient quelques jours après une prestation sur courant alternatif à Nantes, voici le vrai PSG. Sérieux, appliqué, discipliné, il a éteint d’emblée la menace du Shakhtar Donetsk en menant 2-0 après un peu plus de vingt minutes. La Ligue des champions transforme les Parisiens, ça n’a pas changé et c’est tant mieux.
Dans le détail, il y a quelques motifs d’agacement, comme ces deux face-à-face ratés de Di Maria (28e, 58e), une animation offensive parfois sans relief et quelques coups de chaud sans conséquence (énorme double occasion des Ukrainiens juste avant la pause), mais, à l’arrivée, le boulot a été vite fait et bien fait. La seconde période, moins emballante, s’explique aussi ainsi malgré un 3e but au crépuscule.
Il y a aussi une confirmation : Serge Aurier n’est plus le même joueur. Par rapport à la saison dernière et à ses années toulousaines. Ce garçon possède une puissance et une combativité tout à fait dans les standards de la Ligue des champions. Il faut qu’il inspire Stambouli et Kurzawa (véritablement prêts dans un an ?) en même temps qu’il rappelle que l’on peut venir de la Ligue 1 et s’imposer au PSG.
L’autoroute vers les huitièmes
Aurier a donné le «la» d’une défense qui a tout renvoyé, tout coupé, tout sorti. Les hommes de Lucescu forment une bonne équipe, pas une très grande, mais une vraie qui joue bien au football et qui fréquenterait le premier tiers du classement en Ligue 1. Mais comme nos chers pensionnaires du Championnat de France, il leur manque un attaquant et, en Ligue des champions, c’est interdit (zéro but marqué en deux matchs).
Avec deux victoires et cinq buts en deux matchs, le PSG prend l’autoroute des huitièmes de finale à la bonne vitesse. Et il se met dans les dispositions idéales de disputer la première place du groupe au Real Madrid, comme prévu. C’est le 21 octobre au Parc des Princes pour la première manche, et l’impatience grandit. Madrid révélera un peu plus les profonds ressorts de ce PSG-là.
On le sait, la réussite de la saison tient en son nouveau trio offensif Cavani-Ibra-Angel — la fameuse CIA — et, pour l’instant, ça tique un peu, ça coince encore, ça patine un poil. Le Suédois, malgré de gros efforts, reste très en deçà du niveau requis. Di Maria s’encombre du geste superflu devant le gardien et Cavani reste toujours un peu loin du trafic. Le PSG défend très bien et, malgré ses quatre buts à Nantes ou trois à Lviv, n’attaque pas encore en cador.
Il y a aussi une confirmation : Serge Aurier n’est plus le même joueur. Par rapport à la saison dernière et à ses années toulousaines. Ce garçon possède une puissance et une combativité tout à fait dans les standards de la Ligue des champions. Il faut qu’il inspire Stambouli et Kurzawa (véritablement prêts dans un an ?) en même temps qu’il rappelle que l’on peut venir de la Ligue 1 et s’imposer au PSG.
L’autoroute vers les huitièmes
Aurier a donné le «la» d’une défense qui a tout renvoyé, tout coupé, tout sorti. Les hommes de Lucescu forment une bonne équipe, pas une très grande, mais une vraie qui joue bien au football et qui fréquenterait le premier tiers du classement en Ligue 1. Mais comme nos chers pensionnaires du Championnat de France, il leur manque un attaquant et, en Ligue des champions, c’est interdit (zéro but marqué en deux matchs).
Avec deux victoires et cinq buts en deux matchs, le PSG prend l’autoroute des huitièmes de finale à la bonne vitesse. Et il se met dans les dispositions idéales de disputer la première place du groupe au Real Madrid, comme prévu. C’est le 21 octobre au Parc des Princes pour la première manche, et l’impatience grandit. Madrid révélera un peu plus les profonds ressorts de ce PSG-là.
On le sait, la réussite de la saison tient en son nouveau trio offensif Cavani-Ibra-Angel — la fameuse CIA — et, pour l’instant, ça tique un peu, ça coince encore, ça patine un poil. Le Suédois, malgré de gros efforts, reste très en deçà du niveau requis. Di Maria s’encombre du geste superflu devant le gardien et Cavani reste toujours un peu loin du trafic. Le PSG défend très bien et, malgré ses quatre buts à Nantes ou trois à Lviv, n’attaque pas encore en cador.
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