Auteur d'un bon match dans l'ensemble, surtout en deuxième période, l'OL s'est tout de même incliné face à Valence, mardi soir à Gerland (0-1). La suite s'annonce déjà compliquée.
Lyon a été trop naïf
Plutôt volontaires dans le jeu, les Lyonnais ont fait un match encourageant dans l’ensemble. S’ils ont quasiment fait jeu égal avec les Valencians, ils ont toutefois laissé bien trop d’espaces aux attaquants adverses pour espérer garder leur cage inviolée. Surtout, les défenseurs rhodaniens ont fait preuve d’une naïveté étonnante à ce niveau sur le seul but du match. A l’origine, une faute a priori anodine au milieu de terrain. Christophe Jallet, à droite, tarde à se replacer. Negredo joue vite, et lance Piatti dans son dos. Les trois défenseurs lyonnais suivent alors Parejo dans la surface et laissent Feghouli seul aux 25 mètres. L’ancien Grenoblois en profite pour placer un missile qui trompe Anthony Lopes. Dur dur…
Lyon-Valence 0-1, le résumé
En s'inclinant sur sa pelouse contre Valence (0-1) pour sa seconde sortie en Ligue des champions, l'Olympique Lyonnais s'est compliqué la tâche pour la qualification. Les procha...
Ligue des champions - Phase de poules
Lyon-Valence : 0-1
But : Feghouli (42e)
But : Feghouli (42e)
C’était un match crucial pour la qualification et il a tenu toutes ses promesses. En termes de jeu, d’envie et de suspense, on sentait que l’élite européenne s’est une nouvelle fois invitée à Gerland ce soir après trois ans d’absence. Malheureusement les Lyonnais qui ont perdu ce soir par la plus petite des marges voient peu à peu la qualification s’éloigner. Face à une équipe de Valence très joueuse, le match aurait pourtant pu basculer d’un côté comme de l’autre. Lyon s’est peut-être libéré trop tard (après le but Valencian) et c’est sans doute à cause de cela que les coéquipiers de Lacazette ont perdu la bataille ce soir. Le contexte de cette rencontre, avec l’histoire des déclarations de ce dernier dans la presse hier n’a sans doute pas aidé les joueurs rhodaniens à se mettre dans les meilleures dispositions ce soir. Mais Valence n’est pas au mieux non plus en ce début de saison, et la force des Espagnols c’est qu’ils font souvent abstraction de ce qui se passe dans les coulisses une fois qu’ils se retrouvent sur le terrain. Aux Lyonnais de s’en inspirer.
Les Lyonnais ont tenu plus qu’il ne faut
Malgré un visage très emprunté et des difficultés dans l'organisation défensive, l’Olympique Lyonnais aurait pourtant pu mener tranquillement en première période. Pour cela, il aurait fallu que ses joueurs se montrent un brin plus lucide dans la surface adverse. On ne pourra pas reprocher grand-chose à Valbuena qui a vu son joli coup franc repoussé sur le poteau par Domenech (28e), mais pour ses partenaires en attaque il y avait largement mieux à faire sur quelques tentatives. Notamment pour Jordan Ferri dans les arrêts de jeu de ce premier acte (45e+2). Le jeune Lyonnais qui avait remplacé Darder quelques minutes auparavant a hérité d’un excellent ballon seul dans la surface devant les buts vides, mais il a préféré d’assurer son plat du pied au lieu de frapper en forcer. Sa tentative trop croisée était finalement déviée en corner. Lacazette n’était pas en reste, sa reprise puissante dans la surface heurta la transversale des buts valencians après avoir touché un défenseur adverse (45e). Alors que Kalulu n’a même pas tenté sa chance au bout de course, préférant un dernier dribble qui s’avéra de trop (20e). Avec un peu plus de sang froid devant les buts de la part des Lyonnais, les filets de Jaume Domenech auraient sans doute tremblé avant la pause.
Mais ça aurait été injuste envers les Espagnols, qui furent beaucoup plus menaçants en attaque tout au long de ce premier acte. Grâce à un trident au milieu de terrain composé de Piatti, Parejo et Feghouli, ils ont posé constamment de soucis à l’arrière garde des Gones. Le jeu était beaucoup plus rapide et l’activité des latéraux très déterminante. Si Anthony Lopes est intervenu sur une belle frappe de Piatti (17e), il a vu son poteau gauche repousser la tête d’Abdennour (35e) puis sa transversale éloigner la frappe de Feghouli (40e). L’international Algérien a quand même fini par battre Lopes, en déclenchant un joli missile de l’extérieur de la surface qui ne laissa aucune chance au jeune Portugais (42e, 0-1). Feghouli a parfaitement profité de l’offrande de Piatti consécutive à un coup franc rapidement joué. Il y a eu donc un manque de concentration fréquent de la part des hommes de Hubert Fournier et les marquages sur les coups de pied arrêtés n’ont pas été leurs points forts non plus à l’image de l’occasion initiale d’Abdennour sur un corner de Piatti (9e).
Les Lyonnais ont poussé jusqu’au bout
Le défenseur Tunisien a réussi un très grand match ce soir avant de sortir sur blessure en deuxième mi-temps, son engagement, son abnégation et sa vigilance étaient à l’image de celles de ses coéquipiers en défense. Les valencians n’ont jamais craqué face aux percées lyonnaises intraitables derrière en seconde mi-temps. Certes Jaume Domenech a sorti de superbes parades sur une frappe de Lacazette (47e), puis surtout sur deux belles reprises dans les arrêts de jeu de Tolisso (91e) puis Umtiti (92e) mais il a été globalement bien soutenu par son arrière garde. Les Lyonnais ont longtemps poussé pour arracher une éventuelle égalisation et n’ont pas semblé démérité par rapport à leur adversaire sur l’ensemble de ce match à l’image des frappes de Morel (48e), Valbuena (49e) et Jallet (64e). Mais comme souvent l’expérience se fait souvent ressentir se fait toujours ressentir dans ces joutes européennes. Il n’empêche et malgré un seul petit point après deux matches, Lyon n’a pas encore dit adieu à la qualification pour les huitièmes de finale. La double confrontation avec Zenith dans les prochaines journées va sans doute nous livrer une indication finale sur ses chances de qualification.
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