Vous l'attendez, nous l'attendons, tous. Le choc PSG-OM, c'est déjà pour dimanche. Mais peut-on encore faire passer cette affiche pour un grand rendez-vous ? C'est le défi de la semaine.
4 octobre 2015. 7 février 2016. Ces deux dates ont été cochées depuis la publication du calendrier de L1. Par les supporters du PSG, ceux de l’OM, par Canal + et une grande majorité des médias spécialisés. Mais ces duels ne sont plus ce qu’ils étaient, peut-on entendre, d’un côté comme de l’autre. C’est vrai. Aujourd’hui, le Paris Saint-Germain (1er avec 20 points après 8 journées) et l’Olympique de Marseille (14e avec 8 unités et déjà 4 défaites) ne jouent plus dans la même cour. Question de budget, question de moyens, question d’effectif, question d’ambitions, question de résultats surtout.
Pendant que le PSG graille à la table des grands, l'OM ramasse les miettes le ventre vide
Depuis 2011 et l’arrivée des Qataris à sa tête, le club de la capitale, qui reste sur trois titres de champion de France de rang (2013, 2014 et 2015) et trois quarts de finale de Ligue des champions successifs, s’est progressivement installé sur le trône de celui qui règne sans partage en France et à la table des ceux qui comptent en Europe. Dans le même laps de temps, les Phocéens ont mangé leur pain noir (10e en 2012), eu les yeux plus gros que le ventre (6e en 2014 et 4e en 2015), mais ont tout de même réussi à ramasser quelques miettes (2e en 2013).
L'OM n'arrive même plus à mettre un but au Parc...
Et il n’y a qu’à se pencher sur les confrontations récentes entre les deux équipes pour vite s’apercevoir que l’OM, qui n’a plus battu le PSG depuis le 27 novembre 2011, ne fait plus le poids. Depuis, toutes compétitions confondues, c’est huit défaites et un nul pour les Marseillais. Au Parc des Princes, où les Olympiens n’ont plus gagné depuis février 2010 et où ils restent sur 7 revers de rang (5 en L1, 1 en Coupe de France, 1 en Coupe de la Ligue), c’est encore pire puisqu’ils n’ont même pas réussi à inscrire le moindre but lors des cinq dernières rencontres.
Elle est passée où la rivalité ?
La rivalité entre les deux clubs n’est plus la même et cela se ressent aussi chez leurs propres supporters. La plupart des Parisiens estiment qu’ils n’ont plus de concurrence sur le sol français et les matches face à l’OM sont considérés comme de simples formalités. Même si les gagner est toujours un plaisir décuplé. Pour de nombreux Marseillais, l’ennemi identifié est davantage l’Olympique Lyonnais. Un antagonisme qui a pris forme durant les sept titres consécutifs de l’OL (2002 à 2008) et qui n’a pas faibli aujourd’hui, les évènements récents sont là pour le rappeler.
Marseillais, encore une fois les premiers ?
Mais PSG-OM reste un évènement, un rendez-vous important, et même incontournable de chaque saison de notre Championnat. Parce que, avant tout, c’est à nous. C’est notre choc, notre affiche, notre classique. Parce qu’il est différent et donc traité différemment. Parce qu’il est spécial et qu’on en parle un peu, puis beaucoup et enfin passionnément. Parce qu’il donne le rythme avant, pendant, après le match et parce que même une semaine de Coupes d’Europe où les deux clubs sont engagés ne pourra rien y changer. Parce qu’il n’y a pas eu de 0-0 depuis bientôt 10 piges (mars 2006, évidemment, on zappe le Trophée des champions de 2010). Et parce que les Marseillais aiment faire sensation et que ça les ferait marrer de faire tomber le PSG, toujours invaincu cette saison. Alors, encore une fois les premiers ? – T.S.
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